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Le moment ou jamais

Par Profil supprimé

42 réponses


Profil supprimé - 27/07/2017 à 18h30

Ca m enerve parce que ca peut se resumer a ca oui happy

Oliv c est le sommet de l escalier, j essaie de faire quelques marches pour y arriver, jme plante dans les plans, ca fait des detours, mais bon a nous deux t as une idee du chemin blunk

Courage Mouette

Profil supprimé - 02/11/2017 à 09h49

Bonjour à tous,

Je réponds à ce fil de discussion car je suis aussi en phase d'arrêt et je me suis sentis vraiment proche de ce que décrivait Mouette. A la seule différence, que j'avais dépassé le stade de l'alcool festif de mouette. J'étais passé dans l'alcool "nécessaire". Par contre, je ressents beaucoup de chôses identiques dans la phase arrêt.
J'ai trente ans et aujourd'hui j'entame mon sixième jour sans alcool. L'alcool fait partie de ma vie depuis que j'ai dix-huit ans. Il est resté un moment festif, mais festifs avec excés. Je dirais jusqu'à mes vingt ans. Après, je pense que j'étais déjà au stade de la dépendance (Je me souviens d'une nuit à tourner à l'Irish Coffe tout seul pour rendre un projet de Trois semaine en une nuit, ça avait fonctionner et j'avais eu une excellente note). Je pense que depuis cette nuit là, j'ai associé l'alcool à une sensation de "ça me rends fort et ça m'aide à tout affronter). A vingt et un an, mon petit frère de 14 ans c'est suicidé. J'ai enterré ou murer mon chagrin encore plus dans l'alcool. J'ai consommé de plus en plus en soirée. Il fallait que je sois en Black Out total le plus tôt possible. Le problème c'est que les soirées commençait à 13h00 pour finir à 4,5 Heures du matin (des fois plus tard). J'ai commencé à boire tout seul vers l'age de 22 ans.
J'ai perdu deux fois le permis, conduit sans permis... J'ai failli aller en prison, mais je n'ai pris que du sursis. Mais rien ne fait arréter de boire même pas la peur de la justice (cette peur a même fait empirer les chôses).
Je me suis mariè ( Je suis avec ma femme depuis que j'ai l'age de 18 ans). Forcément, je me rappelle pas la fin de mon mariage, comme tous les mariages auquel j'ai participé. Bah oui vers la trentaine, c'est les derniers moment festifs...
J'étais au stade d'aller au bar tout seul (à pied) et m'enquiller 15 ricard en une heure. Mentir à tout le monde sur ma
consommation d'alcool (et à moi-même). J'ai repoussé la date de mon arrêt en permanence (tout en essayant plusieurs fois d'arréter). Mais sans avoir de déclic.
Aujourd'hui, je pense que j'ai eu un déclic intérieur. Je me sens prêt. Mais j'ai peur de l'inconnu. C'est bizarre. Je n'arrive pas à me projeter dans 6 mois sans alcool. Je me dit "OK c'est bien ça fait 6 jours mais de toute façon tu vas rechuter".
Je suis désole de méler mon histoire à ce fil de discussion mais je suis venu plein de fois sur le forum pendant mes multiples phases d'arrêt. Et ce fil de discussion m'a vraiment touché je me suis senti proche des sentiments de mouette.
Voilà.

Profil supprimé - 02/11/2017 à 17h18

Bonjour,

Cela demande un peu de temps pour retrouver des equilibres, souvent l alcool augmente un etat depressif, l arret peut faire ressortir tout ca, faire emergé des choses douloureuses.
Mais elles sont la aussi avec l alcool...

Il y a une partie a vivre au jour le jour, mais effectivement cela peut etre pas mal de chercher quelques projections. Surtout si professionellement ca s est degradé aussi. Organiser un peu sa vie sans alcool est utile.
Et je crois que la premiere chose a faire est de s occuper de soi.

