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Suis je alcoolique avec 3 verres de vin par jour?

Par Profil supprimé

27 réponses


Olivier 54150 - 20/04/2017 à 20h07

Géraldine Sophie
Je trouve vraiment super de réfléchir comme ça sur sa conso si tôt. Pour moi le seul hic dans votre histoire c’est le “tout les jours” et le grand problème de la peur, la culpabilité et le regard des autres. Plus vous allez penser que vous éte alcoolique, plus vous risquez de le devenir. (nous somme ce que nous pensons. wayne dyer.) Cassé juste ce petit cercle vicieux et ne consommez pas pendant quelque jours, puis dix, puis 20...à votre rythme. Pas de prise de tête. Vous connaissez les dangers du produit, c’est super. Je dit pas tout les jours, et voilà.
Bonne continuation.
Olivier

Profil supprimé - 20/04/2017 à 22h36

Bonsoir Géraldine,

A défaut de franchir la porte d'un local A.A. je te mets ci-dessous le lien d'une brochure qui m'a bien aidée à mes débuts d'abstinence et dans laquelle j'aime encore parfois me replonger . Tu y trouveras pas mal de réponses à tes questions ainsi que d'excellentes suggestions . Conserver ce lien dans tes favoris serait une sage décision :



http://www.ama.lu/docs/AA_Vivre_sobre.pdf

Bonne continuation à toi .

salmiot1

Profil supprimé - 21/04/2017 à 15h39

Bonjour Geraldine,

Ce message porteur de positif fait du bien happy
Je pense aussi que la nuance est plus importante qu il n y parait pour un tas de raison. Mais la je retiens qu elle te permet d avancer un peu sur la comprehension de ce qui t arrive et ca me va happy
Cela dit la dependance n empeche pas l accoutumance, les dangers physiques, et l augmentation ou non de la conso tient quand meme sur un fil. Si a ce jour, ce que je ne te souhaite pas, quelque chose se dereglait dans les equilibres que tu as, alors l alcool pourrait etre le refuge a cette augmentation de stress, de problemes. Et tu verrais alors les doses necessaires au bie etre augmenter grandement...

Mais pourquoi est-ce toujours le soir que je ressens cette envie de boire un verre?

Je pense qu il y peut y avoir plusieurs raisons a cela. Deja ce psychotrope est puissant, donc dependant ou addicte l envie se fait sentir de maniere forte. L alcool par la dopamine joue sur les circuits d apprentissage et de recompense. Le cerveau, le corps ont appris que ce moment d alcoolisation etait bon. Alors au reveil leurs demandes sont deja la, le cerveau s assure que tu as bien planifié ce moment de plaisir. Comme tu dois quand meme assimiler ces prises comme un relachement et que tu peux encore d une certaine maniere gerer ta forme de consommation, tu ne consommes pas au boulot, la journee.
L alcool a vraiment cet effet anxyolitique alors peut etre que ce moment chez toi correspond a un sas qui te permet de faire tomber la pression dun travail ou justement tu es dans le speed.
De plus notre societe est generatrice de stress, de pression. J ai vu une etude ou rien que l attente de l affichage d une page internet procure une montee de stress chez la plupart des gens ^^
Ca peut etre une forme de moment pour toi, ou tu as l impression de prendre un temps pour toi.
Apres plus inconsciemment il peut y avoir aussi la pression d etre mere, femme, la sensation de la venue de la nuit( j y ressentais un spleen bizarre, peut etre que d autres aussi). Je sais pas je trouve que c est un moment ou on se retrouve face a soi meme...
Enfin voila les raisons possibles qui me viennent la a l esprit.

