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bohemien, la spirale d'un épicurien

Par Profil supprimé

23 réponses


Profil supprimé - 06/02/2018 à 19h52

Bonsoir jeanjoseph,

J'ai entraîné ma compagne aussi dans l'alcool et notre couple ne tient plus du tout, elle va régulièrement consulter un addictologue, je suis seul aussi et je me rattrape sur la boisson mais tous les jours alors que je déteste ça.. samedi je vais me bouger à une réunion AA près de chez moi.

si tu veux on peut entrer en contact et discuter

bien à toi.

Profil supprimé - 19/07/2018 à 11h13

Bonjour,

Et bien un an après, le bilan est le même, 14 bières de 25cl à 4,5% tous les jours après le boulot, une sale routine.. pourtant la journée je bois beaucoup d'eau, je suis irréprochable sur mon alimentation, je prends beaucoup de complément alimentaire (vitamine c, zinc, magnésium, etc...) mais y a toujours ce vice qui me détruit à petit feu...

HELP

Profil supprimé - 19/07/2018 à 13h22

Bonjour,

J ai lu ton fil et en fait je ne trouve pas que le bilan soit le meme happy

Il semble y avoir une evolution dans la consommation d alcool et puis de ton cote tu as peut etre pu experiementer un verre ou deux juste lors d un bon repas. Tu as du ressentir en toi ce que ca faisait, si c etait difficile a tenir. Tu as vu un addicto aussi.
Tout ca ce n est pas rien.
L augmentation de la conso et ca, ca peut participer au fait qu un jour tu te dises, ok je suis accro a une came et la je veux l arreter.

Tu trouveras dans le fil sur les"choses qui nous ont aidees a arreter"un doc qui explique le phenomene d addiction. Ca permet de comprendre que la gestion de la conso apres le premier verre est quasi impossible a partir du moment ou nous avons des comportements addictifs.

Certains medocs permettent d aider a ca ( pour moi cela n existait pas mais je ne regrette pas happy), et en tout cas il vaut mieux preparer un eventuel arret, l encadrer. Tu pourras trouver des conseils ici, et peut etre joindre un centre specialisé quand le moment sera venu.

C est possible d arreter, c est pas evident au debut mais ca vaut la peine!

Profil supprimé - 19/07/2018 à 16h54

Bonjour Bohémien75
Je ne sais pas de quelle manière vous travaillez (intérim, CDD, CDI) et quel est votre rapport avec votre employeur (s'il est bon ou mauvais).
Arrivez-vous à faire correctement votre boulot dans ces conditions ?
Avez-vous un médecin généraliste auquel vous pourriez parler de cela ?
En fait, j'imagine que sans une aide médicale strictement encadrée, ça risque d'être dur, qu'en pensez vous ?
Votre médecin pourrait vous prescrire un arrêt de travail sur une durée suffisamment longue (sans que cela n'ait de mauvais impact sur votre relation avec votre employeur - avec certains patrons suffisamment intelligents et humains, on peut parler, avec d'autres, complètement cons et rigides, il vaut mieux éviter et ne rien dévoiler de son état de santé) pour que vous puissiez être "hospitalisé" de manière à ce que l'on prenne soin de vous en vous prenant en charge, dans un cadre autre que votre "chez vous".
J'ai entendu dire que les hospitalisations de ce type ne sont pas forcément agréables mais je ferai ça à votre place puisque seul, et selon le fil de la discussion, vous n'y parvenez pas (et bien entendu, personne ne peut vous en vouloir ou vous juger sur ça).
Si vous êtes suffisamment clair voyant pour voir que votre état se dégrade (la santé notamment), il faut vraiment faire quelque chose et pas que des mots pour le coup, mais passer à l'action trouvant une méthode de soin médicalisée qui s'accompagnera certainement d'une aide psychologique.
Etes vous entouré par des amis ou de la famille qui aurait une opinion à ce sujet, une solution d'aide pour vous ?
Allez, il faut que vous vous en sortiez.
Continuez à prendre vos vitamines - ça ne peut pas vous faire de mal au contraire, mais ce n'est pas le remède malheureusement.
Ce n'est simple, je le sais très bien.
Espérant avoir de vos nouvelles;
Il n'y a que vous qui puissiez prendre la bonne décision pour vous
A bientôt ;

Profil supprimé - 19/07/2018 à 19h15

Bonjour,
De ce que j'ai pu constater les médecin généraliste n'aide pas sur ces problèmes. En tout cas pas ceux que j'ai rencontrés.
J'étais dans une consommation très complexe a gérer, il m'arrivait souvent de boire dès le matin au réveil pus forcement toute la journée. Ca faisait des périodes entière sans lucidité. Parfois trois jours, une semaine. un jour ou deux d’arrêt plus souvent beaucoup d'alcool le soir. Je vous laisse imaginer les problèmes que j'ai du gérer dans mon travail ou ma vie de famille.
La consommation c'était au minimum 2L de bière à 8,6 le soir et sur une journée le plus souvent 1 Litre de Whisky avec quelques bières.
Aujourd’hui ça fait un peu plus de 7 mois sans boire. Avec un faux pas il y a trois mois. La vie est très différente maintenant, bien plus belle.
L'accompagnement d'un addictologue est un vrai support.
Même avec une motivation très forte j'ai fini par rechuter sans un accompagnement.
Je ne sais pas trop quel message porter, mais c'est possible de sortir de l'enfer de la consommation d'Alcool.
En tout cas, je pense que plus on attends et plus en risque de s'enfoncer. Tôt ou tard cela ne fera qu'amener d'autres problèmes qui s'ajouteront à ceux qu'on a déjà.
Bien sur, il faut trouver le bon moment, mais pour mon cas en arrêtant un ou 2 ans plus tôt, je ne serai pas tombé si bas avec autant de problèmes. Donc mon conseil serai de pas trop attendre.
Bon courage

