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jeune maman dépressive et..alcoolique...

Par Profil supprimé

bonjour à tous, je suis une maman de 29 ans, de 2 magnifiques enfants.. j'ai été heureuse durant une bonne partie de ma vie..jusqu'à ce que le père de ma fille me trompe puis me quitte alors qu'elle n'avait que 3 mois...cela fait 1 an.. ma vie de femme s'est arrêtée ce jour la... je suis complètement brisée à l'intérieur et ne sais pas comment m'en sortir... je me suis mise à boire régulièrement, pour "combler" je dirais, ma solitude et le vide qui envahit ma vie... je suis seule, je n'ai pas bcp de famille, pas bcp d'amies... je reste quasiment cloîtrée chez moi...
j'ai 29 ans mais je ne vis plus... je suis entrain de me détruire et l'alcool n'arrange rien à tout cela...
y 'aurait il des personnes dans ma situation?
merci d'avance

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51 réponses


Profil supprimé - 29/11/2013 à 15h40

Bonjour cendrillon,

Je me présente brièvement, je suis un homme de 38 ans et je suis alcoolique. Je ne consomme plus d'alcool depuis bientôt quatre ans et moi aussi, j'ai connu de gros problèmes avec ma consommation d'alcool.

Je voudrais te dire qu'à travers ton post, je ressens un appel au secours d'une jeune maman dans la détresse. Il s'agit d'un grand pas puisque tu tires la sonette d'alarme. L'alcool ne te feras pas prendre les bonnes décision pour te reconstruire face à ta vie affective qui semble très affectée. Il n efaut pas que tu restes seule face à ce problème. L'alcool est très puissant et nous emmène très vite dans des chemins où tu ne peux plus faire demi tour. Il faut absolument dans un premier temps que tu en parles ouvertement à ton médecin traitant? il pourra sans doute t'aider ou t'orienter dans ta démarche. L'issue est l'arrêt de l'alcool. Boire de l'eau ne rend pas la vie rose mais boire de l'alcool la rend noire. C'est possible de s'en sortir et je te jure que c'est confortable de ne plus boire. Il en va de ta vie et de l'équilibre quotidien. Fais le pour toi avant tout,

La dépendance à l'alcool est une maladie, ce n'est pas un vice, tu dois franchir le cap de te reconnaître malade alcoolique ( visiblement c'est déjà bien parti) ensuite, c'est un travail de tous les jours et tu apprends à vivre heureux sans alcool. Je sais que ce n'est pas facile mais c'est possible et ça change vraiment la vie.

Il y a beaucoup d'associations d'anciens buveurs, n'hésites pas à faire le pas, c'est parfaitement respectable, c'est gratuit et ça fait beaucoup de bien.

Penses d'abord à toi. tes enfants vont voir la différence par la suite.

Je te souhaite beaucoup de courage et te souhaites de retrouver le bonheur.

Profil supprimé - 29/11/2013 à 17h20

bsr et merci pour votre réponse...
J'ai déjà fait le pas, je suis suivi par un psychiatre addictologue qui m'a donné le traitement adéquat...
Malgré cela, la solitude me pèse à tel point que je suis faible et que je n'arrive pas à résister..
JE suis devenue une personne faible qui se réfugie dans l'alcool...
C'est déprimant mais c'est la triste réalité

Profil supprimé - 30/11/2013 à 09h45

Bonjour Cendrillon,

Je suis tombée par hasard sur ton fil , je ne connaissais même pas ce site.
Ton histoire me touche particulièrement, car j'ai vécu un événement semblable il y a 7 ans.
Mariée, maman de 3 petits, j'apprenais que mon mari avait une autre vie depuis des mois. Ma vie à basculé en quelques secondes. Quelle violence psychologique. Quelle détresse .
J'ai survécu. Oui, je choisi mes mots et je les pèse. Ça peut paraître impensable, mais j'ai frôlé la mort par détresse amoureuse.

Ne culpabilise surtout pas...on est tellement vulnérable dans ces moments là...
Il est normal qu'on sombre rapidement dans une addiction quelqu elle soit.
La vie s'est arrêtée sur pause. On rumine.

Ma rage a fini par me réveiller. L'estime de soi.
Et j'ai réussi. Non sans mal.
Je porte des blessures à vie, mais je vis, je sourie, je sors , je transpire le bonheur....mon bonheur. Mes enfants sont de jeunes adolescents magnifiques, j'en suis fière, ils sont heureux et sérieux.
Je ne dépends plus de personne.
Le premier que ça a scotché....c'est le père de mes enfants.
La liberté et l'estime de soi a du m'embellir....puisque, depuis, il rampe comme un chien pour me reconquérir .

