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426 réponses


GinA - 31/01/2019 à 15h35

Bonjour à vous toutes, bienvenue aux nouvelles et bravo!
Je me dois d’être honnête et d’avouer mes failles et faiblesses mais également être fière de mes réussites. J’ai commencé l’année 2019 avec un sans faute mais ai rechuté 4 jours au milieu du mois suite à un souper chez une amie où j’avais pourtant pris soin d’apporter mes breuvages sans alcool (il en est resté). Ce soir je sais que je vais encore boire sad Nous allons manger au resto en amoureux et je ne sais pas encore comment faire pour sortir et avoir du plaisir sans boire. J’ai honte. Au moins j’arrive maintenant à ne plus boire chez moi sans que l’envie me tiraille et je dors beaucoup mieux. Je me porte tellement mieux physiquement! J’ai bon espoir de revenir dans le droit chemin dès demain... mais... j’ai une invitation chez un ami pour samedi, grosse fête avec musiciens et tout. Comment faire??? J’ai peur de moi-même et je ne peux pas risquer conduire en état d’ébriété. Dois-je rester cloîtrée???

Profil supprimé - 31/01/2019 à 16h57

Bonjour mesdames,

Je ne suis pas une femme mais je partage de temps en temps sur ce fil car je vois tellement de personnes qui souffrent de l'alcool et qui désirent se libérer de ce poison que de temps en temps , je conseille de ne plus rester seul avec ce très sérieux problème et de le partager avec un médecin, un addictologue et mieux encore avec une association qui regroupe les personnes atteintes de la même maladie .
Je suis A.A. et abstinent depuis de nombreuses années et j'ai toujours le feu sacré pour cette association qui m'a sauvé la vie .Je tiens à rendre ce que j'ai reçu pour bien le conserver. Je sais qu'il existe d'autres associations (Vie Libre , Croix Bleue, ...) qui n'ont peut-être pas le programme des A.A. mais qui permettent également d'arriver à l'abstinence grâce à la solidarité des membres . Etant âgé , je ne fréquente plus les réunions mais suis actif sur un forum A.A. également qui regroupe des femmes principalement.
L'important pour vous qui essayez pour la x ème fois de rester abstinentes mais qui n'y arrivez pas est de ne plus jamais rester seules mais de partager encore et encore sans jamais vous décourager . Chez A.A. , il est suggéré de ne pas promettre de ne plus jamais boire mais de ne plus boire un jour à la fois . Et ça marche, je vous l'assure . En début d'abstinence je me disais au saut du lit " aujourd'hui quoi qu'il arrive, quoi qu'on me dise ou fasse , je ne prendrais pas le premier verre" . C'est ainsi que j'ai débuté mon abstinence et par la suite , j'avançais toujours un jour à la fois et mon abstinence , je la faisais pour moi . Mon entourage en a bien sûr profité . En cas de coups dur, j'en revenais à ce jour à la fois , et il est un texte qui me tient tout particulièrement à coeur , c'est le "Rien qu'aujour'hui" .Je vous le mets ci-dessous :
[b] Rien qu'aujourd'hui

Il y a, dans chaque semaine 2 jours pour lesquels on ne devrait pas se tracasser ...

L'un de ces jours est « HIER » avec ses erreurs et ses soucis, ses fautes et ses bévues, ses maux et ses peines.

Hier s'échappe à jamais de nos mains.

L'autre jour, c'est « DEMAIN », avec ses fardeaux, ses larges espérances et ses pauvres accomplissements.

DEMAIN est aussi hors de notre portée.

Il ne reste qu'un jour : « AUJOURD'HUI ». Tout homme peut livrer les combats d'un seul jour ... Ce ne sont pas les épreuves d'un seul jour qui rendent les hommes fous, c'est le remords ou la rancoeur d'un incident qui est arrivé HIER et la crainte de ce que DEMAIN peut apporter ...

VIVONS DONC UN SEUL JOUR A LA FOIS, JUSTE AUJOURD'HUI.[/b]

Belle journée à toutes et surtout ne désespérez jamais , si j'y suis arrivé après de nombreuses promesses non tenues, avec A.A. ou ensemble, tout est possible .