Il y a des pensees que tu pourras apprendre a gerer, car il est possible d en etre le temoin, de les faire se dissoudre, mais la tu risques d etre confrontee a une envie qui ne passe pas par la forme pensee. La vision, l odeur, l evocation de l alcool peut en donner directement envie au debut.
Pour gerer ces envies je te conseille le document que te propose Salmiot, beaucoup d idee sont a utiliser. Tu peux aussi regarder sur le net des techniques de respiration, tu peux prevoir des activites avec tes enfants. Enfin toutes choses qui vont faire que ton esprit ne soit pas pris dans ce tourbillon d envies. Et plutot des choses tournees vers l action au debut.
Mais il y a des reactions chimiques qui vont changer dans le cerveau alors cela peut te sembler difficile un temps de ressentir du gout aux choses, aussi si tout ca ne suffit pas, ne te dis pas que tu es trop nulle, que tu ais sans volonté, ce sera juste le signe que ta dependance demande un peu de suivi au debut.

N hesites pas poser des questions si tu en ressens le besoin et courage, ta reaction face a ce souci est deja un premier pas super important.

Profil supprimé - 21/04/2017 à 16h21

@ Salmiot,
Oui je t accorde que meme si c est simplifie ca reste du langage un peu scientifique happy
Peut etre que dans ta vie, ici, sur d autres forums tu as deja pu percevoir cette difference entre dependance et addiction. Si nous faisions une soiree en etant encore consommateur avec Geraldine, peut etre s arreterait elle a quelques verres alors que nous la bouteille y passerait et la suivante aussi. Et ce n est pas parce que nous sommes des hommes gros buveurs. C est parce que chez nous ca a quelque chose de compulsif, y a pas de off au robinet.
Ca n empeche pas qu elle aussi va etre en recherche de son etat "relaxant", elle aussi va connaitre le manque, va avoir une grande envie de ce premier verre et de ceux qui l ameneront a l etat voulu.
Cette difference est visible quand ils regardent les reactions du cerveau au scanner ou irm.

Je pense que beaucoup de monde( 75% des consommateurs reguliers en fait), tout ceux qui ne sont pas addictes ne peuvent pas se retrouver facilement dans la description que l on fait d un alcoolique. Car on decrit juste un comportement addictif, on ne parle pas de dependance. Ca evite de dire que l alcool est une drogue comme les autres. Ca permet de dire que que ceux qui ont un probleme sont des malades alcooliques, et que tout ceux qui consomment comme Geraldine par exemple n ont aucun souci, et peuvent continuer sans reflechir.
Car si l on est dependant je ne crois pas que ca soit une maladie, c est juste un des effets de presque tous les psychotropes. Ca change les secretions d hormones liees a l apprentissage, a la sensation de bien etre, donc ca cree un manque quand il y en a pas. Et ca c est pour tout le monde.
Et pour l addiction, l alcool n est que le revelateur d un autre probleme. D ailleurs on peut avoir avec des comportements addictifs sur d autres choses, le chocolat, l affectif, les prises de risques, d autres psychotropes. Dans les causes de l addiction on peut retrouver des" maladies" si tu veux, mais en soit ne pas gerer sa consommation de drogue, et la precisemment d alcool n en est pas une pour moi. Si tu veux je suis hypersensible et j ai arrete la consommation d une drogue qui me detruisait, mais pas malade alcoolique. Ce terme justifie en fait que consommer une drogue est une norme, et que ce qui est anormal c est de ne pas le gerer. Et bien cette norme n est pas la mienne... happy
Et si tu penses que les consommateurs moderes et reguliers gerent parfaitement, et leur conso et leur manque, imagines les en rando avec toi 4/5 jours, pas un truc qui tue physiquement, une marche plutot facile, et sans alcool. Ne crois tu pas que le soir a l heure de l apero ca va tirailler un peu du cote des envies? Ne crois tu pas qu il va t y avoir des tensions, des gens qui tirent la gueule pour rien, demotivés?
C est un exemple mais propose juste autour de toi une semaine sans alcool et tu verras chez beaucoup de ces consommateurs une fuite du sujet happy

Et puis cela veut dire qu a vie on va etre, par cette definition, lies a une drogue que l on a radié de nos vies, et dont on veut se detacher?
Ca rassure surtout les autres... happy

Enfin tu vois cette petite nuance a des implications multiples et peut aider a se detacher encore un peu plus de l alcool.