Si tu ne ressens rien, tout te semble plat, difficile, si tu prends des gros coups de downs qui te ramenent a l envie de boire n hesite pas a reconnaitre un etat depressif et fais en sorte de le soigner.
Si tu ressens des pics d anxiete tres forts, trouve tes trucs pour les calmer, ils sont facteurs de reprises.

Si le passé ressort en boucle violemment, ne reste pas seul avec ces sensations, fais sortir ce qu il y a sortir. Tu peux trouver de l ecoute dans les centres ou assos specialises, avec des groupes de paroles.

Et si le mot sensible te correspond, prends le en compte.

Ce que sera ta vie sans alcool dans 6 mois je ne sais pas, mais tu peux faire chacun de ces pas vers toi, c est renaitre arreter de boire, c est pas facile, facile au debut. Tu trouveras chaque jour un peu plus de lucidite, de vie. Les reprises ne sont pas une fatalite, ni une catastrophe absolue, je trouve que cela montre juste ce que l alcool vient proteger en nous, ce que l on a a "travailler"pour que la prochaine fois notre reaction soit differente.


N hesites pas a partager ici ou ailleurs tes peurs, tes doutes, parfois rien que de les formuler cela les apaise un peu.

Courage et bravo pour ces jours, les suivant vont te faire te redecouvrir physiquement...


Profil supprimé - 02/11/2017 à 17h27

ReBonjour,

Il est 17h25. Mes salariés ont débauchés. Je suis seul à mon entreprise et j'ai envie d'aller me jeter un ou deux ricards au Bar. C'est presque physique. J'arrive pas à me concentrer sur quelque chose d'autres. J'aurais besoin de petites astuces ou truc pour faire passer cette envie. Je vais résister ce soir ( peut-être) mais je suis sur qu'un jour je céderais à cette envie. Que puis-je faire?

Olivier 54150 - 02/11/2017 à 20h18

Salut JF
Ton témoignage est touchant.
Surtout bravo pour cette nouvelle entreprise qui est de stopper le poison.
Comme ce n'est pas rare dans l'addiction tu l'utilisais l’alcool comme un anesthésiant, donc en toute logique des douleurs se réveils.
On le sais bien ici, c’est vraiment pas facile.

J’ai appris récemment que chercher à faire le deuil (dans le sens oublier) serait une erreur.
Effectivement, on oublis pas. On pleur nos êtres chers jusqu’à notre dernier jour, l’accepter et un grand pas vers une certaine sérénité, je crois.
Voila, je voulais dire ça.
Hésite pas à écrire, c’est salutaire.
A+ Oliv

Olivier 54150 - 02/11/2017 à 20h30

JF
Pour ce qui est de l’envie, dur dur, mais tu à déjà tenu 6 jours alors pourquoi pas 7, et 8 et 9 et...10 000. Oui c’est un peu bête un dire comme ça, mais c’est comme ça que ça fonctionne, un jour à la fois, avec toujours en tête pourquois on à arrêté. Continuer à vivre, tout simplement.
Perso perso, ce qui me fait “tenir” est le souvenir de la difficulté à arrêter. Vraiment pas envie de revivre ça. Et bien sûr le confort d’être sobre et serein... et aussi vous tous...
oliv

Profil supprimé - 02/11/2017 à 21h36

Ces envies la vont s estomper relativement vite. Mais ca pique oui... A toi de trouver ton truc. Pour ma part je faisais des pompes quand je le pouvais, tu as aussi des exos de respirations assez efficaces. Du sport, une ballade, change d environnepent, decouvre des coins, frequente ungroupe de paroles, renoue avec d anciennes passions etc.. Tu peux regarder dans le fil sur les choses qui nous ont aides, tu trouveras des pistes peut etre...

L idee c est d etre dans une forme d action qui oriente un peu ton esprit sur autre chose. Ca ne dure pas 1 heure, c est vif quelques minutes.
Au debut ces envies arrive en vagues frequentes, puis ca diminue un peu, ca reste sensible un temps mais je te garantie qu elles seront de moins en moins fortes.