Profil supprimé - 24/07/2018 à 11h16

Bonjour,

Merci pour vos interventions, je travail en cdi, mon rapport est très bien avec mon employeur, j'arrive à faire mon boulot car je me limite à 14 bières à 4,5%, je me couche tôt et me réveil pour avoir le temps de récupérer un peu le matin, je me bourre à la vitamine dès le matin et je bois beaucoup d'eau, j'arrive au travail plutôt propre...malheureusement je crois que ça me fait plus rien, ou alors j'ai trouvé le juste équilibre pour avoir ma dose et pas détruire ma journée du lendemain..

J'en ai parlé avec plusieurs médecins mais je pense avant tout qu'il faut que ça vienne de nous.. parlé, se lâcher, attendre des solutions miracles à travers des médocs ou autre, si on a pas la volonté on fonce droit dans un mur..

Ca m'arrive de ne pas boire aussi pendant 2/3jrs, je sens tout de suite que la qualité de vie est meilleurs, ça m'arrive aussi pendant un mois de ne pas boire (le jeûne..) je pense que j'ai installé une mauvaise habitude..

Je reste optimiste et souriant à la vie, je sais que j'y arriverai, je connais mes habitudes et mes faiblesses..

Profil supprimé - 24/07/2018 à 23h15

Je bois a peu près la même quantité. .. un jour sur 2.... vu que le lendemain je suis raid au boulot le soir je rentre le dors. Et le lendemain je remet ça.
Lundi prochain je vais a ma première réunion. J en ai trouvé une pas loin de chez moi. Je pourrai y aller que pendant mes congés. Alors je vais sauter le pas.
3 ème jour sans boir la. C est sur. J ai vraiment envie d alcool la... bon courage a toi bohemien75

Profil supprimé - 27/07/2018 à 10h48

Bonjour Jean Joseph,

Merci pour ton message,

Comme je disais il faut réellement avoir envie d'arrêter, on ne peut tout miser sur l'appuie d'une formule magique, effectivement le corps médical fait extrêmement la bonne démarche de nous accompagner mais c'est au sujet avant tout de décider de s'en sortir.. perso des fois j'aime bien boire un coup quand je n'ai pas bu de la semaine, quand j'ai fait du sport toute la semaine, j'aime bien me relaxer le samedi soir même si je bois beaucoup, le hic c'est que maintenant pour la moindre émotion, ennuie ou autre je saute sur la bière...

Il faut connaître ses faiblesses, il faut savoir pourquoi on boit, tu vois dans mon cas, j'étais très longtemps adictique à la pornographie, addiction autant catastrophique moralement que l'alcool... je me réfugiais dedans.. et avec le temps j'ai remplacé ça avec l'alcool.. qui elle tue et moralement et physiquement et financièrement !

L'entourage joue beaucoup aussi, malheureusement j'ai entraîné ma compagne dedans, elle est suive, quelques sevrages et rechutes mais elle tient.. tu vois je bois aussi parce que je sais qu'avec je n'ai plus d'avenir avec elle, tu vois il faut évoluer dans quelque chose de sein autour de soit pour éviter la déprime et la rechute...

Il y a un gros travail sur soit même, il faut se connaitre et reconnaître ses faiblesses, il faut accepter tout ça, il faut s'y habituer, se déconditionner, se reprogrammer, apprendre la patience, se dire que nous aussi avons le droit d'être heureux, il faut pardonner au passer, accepter le présent et construire son futur..

De belles phrases effectivement mais mûrement réfléchi pendant mes soirées d'ivresses.. mes réveils en vrac, mes longues réflexions.. mes périodes hautes, mes périodes basses.. mes moments de croyance.. mes moments de dérive...

Patience et force !

Profil supprimé - 27/07/2018 à 12h24

Bonjour a tous ,
Je suis femme d'un alcoolique , et je cherche de l'aide et des réponses.
Il n'assume pas sa maladie , il dit juste que c'est un "gros défaut"...
il n'arrive pas a s arrêter ne serait ce qu une journée et il boit 8 bières fortes par jour en moyenne (1à les wk)
Saoul il est horrible avec moi et son entourage proche. Insulte , culpabilisations , etc...
Il dit aussi n'avoir pas de libido , ne plus me désirer .
Est ce que ces comportements vous arrives parfois ?
Comment faire pour le convaincre de se faire aider ?
Merci a tous et courage

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