J espere que cela a ete un peu plus clair... happy
Bonne journee a toi


Profil supprimé - 21/04/2017 à 16h30

Bonjour à vous 3,
Merci encore pour votre écoute et vos conseils. Je chemine doucement. Je regarde et j'écoute en moi ce que je ressens . Hier soir je n'ai pas bu et ça ne m'a pas manqué. Le jeudi, je fais de la danse africaine. Un véritable exutoire!! Je sors de ce cours pleine d'énergie et de pensées positives. En rentrant, j'ai préparé une belle salade pour mon homme et moi et nous avons dîné tous les 2 devant le débat télévisé après avoir couché les enfants. Et bien il y avait une bouteille de rosé sur la table, mon homme s'est servi un verre et moi.... rien!! J'étais trop fière! Bon je sais que je dois faire extrêmement attention à ce sentiment d'exaltation (Salmiot1 j'ai commencé à lire le doc). Et j'ai lu aussi qu'il était bon de se servir du plan des 24h! Top départ depuis hier. Mais je redoute le WE. Le vendredi, c'est apéro, relâche après la semaine de travail. Même si je ne me mets pas la tête à l'envers, l'habitude est prise. Et ce qui me fait hurler (intérieurement...), ce sont mes enfants qui me disent lorsque je vais les chercher à l'école le vendredi soir, "c'est vendredi, c'est apéro". Pour eux cela signifie, oasis, chips et saucisson devant un petit dessin animé. Mais ils ont déjà associé ce moment au verre de vin de maman. La honte!!!

J'ai lu aussi qu'il ne fallait pas avoir honte: que je devais apprendre à ne pas en faire un sujet de rumination, de rengaine, de lamentation. Bon mais je ne sais toujours pas si je suis alcoolique ou si je suis une buveuse sociale, modérée, normale! Bon en fait je crois que je me situe entre les 2. Flo66, j'entends quand tu écris "Cela dit la dépendance n empêche pas l accoutumance, les dangers physiques, et l augmentation ou non de la conso tient quand même sur un fil".
Alors je vais me concentrer sur ce 1er verre à éviter à tout prix: je vais courir, lire des histoires, cuisiner, écouter de la musique, boire de l'eau, du thé vert, un déca.... Bref, comme me conseille Olivier "Cassé juste ce petit cercle vicieux et ne consommez pas pendant quelque jours, puis dix, puis 20...à votre rythme".

Je vous ai raconté pourquoi j'étais venu sur ce forum?
La semaine dernière une ancienne collègue de boulot reconvertie dans le relooking de meuble est venu chercher un miroir pour le repeindre. C'est un miroir style Henri 2 qui fait partie d'une salle à manger. Il nous vient de l'arrière grand-mère de mon mari. Elle avait acheté sa salle à manger fin 19eme avec des tickets de rationnement. Bon voilà pour la petite histoire, juste pour que vous compreniez que nous y tenons beaucoup.
Donc cette ancienne collègue arrive, nous prenons un café sur la terrasse et elle me dit qu'elle a beaucoup grossi à cause des anti dépresseurs. Je lui dit que moi aussi pareil. Ils m'ont fait gonfler. Et j'ajoute ça plus les 3 verres de vin par jour. Et là, elle m'a regardé droit dans les yeux et s'est exclamé: "mais tu es alcoolique!" Ça faisait des mois que je ne l'avais pas vu, elle était là à ma table avec son chéri et le mien et j'ai eu une de ces hontes!!!! Et c'est comme ça que j'ai commencé à réfléchir sur ma consommation, pourquoi je consommais, comment, quand, avec qui!!!!
Je ne veux pas être malade, c'est à dire malade d'alcoolisme. Je ne veux pas car j'ai une tante qui l'est et je suis si triste de la voir comme ça, sans rien pouvoir faire.
J'étais fumeuse avant, il y a 11 ans. J'ai arrêté du jour au lendemain (après 3 tentatives quand même...). C'était juste après mon mariage. Je voulais un corps sain pour faire des enfants. J'ai réussi. Bien sûr 3 ou 4 fois dans l'année il m'arrive de prendre une clope, comme ça parce qu'il y a une ambiance, mais je l'écrase direct en général, je ne supporte plus le goût dans ma bouche et l'odeur sur mes doigts. J'aimerai que ce soit la même chose avec l'alcool.