Apres tu peux aussi encadrer ton arret medicalement si il y a besoin.
Je ne t ai pas parle du sevrage car tu disais etre sans alcool depuis 6 jours mais si ce n est pas le cas, il peut etre dangereux de le faire seul. Des crises d epilepsies et de delirium sont possibles.

Bois beaucoup d eau, gazeuse, infusions, plate si c est pas trop plat, sirop...

Tu sais a haute dose l alcool est tres proche des opiaces, c est pas rien, ca tiraille, mais au final c est peu par rqpport a toutes les merdes, les douleurs qu amenent une conso non maitrisee.

Je te souhaite de trouver l energie de resister...

Courage.



Profil supprimé - 03/11/2017 à 12h37

Bonjour,

Bon j'ai réussi à résister hier, plus par circonstance que par volonté. J'avais RDV avec un collègue et à la sortie du RDV m'a femme est passer au siège pour voir ce que je faisait (bah oui plus de permis). Du coup, j'ai pas eu l'occasion d'être seul face à mon envie. Je sais pas si j'aurais tenu. Le principal c'est que le compteur est pas à Zéro.
Merci pour vos réponses. C'est ce qui m'a permis de pas sombrer ce midi. ça + la musique à fond dans le bureau.
Je redoute ce soir. Je rends un appel d'offre et j'ai peur de la récompense que mon cerveau va demandé. Je vais essayer de trouver une solution du même style que hier. Peut-être appelé mes parents direct après pour ne pas être tout seul.
Pour le sevrage, je n'ai pas réellement les symptômes décrits sur les différents forum. Pas de tremblements pas de bouffée de chaleur... Je bois beaucoup d'eau (environ 4/5 litres par jour). Je vais aller acheter du BION 3 pour la vitamine B1 et B6. C'est bien ça? J'ai pas tous saisi pourquoi il fallait en prendre? Vous pouvez m'éclairer. J'ai pris RDV chez l’hypnothérapeute, mais elle ne peut me prendre que le 1° Décembre. On va voir. J'ai également déjà pris RDV chez un nathuropathe (Luminothérapie + Acupuncture par laser) qui m'a donné des gellules mais je suis très sceptique des gellules. Elles m'inspirent pas confiance j'ai RDV le 18 Novembre. Je ne sais pas si je vais y aller.
Encore merci pour vos réponses. Je pense que je vais venir sur le forum un peu tout les jours et m'en servir de journal de bord. Pour l'instant c'est vrai que ça occupe l'esprit d'écrire et ça soulage.
J'espère que ça va pas trop être lourd pour les autres. et que si ça marche cela pourrait peut-être aider des gens..
Allez 6,5 jours. ça va le faire.
A bientôt.
J-F

Profil supprimé - 03/11/2017 à 14h46

Bonjour JF( Salut Oliv blunk ),

Pour la vitamine je ne saurai te dire exactement, je crois que l alcool la detruit ou detruit quelque chose qui permet son assimilation. Du coup on est en carence de vitamines de ce type.

Tu fais bien de ne pas attendre pour mettre en place les aides dont tu parles. Dans toutes ces formes de therapies je crois qu il y a des choses a prendre. Aussi pour ces gelules elles ont dues d etre prescrites pour une raison particuliere, et il a du te mentionner de quoi elles etaient faites non? Si ce n est pas le cas je comprend ta reticence! happy

Le sport, l effort physique mesuré peut faire aussi du bien pour les envies du soir. Cela amene des doses d endorphine, ca vide aussi du stress...

Tu ne crois pas si bien dire parlant de recompense car c est exactement ce qu il se passe dans le cerveau happy la prise d alcool modifie les secretions de dopamine et elle est naturellement produite pour recompenser d un nouvel apprentissage bon pour nous. Donc oui l alcool a valeur de recompense....


Bonne journee et courage pour ces moments ou ca tire.
Et bravo pour ce ou ces jours sans blunk

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