Moderateur - 09/10/2015 à 11h01

Bonjour,

Il est dommage que vous n'ayez personne à qui vous puissiez en parler. Il y a peut-être un peu de culpabilité de votre part et cela peut empêcher que vous vouliez en parler. Cependant un professionnel compétent ne vous jugera pas, ainsi qu'un groupe de parole et d'entraide. Cassez, au-delà de ces forums, votre solitude sur le fait que vous buvez. Dans le lien aux autres et en en parlant vous trouverez bien plus de ressources que ce que vous pouvez mobiliser par vous-même.

Il existe plusieurs associations d'anciens buveurs comme Alcooliques Anonymes, Vie Libre, Alcool Assistance, La Fédération nationale "Joie et Santé", la Croix bleue, etc. Ces associations sont un bon soutien pour arrêter de boire et ont des implantations très locales parfois. Je vous invite à rechercher leurs sites sur Internet ou à vous adresser à un Centre de soins, d'accompagnement et de prévention des addictions (Csapa) de votre département qui pourra peut-être vous informer sur les associations présentes localement.

La solitude, le changement de statut, votre obligation à vous occuper de votre mari dépendant de vous : autant de bonnes raisons de boire ! Mettre en place des activités comme vous le faites et déjà un très bonne idée. Faites-vous aider aussi, peut-être, dans l'aide que vous apportez à votre mari pour vous soulager un peu.

Bon courage,

le modérateur.

Profil supprimé - 12/10/2015 à 12h02

Bonjour anso

Comme le souligne le modérateur, l'idéal serait de trouver de l'aide ou au moins la possibilité de se confier à quelqu'un(e).
Car s'occuper d'une personne en difficulté physique, psychologique, c'est usant pour l'aidant, j'ai connu ça pour ma mère et un oncle qui avait alzheimer.

Il faut à tout prix trouver un peu de soutien, et même pouvoir "s'échapper" quelques heures pour pratiquer un loisir en laissant ton mari entre de bonnes mains, et que tu sois donc l'esprit tranquille.

Allez courage

Pat

Profil supprimé - 17/10/2015 à 22h13

merci de ce soutien ,j arrive a m' échapper une heure pour faire du yoga parce que c est juste a cote de mon domicile j avoue que ca me fait du bien mais ne résoud pas mon probleme

j aimerai effectivement trouver un professionnel qui m aide

je vais chercher si je trouve une association proche de chez moi, malheureusement ces associations se réunissent le soir et la encore je ne peux pas.

Mais je n abandonne pas , il faut que ca cesse pour moi et ma famille.
merci

Profil supprimé - 18/10/2015 à 21h54

j ai vu toutes les associations indiquées par le moderateur rien n existe autour de chez moi ou du moins suffisamant pres pour que je m 'y rende dans un temps réduit

je dois être présente auprès de mon conjoint matin midi et soir pour prise de medocs et repas , il n accepte aucune aide de personne.

de ce fait je suis seule avec mon probleme , je vais essayer de mettre en place une regle de vie de facon a diminuer voir arreter.

je ne vois pas ou je je pourrai trouver du soutien a moins de resider dans des grandes villes .
ce soir je suis desesperee

Moderateur - 19/10/2015 à 11h56

Bonjour Anso,

Vous mettre des règles de vie peut être une bonne idée mais dans l'échange avec un tiers elles seront plus renforcées que si vous vous auto-persuadez seule qu'il faut suivre ces règles. En effet, au bout d'un moment on se fatigue des contraintes que l'on se met si on ne peut en rendre compte à personne, si on n'est pas encouragé et si on n'a pas de récompense des efforts que l'on fait. Encore une fois l'échange avec un tiers, professionnel ou non, me semble important.

Je vous encourage à contacter toute de même les associations "pas suffisamment proche". En effet ces associations de bénévoles n'ont pas forcément que des personnes qui vivent à proximité de la réunion. Il peut tout à fait y avoir dans leur groupe des personnes qui vivent proche de chez vous et qui pourraient au moins vous rendre visite. Cela se fait, notamment dans les départements ruraux. Ce genre de parrainage est un premier pas. Interrogez-les tout de même.

Par ailleurs vous est-il possible de rechercher les professions d'aide en santé qui existent proches de chez vous ? En en faisant la liste il y aura peut-être une profession qui émergera, susceptible de vous aider plus que d'autres.

Enfin, même s'il est loin je vous encourage aussi à prendre contact, ne serait-ce que téléphonique, avec le ou les Csapa de votre département. Un Csapa est susceptible de participer à un réseau de professionnels et de connaître des interlocuteurs de proximité pour vous. Exprimez-leur votre problème (isolement, horaires contraints et faibles possibilités de déplacement) et votre besoin d'être aidée pour arrêter de boire ou diminuer.

Bon courage,

le modérateur.

Profil supprimé - 19/10/2015 à 21h42

en effet si je pouvais avoir un contact avec une personne abstinente même non professionnelle , ca m aiderai.
que je pourrai voir pendant les quelques heures que je peux me liberer.

je vais tel au csapa le plus proche.

merci je suis sans arret sous pression, enervée, mon mari est un malade difficile a gerer , surtout qu' il est dans le deni de ces troubles .

quel subtitut a l alcool pour me detendre, je ne tiens pas a prendre des médocs , voila des annees que je vis avec ca pour mon conjoint.

Ma consommation es de 6 bieres legeres par jour , jamais d autres alcool.Je tiens toujours a ne depasser cette dose , mais cette consommation est devenue trop, habituelle et dangereuse .
merci de votre aide et vos conseils

Profil supprimé - 23/10/2015 à 21h25

j ai tout essaye tel partout rien ne correspond a mon temps libre que je peux prendre tout en m occupant de mon mari malade .

j ai decide donc d arreter seule puisque telle est ma position, avec votre aide et vos conseils tout au long de ce sevrage

aujourh, ui donc j ai diminué 1/3 ma consommation , j ai donc bu 2 bieres. au lieu de six sans aucun problèmes et bu beaucoup d eau.

j en ai plus a la maison .

Mon medecin traitant m avait donne il y a quelque temps du lysanxia lorsque j etais tres inquiete pour mon mari que je n avais pas pris

je vais m aider de ce medoc pendant une dizaine de jour 10mg matin et 10mg le soir il me semble que c est bien
c est la posologie minima que j ai vu sur le net.

bien sur le sevrage est une bonne chose , mais il faut tenir et c est la que je compte sur vous
d ecrire sur ce forum me fait du bien et j ai l impression d etre moins seule

merci et a bientot

Profil supprimé - 26/10/2015 à 11h57

Salut Anso,
Bravo, c super bien de diviser ta conso par 3 ! continue Courage

Moderateur - 26/10/2015 à 12h17

Bonjour Anso,

C'est une bonne nouvelle que passer à deux bières au lieu de six se soit fait pour vous sans difficulté. Il va falloir voir dans le temps comment cela se passe mais c'est déjà un cap de franchi.

C'est une bonne idée aussi de ne plus en avoir à la maison.

Venez nous raconter comment ça se passer. Nous allons rester à votre écoute. Allez, bon courage !!

Cordialement,

le modérateur.