je vous dirais lundi si j'ai tenu.....
Bon week-end à tous

Profil supprimé - 22/04/2017 à 18h43

Bonjour Geraldine,

ce sont mes enfants qui me disent lorsque je vais les chercher à l'école le vendredi soir, "c'est vendredi, c'est apéro". Pour eux cela signifie, oasis, chips et saucisson devant un petit dessin animé. Mais ils ont déjà associé ce moment au verre de vin de maman. La honte!!!

Sans jugement je te propose au autre regard sur la meme scene en enlevant juste deux mots, et en en rajoutant 3.

ce sont mes enfants qui me disent lorsque je vais les chercher à l'école le vendredi soir, "c'est vendredi, c'est apéro". Pour eux cela signifie (pour l instant) oasis, chips et saucisson devant un petit dessin animé. Mais ils ont déjà associé ce moment au verre de vin.


Tu sais je ne pense qu ils aient une image negative de ce verre de vin de maman, tu n as jamais etais ivre devant eux, et ils n ont de raison de penser alcool egal danger ou drogue. Ils l integrent par contre comme quelque chose de normal a l apero.... Cette honte est somme toute saine pour faire reagir, car elle montre l image que ce verre de vin te renvoie de toi. Au fond peut etre que l importance que tu portes a cette reflexion de tes enfants te montre qu interieurement cette conso te gene. Et ca c est bon pour avancer blunk


Bon mais je ne sais toujours pas si je suis alcoolique ou si je suis une buveuse sociale, modérée, normale!

Je vais toucher un peu peut etre tes prejuges et cela parfois empeche d avoir une lecture juste des mots, on se sent mis en cause et ce n est vraiment pas le but.
Il y a un exercice simple pour changer sa vision de l alcool. C est de le remplacer mentalement par ce que la societe nous montre comme drogue. Canabis, cocaine, extasy, hero fais ton choix. ( a haute dose, quand le foie ne peut plus degrader l ethanol, il se passe une transformation chimique dans le cerveau qui fait evoluer cette molecule vers une molecule proche des opiaces...).
Te poserais tu cette question avec une de ces drogues? Te demanderais tu si tu es cocainomane ou juste sniffeuse sociale, moderee et normale? happy
L alcool n est pas different de ces drogues de part le fait que c est un psychotrope, qu il cree dependance et addiction, accoutumance, maladies graves, deces. Je ne suis pas anti drogues, les repressions amenent plus de maux qu autre chose, mais avec mon regard d aujourd hui je sais que celle la est puissante et qu une consommation saine ne devrait se limiter qu a quelques fois par an.
Les questions vraiment objectives qu il faudrait se poser ce serait plus ou j en suis dans mon rapport a ce produit? Puis je m en passer quelques jours, le faire. Pour moi en fait le terme buveur social, normal ne fait que donner bonne conscience. Ils sont juste consommateurs, avec des equilibres de vie qui les rendront plus ou moins dependants. Malheureusement rares sont ceux qui le font en toute conscience...
Mais c est quoi en fait etre alcoolique, cocainomane, ou autre? C est etre impregne, dependant du produit au point de ne plus gerer sa vie, d en etre malade? Ou c est consommer ce produit regulierement, assez pour en etre dependant psychologiquement ou physiquement? Ou c est juste consommer?
C est vraiment une question happy


Bon en fait je crois que je me situe entre les 2. Flo66, j'entends quand tu écris "Cela dit la dépendance n empêche pas l accoutumance, les dangers physiques, et l augmentation ou non de la conso tient quand même sur un fil".