Profil supprimé - 10/02/2019 à 08h36

Coucou,
Encore une étape de franchis, j’ai RDV en addictologie demain, j’ainhate d’y être, je sais que ça ne va pas tout régler en une visite mais déjà je vais parler avec un pro et on va pouvoir mettre un plan d’action en place...
Courage à toutes, le chemin est long et parsemé d’embuche Mais un jour on se retournera et on sera fière de notre réussite
Amitié

GinA - 11/02/2019 à 14h06

Bravo pour ta démarche Carojack!
Merci pour tes bonnes paroles Salmiot!

Moi j’essaie de tout faire seule mais j’ai rechuté pour une 6e fois en 41 jours hier. Mon corps ne le supporte vraiment plus, j’ai peur à chaque fois! Je me demande quand je vais enfin comprendre que je dois demeurer abstinente? Qu’est-ce que j’attends? Un cancer? Une cirrhose? Je m’encourage en focussant sur mes 35 jours de réussite plutôt que mes 6 jours d’échec et je reviens dans le droit chemin dès aujourd’hui...

Bonne chance à vous tous!

Profil supprimé - 12/02/2019 à 11h43

Bonjour à toutes
C'est très agreable de vous lire, on se sent moins seule. J'ai pris rdv avec un centre d'addictologie, je vois une psychologue depuis 10j, et un medecin addictologue ce vendredi. Cela me permet doucement de faire le point sur le chemin chaotique qui m'a mené à l'alcool. En ce moment je bois au max une bouteille de vin blanc (11°) le soir et j'arrive à diminuer: juste un verre dimanche soir et puis hier, j'ai craqué: mon frère me met la pression pour que nous vendions la maison familiale: quand je dis la pression, c'est des e-mail , des coups de tel au bureau, il est très agressif, hier j'ai vraiment eu du mal à supporter, j'ai appelé ma mere et là en discutant: un verre, puis un autre et boum la bouteille, j'avoue que cela me suffit pour ne pas me rappeler de toute la soirée, après j'ai mange n'importe quoi et voilà toutes les bonnes resolutions envolées: et comme certainement beaucoup d'entre vous, aujourd'hui je me sens mal, ce n'est pas la gueule de bois, c'est un très fort sentiment de culpabilité +5 kilos sur la balance car alcool + nourriture = prise de poids, bref je me sens super mal et en plus je ne me rappelle meme pas de la fin de la soirée, c'est très inquiétant. A la lecture de vos échanges, je vais essayer de me dire : juste aujourd'hui. Il faut dire que j'avais totalement arête l'année dernière, une sorte de prise de conscience, mais si je regarde la façon don't je fonctionne: trop gros stress et hop solution un verre de vin pour se détendre , le pb c'est qu'au troisième je ne compte plus, je m'arrête net quand la bouteille est vide .
Je vous souhaite à tous beaucoup de courage, et pour celles qui n'ont pas encore franchi le pas d'aller dans un centre ou dans une association, je vous le recommande, cela ne règle pas tout mais cela aide bien.
Au plaisIr de vous lire
Bonne journée à toutes

Profil supprimé - 13/02/2019 à 06h20

Coucou à tous....
La notion du 1 pas en avant 3 en arrière me convient tout à fait...
Lundi j’ai eu mon rdv chez l’addictologue, je suis tombé sur Quelqu’uN de très bien et qui cherche des solutions avec moi... je dois rentré en contact avec une psy
Et voilà depuis samedi c’est Beyrouth.. alcool alcool alcool... je ne le comprends plus, c’est comme si le faite que je veuille m’a tête et mon corps était décaler...
je sais que le changement est difficile et prend du temps mais pourquoi je bois encore plus à,irs que je suis sûr ce chemin de l’abstinence....
j’avoue ne plus savoir quoi faire....