Accroches toi, tu es jeune, je te sens affaiblie....mais si tu arrives à en parler comme tu le fais, c'est qu il y a une force en toi....elle ne demande qu'à sortir...tu vas gagner !

Courage !

Profil supprimé - 30/11/2013 à 17h09

Bonjour CENDRILLON,

SEBASTIEN t'a excellemment répondu, mais je pense qu'il vaut mieux consulter un addictologue à la place d'un généraliste car ceux-ci ne sont pas formé pour cette maladie. et puisque tu sembles admettre que tu as un soucis avec l'alcool et que tu voudrai essayer dans te sortir de ce piège, pourquoi ne pas faire une cure. Tu comprendras d'ou vient le problème et tu pourra mieux le gérer.
Bon courage
Hervé

Profil supprimé - 30/11/2013 à 17h27

CENDRION,

Le traitement adéquat ?? peut-tu m'en dire plus à ce sujet, Car je me méfie de certains psychiatres. Il n'y a pas de traitement à proprement parler. Le révia et l'aotal, qui sont une aide très minime, on va dire complémentaire à la prise de décision de faire alcool zéro. l'espéral, que l'on appelle médicament gendarme, car la prise d'alcool avec se médicament rend malade au point d'appeler le samu. d'urgence. Il y'a aussi les antidépresseurs, anxiolytique…, mais ce ne sont pas des traitements adéquat à l'arrêt de l'alcool. Le seul traitement est la PRISE DE CONSCIENCE. Le seul traitement est de faire une cure et d'aller ensuite TOUTE SA VIE en association, car nous sommes des personnes qui ne peuvent plus savourer un verre sans en prendre un deuxième et un troisième etc…..

En ce qui concerne la solitude, je pense qu'il faut te trouver une occupation, une passion, Une raison de vivre, il faut que tu combles tes besoins qui te sont propres. Une thérapie après la cure peut s'avérer indispensable pour remettre de l'ordre dans sa tête.

HERVÉ

Profil supprimé - 02/12/2013 à 09h30

Bonjour,

la solitude est effectivement un facteur qui n'arrange rien. C'est souvent l'occasion de prendre le verre parceque c'est une solution de facilité. On ressasse beaucoup de négatif, on s'appitoie sur notre sort ( enfin, ça a été mon cas) et puis la tentation de boire devient vraiment forte et c'est difficile d'y résister. Je vois qu'un suivi adictologie est déjà en place, c'est une bonne chose mais à mon avis ce n'est pas sufisant, il faut que tu puisses rencontrer du monde et t'ouvrir sur l'extérieur. Perso, j'ai trouvé beaucoup de bonnes relations au sein d'une association d'anciens buveurs avec qui je parle bien sûr de mon alcool mais aussi de tout plein d'autres choses. Je ne me sens plus seul et c'est ultra important. Il y a aussi moyen de rencontrer des gens partout ailleurs, dans le sport ou autres choses. Dis toi qu'à chaque fois que tu auras passé un bon moment, ce sera une étape vers la sobriété. Il faut vraiment que tu sortes de chez toi et que tu arrives à discuter avec des gens, t'aérer ton esprit et retrouver l'envie de faire des choses. Bien sûr, c'est facile de le dire mais pas forcément évident à mettre en place. Par contre, il faut parfois savoir se faire un peu violence pour avoir la volonté d'aller mieux. Ne sois pas non plus trop pressée et prends le temps de regarder les choses positives, et te dire que déjà c'est un pas. Une journée sans alcool, c'est possible et c'est déjà une journée de gagnée.

Bonne journée et courage pour aujourd'hui.