Oui, tu sais, dependant ou addicte, quand des equilibres de vie changent brusquement, que la conso augmente cela nous mene tous aux memes enfers. Dans un bar ou il y aurait 4/5 gros consommateurs, d une 50 aine d annees, a l oeil et a l oreille tu ne verrais pas de difference entre un dependant et un addicte.
Beaucoup de"juste"dependant peuvent se retrouver seul, en galere, dans un environnement qui n est plus le leur, avec un taf qui change, plus de responsabilites, plus d heures demandees, plus de pression. Et alors invariablement si il n y aucun regard dessus, si la deprime s installe un peu, la conso va augmenter.
Quand tu bois peu et que tu bois un gramme d alcool, un gramme se retrouve dans le sang, tu as l effet d un gramme. L alcool a la particularite de passer a travers les membranes des cellules. Quand tu bois regulierement le passage repeté des molecules d alcool a travers ces membranes les durcit. Du coup quand tu bois un grqmme il n y a plus que 0,8 qui passe. Et tu ne ressens plus l effet des un gramme. Si tu avais ce gramme dans un verre alors il t en faudra un autre pour ressentir la meme chose. Et quand la conso augmente par fuite, et que tu veux apaiser un stress, un mal etre, oublier, tu recherches un autre effet que juste le bien etre des premieres prises. Pour avoir cet effet tu bois plus et l alcool passe de moins en moins, n est plus gere par le foie et voila bienvenu dans un cycle vraiment merdique. Et la je te parle juste de l accoutumance, du phenomene physqiue, tout ce qui tient du manque augmente avec les doses. Tu vois ce que tu ressens en debut de journee? Ben c est de pire en pire jusqu a ne plus pouvoir tenir la journee sans boire. Et ca que tu sois dependant ou addicte... La chance pour toi c est que tu realises en ayant de bons equilibres qu il y a quelque chose qui cloche. C est vraiment positif ca blunk

Pour ma vision du "malade alcoolique" je te laisse voir mon mot pour Salmiot blunk
Je te souhaite oui d arriver a la meme conso que pour la clope, et qui sait au meme detachement ou "degout". Cependant essaies de ne pas trop voir ca comme un but ultime. Chaque pas que tu feras vers ca t apportera quelque chose et si tu ne te focalises que sur le but tu passeras a cote de ca. Tu adoptes deja des bonnes reflexions je trouve, sur l effet de la danse, des occupations, sur le regard que tu portes a ta conso, le fait de resister.. C est chouette tout ca, continue blunk

Profil supprimé - 23/04/2017 à 14h42

Bonjour,
Je voudrais modifier un peu ce que j ai dit hier sur ma vision d une conso "saine". Quand je parlais de quelques jours dans l annee je l ai fait avec ma vision de la conso, des verres qui menent a l ivresse. Pour juste un ou deux verres je pense qu il ne faut rien instaurer de regulier, ne pas prendre d habitude, jamais par fuite ou par douleur et separer ses prises de quelques jours, le temps que le corps se nettoie. Et ne pas dependre de ca pour sortir, faire la fete, surmonter des peurs. Pouvoir faire sans alcool tout ce que l on fait avec. Enfin tout pour eviter une dependance. Les paradis artificiels ont toujours un prix a payer...

Enfin si je pouvais avoir une memoire de cette vie dans une autre c est comme ca que je ferais happy ( en fait non, si vraiment je me souvenais de tout, je n y toucherais pas happy )

Et quand je parlais de repression je voulais dire interdiction, prohibition.

Voila, voila, bonne journee a tous.

Profil supprimé - 27/04/2017 à 14h47

Bonjour,
Alors me revoilà après quelques jours sans nouvelles.
En réalité j'avais beaucoup de boulot, plus une formation.

