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presque tous les jours

Par Profil supprimé

Je sais pas où mettre ce message. Non ce n'est pas tous les jours, je ruse en m'abstinant un jour par semaine qui me semble être un mois et m'arrêter provoque des excès qui m'entrainent de plus en plus vers le "Ah ouais là ça craint". Je viens de m'apercevoir que le "demain j'arrête" date de plus de 10 ans. Et que j'arrive à en être à 40 cl (en plus je mesure) de vodka par soir minimum. Le pire c'est qu'avant je buvais comme "une jeune", à m'en mettre plein la tête, mais là c'était dans certaines circonstances et faire ça m'amenait à ne plus boire pendant un certain temps. Maintenant je m'arrange, comme dirait Deleuze, à toujours faire attention que le dernier verre puisse m'amener le prochain. Sauf que cela devient infernal, je contrôle encore un peu, mais bon, mon fils m'a vu et sait maintenant quand je bois en cachette. Mon mari arrive encore a fermer les yeux alors que c'est une évidence. Mais pour moi boire est un tel espace de liberté et comment dit on, de subversion?, non de juste franchir la limite sans que ce soit répréhensible.
J'aimerai plutôt trouver cela dans mon intelligence, mais l'énergie de vie que j'ai face à ma peur de vivre font que je bois. Comment faire?

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2 réponses


Olivier 54150 - 26/03/2018 à 18h24

Bonjour,
Boire, n’est pas « un espace de liberté » bien au contraire. 40cl par jour, c’est déjà une belle prison. La dépendance est forte et il va falloir augmenter les doses pour garder l’effet anesthésient.
Boire pour ne pas souffrir, n’est pas boire pour le plaisir.
Je pense que « la limite » a été franchie depuis un bon moment et qu’il est temps de tout stopper.
Il n’y à plus qu’a l’accepté et se faire aider. En écrivant ici, vous sortez du déni, c’est déjà un beau pas de réalisé.
oliv

Profil supprimé - 04/04/2018 à 00h17

Merci Olivier de votre réponse,

Je sais bien que l'alcool n'est pas une liberté et que l'on doit pouvoir trouver cette liberté en nous même.Liberté d'être fort, d'être nous sans artifice.

Je ne sais pas, cela (l'alcool), recoupe tellement de besoin que l'on a en nous. Je sais que c'est une illusion mais elle fonctionne.Je sais aussi que au bout du compte elle engloutit notre potentiel. Elle est un accès facile à la vision de ce que nous pourrions être, mais seulement la vision et pas l'accomplissement.

Je n'arrive pas (avec l'alcool non plus c 'est pour cela que je veux arrêter, mais j'ai tellement l'habitude de cette euphorisant) à vivre. Je voudrais vivre pleinement, si je bois avec l'expérience je sais bien que ça ne marche plus, et si je ne bois pas je ne suis pas assez patiente pour attendre le moment où cela agira sans alcool, alors j'oublie l'expérience et je replonge dans l'illusion de l'explosion des sensations que l'alcool procure (assez brève, de plus en plus brève, avec des conséquences de plus en plus lourdes).
Pourtant quand je m'abstiens une semaine, je sens des choses fortes en moi mais dès que cela se consolide, je ne peux m'empêcher de tout recasser.

Le plus dur est de tenir mais pourquoi n'a-t-on pas cette force alors que l'on sait qu'au bout on se sentira mieux, beaucoup mieux?

Sonic1

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