Profil supprimé - 02/12/2013 à 14h28

Bonjour et merci milles fois merci pour vos messages de soutien... c'est une aide précieuse car cela me fait prendre réellement conscience que je ne suis pas seule dans cette situation...
Pour répondre à certains messages, je suis sous antidépresseur ainsi que sous naltrexone et sous seresta... ce dernier medicament est un anxiolytique à effet immédiat qui doit "m'assommer" quand j'ai une "envie" de boire ; j'avoue que ce n'est pas vraiment efficace (à part pour le fair de m'assommer!)
Je ne peux absolument pas faire de cure..même si j'avoue que j'aimerai... je suis seule avec mes 2 enfants et ne pas les voir pendant 3 semaines seraient totalement insurmontable...impossible...ce serait pire que tout.
J'ai un nouveau rdv avec le psychiatre addictologue dans une quinzaine de jours... j'appelle vraiment au secours car mon état m'inquiète réellement...je ne vois pas le bout du tunnel...plus le temps passe et plus j'ai l'impression de sombrer..
et pour cette solitude qui me ronge, je vais essayer de sortir un peu (une voisine m'a dit qu'il y avait des cours de zumba dans mon village!) ; je suis aussi une pianiste mais il y a bien longtemps que je n'ai pas posé mes doigts sur un clavier...
ma vie est en fait sur "pause"...tout s'est arrêté...sauf mon cœur qui lui ne cesse de battre pour cet être abjecte qui m'a détruite....

Profil supprimé - 02/12/2013 à 18h38

Bonjour cendrillon,

Le naltrexone est générique du révia. Le révia comme l'aotal sont censé coupé l'envie de boire, ça marche qu'a partir du moment oû l'on a accepté de faire une cure pour comprendre et admettre le problême, c'est une aide un peu mais pas du tout un produit "miracle".

Antidpresseurs; Et anxiolitiques comme le valium par exemple que l'on nous donne en cure permet d'éviter le délirium et autres crises du au manques. Il est certain que si tu as d'autres soucis, tel que dépressions, angoisses....ces médicaments sont faient pour ça mais nullement pour s'empécher de boire.

Il existe LE BLACOFÈNE, personnelemnt je suis contre car c'est remplacer une drogue par une autre drogue, et bonjour les effets secondaires. Ce médicament apparement fonctionne sur certaines personnes mais ne permet pas de prendre conscience et de "guérir" la maladie. Je met guérir entre guillemet car on ne guérit jamais de la maladie alcoolique, la seule guérison possible est:

UNE CURE-LA PRISE DONSCIENCE-LA DÉCISION-LA DÉTERMINATION-LA PERSÉVÉRENCE ET IMPÉRATIVEMENT LES ASSOCIATIONS À VIE.

TU DIS: "sous naltrexone et sous seresta... ce dernier medicament est un anxiolytique à effet immédiat qui doit "m'assommer" quand j'ai une "envie" de boire ". Comme je l'ai écrit dans mon mail précédent je me méfie de certains psychiatres. c'est absurde et complétement démoralisant de devoir s'assommer quand on a une envie de boire.

Saches que quand on est entré dans le processus de la dépendance alcoolique on augmente les doses aux fur et à mesure des mois et des années.
Tu dis: "Je ne peux absolument pas faire de cure..même si j'avoue que j'aimerai... je suis seule avec mes 2 enfants et ne pas les voir pendant 3 semaines seraient totalement insurmontable...impossible...ce serait pire que tout." Crois moi, il vaut mieux ne pas voir ses enfants quelques semaines que de ne plus les voir du tout pour la simple et bonne raison que tout personne dépendant à l'alcool arrive avec les années dans la clochardise si il ne font rien, imagine le résultat DDASS famille d'accueil.

Tu as rendez-vous avec un addictologue ou un psychiatre ? c'est pas la même chose. je te conseil d'aller dans le service d'un hopital d'alcooligie et de voir un addictologue.

En ce qui concerne les cours de ZUMBA La pratique de cette activité permettrait la perte et le maintien d'un poids santé. ça n'a rien à voir, mais pourquoi pas car faire une activité physique c'est très efficace pour le corps et mieux dans sa tête mais ne changera rien au problême de dépendance. Essaie, je me répète, de faire une cure et de combler tes besoins, tes passions, le piano, pourquoi pas.

J'espère t'avoir apporté mon aide et te souhaite bon courage.
Hervé

Profil supprimé - 03/12/2013 à 23h18

bonsoir, toute nouvelle et lis et lis.... c'est dur d'en parler a son medecin traitant qd on habite un village;-( dur d'aller aux réunions quand on connait tout le monde. Certes cette maladie (puisqu'on le dit) reste honteuse, inavouable... mais je crois que la discussion peut etre le debut de la guérison. Nous nous punissons nous meme, mais aussi nous inquiétons nos proches, qui eux ne peuvent rien faire. Notre décision nous appartient, il faut etre maitre de sa vie blunk moi, perso j'ai aussi du mal

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