Je voudrais tout d'abord vous dire que je me sens mieux, voir même, bien. Premièrement parce que j'ai pu rester 2 ou 3 jours sans toucher un verre et sans que j'en ressente le manque. Deuxièmement parce que je me suis du coup remise à fond au sport et que j'éprouve une réelle satisfaction personnelle et de la fierté.
Samedi soir, mon mari et moi sommes sortis dans un bar à vin et à tapas! J'ai bu 3 verres de Mercurey entre 20h30 et minuit 1/2. Et j'ai ressenti l'ivresse! Je m'en suis voulue d'avoir craqué au lieu de me contenter d'1 verre voir aucun (ne jamais toucher au 1er....).
J'ai rebu dimanche avec des amis et mardi avec d'autres amis. En fait les occasions pour plonger ou replonger sont si fréquentes que je comprends seulement maintenant vos mises en garde.
L'alcool fait tellement partie de la "culture", du "savoir vivre", du "savoir recevoir", il est tellement ancré dans nos mœurs comme en faire valoir à la convivialité que lutter est très difficile.
Et surtout quand on refuse ce fameux vers de vin (ou autre) les réflexions fusent. Par exemple, mardi, quand des copains sont passés avec une bouteille de vin et que j'ai informé que je levais le pied, l'un d'eux m'a répondu: "et même ce soir?" sous entendu, "avec nous c'est pas pareil, tu peux pas, si tu bois pas, c'est pas toi...". Ça c'est révoltant, car c'est avec ce genre de réflexion que notre addiction (ou dépendance, ou penchant, on l'appelle comme on veut) nous arrive comme une gifle en plein visage, comme un crachat!!!
Donc maintenant que j'ai ouvert les yeux et que je me suis posé les bonnes questions sur ma consommation, que j'ai pris des décisions pour aller mieux, je vais devoir aussi lutter contre les idées reçues des autres. C'est une dimension que je n'avais pas encore mesuré.

Je chemine, lentement.
A bientôt

Olivier 54150 - 27/04/2017 à 18h39

Je voudrais réagir à la question que pose Flo: C’est quoi être alcoolique ?
Voilà une question que je suis très souvent posé.

Boire 3 verres par jour ou 10 le vendredi, ne pas pouvoir s’en passer une journée ou une semaine, en être malade, ne pas le supporter, ou trop bien le supporter, n’en chercher que l'ivresse ou son réconfort…?

Hormis les chiffres de l’oms qui disent pas plus de 3 verres par jour ou 21 par semaine pour les hommes et 2 et 14 pour les femmes qui peuvent prévenir comme un message d’alerte si dépassement, qui se fit vraiment à ces chiffres pour gérer sa consommation ?
Sans parler de dépendance, un corps n’est pas un autre et les effets sur la santé varient d’autant. (tout le monde connaît des histoires genre un grand père qui a bu toute sa vie et mort à 95 ans, et une autre personne qui ne buvait pas qui ne fumait pas et mort d’une cirrhose à 40 ans…) soit.

J’en suis venu donc à penser qu’un alcoolique et tout simplement une personne dont le vie et incompatible avec le produit. C’est quand on ne peut plus vivre avec. Lorsque l’alcool devient une source de problèmes physique ou psychologique répétée.
Faire des comparaisons de consommation avec d’autre pour trouver des réponses n’a pas de sens, chacun est différent.
Mr Pierre Veissière (psychosociologue) nous dit:
“Ce que les gens ne voient pas d'emblée, ni les abstinents de fraîche date, ni le reste de la société, c'est qu'être alcoolique à vie est plus proche de la bénédiction que de la calamité. L'alcoolique qui durablement ne boit pas d'alcool, peut se rétablir dans tous les autres aspects de son existence et, souvent, avoir une vie meilleure que dans la partie alcoolisée. L'abstinence est le passage obligé qui lui permet de reconquérir qualité de vie, liberté, bien-être.

Mais, pour l'instant, l'image déplorable de l'abstinence occulte encore souvent cette perspective.”

Bonne continuation. Oliv

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