Profil supprimé - 13/02/2019 à 13h07

Bonjour à toutes,
Caroajack, je te comprends très bien car c'est la même chose pour moi, la semaine après avoir eu le rdv avec la psy dans le centre d'addictologie a été chaotique, conso moins bien maîtrisée qu'avant, un peu comme si tu sais que tu dois te mettre au régime sec et que tu te goinffres avant, histoire de compenser, c'est un peu comme cela que je l'ai analysé, mon conscient dit tu vas arrêter et mon inconscient: profites en bien car après plus rien, car la psy m'a bien expliqué qu'il faudrait passer par une phase de sevrage, ce qui clairement fait un peu peur, comment vais je réagir et comment gérer. Le matin quand je me lève je vais regarder le niveau de la bouteille de vin pour voir si j'ai vraiment abuser, et si oui j'ai le moral en berne pour le journée, je ne passe pas par la case balance car là cela m'achève. Le principe d'essayer chaque jour au mieux me fait du bien, pour her je ne peux plus rien faire, mais pour aujourd'hui c'est possible et demain on verra. La psy m'a beaucoup déculpabilisé mais il n'en reste pas moins que la dépendance psychologique est là et c'est sur ce point que nous allons travailler. Vendredi je vois le medecin addictologue et là il va falloir commencer les choses sérieuse, il paraît qu'il existe des médicaments qui te coupent l'envie de boire, je vais lui en parler si cela marche cela peut vraiment aider.
Bon courage et au plaisir d'échanger car ce n'est pas un sujet facile à aborder

Profil supprimé - 13/02/2019 à 16h36

Coucou Nouvellevie01
Ma magnétiseuse m’a expliqué que c’etait Un mécanisme de décence, je vais changer des choses et mon cerveau a du mal à l’imprimer.... j’attebds Avec impatience l’appel de la psy, j’ai Vraiment besoin de ce soutiens en plus...
je vais pour l’heure essayer de faire moins pire... même si pour moi ce n’est jamais assez bien.
Plein de courage
Amitiés

Profil supprimé - 13/02/2019 à 21h08

Bonjour les filles, je ne participe pas souvent mais ça me fait du bien de vous lire et je suis de tout cœur avec vous. Les sentiments que vous décrivez, ca me touche car ça m'est tellement familier. Pour ma part, ça fait deux semaines que je n'ai pas racheté de wiskey. De temps en temps un verre de vin blanc, mais franchement peut être 3 en deux semaines, et pour moi du vin blanc, c'est mon sirop grenadine happy je tiens pour le moment grâce à un "programme" que je me suis fait. Il y a quelques années, j'ai découvert les bienfaits des jus de fruits pressés. Depuis deux semaines, je me plonge dans mon fonctionnement, pourquoi je bois, pourquoi je suis fatiguée, etc... À écrire, à me renseigner, à me replonger dans les vidéos de thierry casasnovas, j'essaie de comprendre la physiologie du truc, la fatigue surrénale, etc, les mécanismes et la spirale qui se met en place. Je tiens donc grâce à des plantes, des jus, mes fleurs de Bach qui m'aiment sur plusieurs plans depuis des années. J'arrive à faire passer les grosses envies ainsi, et bien sûr je n'achète pas de bouteille, car je sais que s'il y avait du wiskey à la maison, tout ça serait purement et simplement balayé. Je suis incapable de laisser une bouteille de sky tranquille dans un placard. Physiologiquement, j'arrive à rétablir l'équilibre, je retrouve du peps grave, mais en même temps sereine. Pas excitée à tenir sur les nerfs et complètement vannée. J'ai l'impression de sortir la tête de l'eau. Je ne sais pas si c'est le sevrage, mais je bafouille, j'ai du mal à parler, j'ai des maux de tête. Mais rien n'est comparable. Aujourd'hui ma grande peur est côté psychologique. Pour l'instant ça va, mais j'ai peur d'être faible et de rechuter au prochain stress émotionnel... Aaaah "la sobriété émotionnelle".... Quel bien joli terme que j'ai découvert au cours de mes recherches... Au plaisir de vous lire les filles, belle soirée à vous <3

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