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Par Alcool Info Service

426 réponses


Profil supprimé - 21/01/2019 à 13h53

Bonjour à tous et toutes,

Je viens d'une famille où la bonne chère et l'alcool étaient aimées.
Pendant longtemps, l'alcool n'a pas été un pb : je buvais de temps en temps : du vin, jamais d'alcool fort (je n'aime pas cela).

Je bois régulièrement depuis une dizaine d’années… pas beaucoup d’excuses car j’avais une vie matérielle facile mais j’étais mariée avec un homme manipulateur et j’étais malheureuse…
Je buvais régulièrement mais dans des limites raisonnables (1 ou 2 verres, pas tous les jours)
Ma Maman est tombée malade, je l’ai soignée, elle est décédée. J’ai repris mon job d’enseignante - métier stressant, la situation avec mon mari empirait.
Et j’ai commencé à trouver dans l’alcool un réconfort, un moyen de faire face aux fins de journées (j’ai 5 enfants) parfois lourdes.
Je suis séparée depuis 3 ans, j'ai une vie plus équilibrée mais aussi une plus chargée et ma consommation a encore augmenté.
Je bois 1 bouteille de vin presque tous les soirs…
Parfois qq verres le midi en plus depuis que je suis arrêtée suite à une situation de harcèlement professionnel

Et je n’en peux plus !
Remarques de mes enfants, mauvais sommeil, prise de poids, honte…

Je rêverais de pouvoir m’arrêter après 1 verre ou 2 mais, comme beaucoup, je n’arrive à m’arrêter que lorsqu’il n’y a plus d’alcool à la maison !

J’ai rencontré il y a 4 mois un homme qui est abstinent.
Je n’ai pas osé lui parler de mon pb mais je pense qu’il s’en doute…
Il est heureux de m’offrir du bon vin ou du champagne.
Bizarrement, devant lui, je me limite sans pb à 2 ou 3 verres, sans y penser… car je suis bien.

Voilà mon témoignage…
Ah si, j’oubliais : le goût du bon vin (je ne bois que cela) m’a été transmis par mon Papa - qui buvait trop - que j’admirais et qui est décédé il y a 24 ans

Merci pour votre accueil,

Alex

GinA - 22/01/2019 à 16h30

@Alex68 Bienvenue et bonne chance!

De mon côté je ne suis pas trop fière des derniers jours... J’avais pourtant bien commencé 2019 avec 18 jours d’abstinence... Une amie m’a invitée à souper. J’ai expliqué à tous que je ne buvais plus d’alcool et avais apporté mes breuvages mais une fois à table je me suis servi une goutte de vin pour trinquer avec les autres et ce qui devait arriver arriva: nous avons continué à ouvrir des bouteilles de vin et à les boire jusqu’à 6:00 du matin sad Le lendemain, 5 bières et hier, de retour seule chez moi, 7 bières. Je savais bien pourtant que je ne pouvais pas me faire confiance. En plus, je n’aimais même pas leur sorte de vin, c’est vraiment l’effet que j’ai recherché une fois de plus. J’espère réussir rapidement à retourner sur le droit chemin, je commençais déjà à en ressentir les bienfaits...

Profil supprimé - 24/01/2019 à 01h21

Bonsoir.
Abstinente 8 mois il y a 4 ans. Pas pu être sobre plus de 3 semaines depuis.
Plongeon léger, illusion de consommation maîtrisée, plongeon, illusion, plongeon...
Combien de décisions, combien de rendez-vous avec la sobriété depuis ? Combien de soirs à tout boire, à ressortir acheter plus, parce qu'après c'est fini ? Bah 20, 30, 40 peut-être...
Les petits arrangements avec la pensée, les prétextes, ce qui y ramène.
Peu importe.
Je ne lâcherai rien. Je continuerai, j'essaierai, je retomberai, je me relèverai, Je me battrai, je tuerai le chien s'il faut, j'assumerai le regard de ceux à qui je mens et qui ne sont pas dupes.
Je gagnerai.
Bon courage, c'est pas de la tarte.

Profil supprimé - 24/01/2019 à 13h04

Bonjour à toutes !
Quel courage vous avez de venir déposer vos souffrances, vos errances, vos questionnements !
Je suis heureuse de l'avoir fait, pour ma part.
Il y a 8 jours maintenant, j'ai décidé de démarrer un régime car l'alcool n'aide pas à garder la silhouette qui va bien. Marre de me sentir serrée dans tout et d'éviter le miroir pas sympa avec moi.
Et puis, j'ai décidé aussi que ce serait le point d'entrée pour attaquer l'ennemi "alcool". J'avais qd même peur d'arrêter de boire d'un coup alors je limite. 2 verres par jour pour commencer, 1 verre à partir d'aujourd'hui.
- 2,5 kg. C'est ce qui me motive à continuer, à être moins tentée le soir à la maison.
Mon mental est fort parce que je le veux. Parce que mon médecin m'accompagne aussi. Parce que je peux venir ici, vous confier tout cela, sans honte, sans humiliation. MERCI pour cela.
Courage à vous. Vous n'êtes pas seules.
Belle journée à toutes !

GinA - 25/01/2019 à 14h22

@floalcool Bon courage à toi aussi. C’est vrai que ce n’est pas facile! J’ai repris le collier depuis 2 jours après 4 jours de rechute. Je n’ose plus sortir, accepter des invitations à manger, je suis beaucoup trop fragile et il y a un côté de moi qui adore depuis toujours s’enivrer. Mais le lendemain je regrette et j’ai peur pour ma santé. Je dois garder le focus mais j’ai de plus en plus de difficultés à me faire confiance.

@Lapetiteplume Comme je t’admire de pouvoir contrôler ta consommation! Aussitôt que je retrempe mes lèvres c’est reparti pour une autre cuite... Avec moi c’est tout ou rien, malheureusement. L’alcool m’a fait prendre beaucoup de poids dans la dernière année et mon corps ne le supporte plus.

De venir lire des témoignages sur ce site à chaque jour m’aide à garder le cap et à avoir foi en l’avenir. Merci à tous pour vos contributions!

Profil supprimé - 25/01/2019 à 20h12

Bonjour à toutes,
D'abord boulimique à l'adolescence,puis grosse fumeuse et alcoolique à l'age adulte, je suis en permanence angoissée et je cherche des béquilles. Je suis sortie de la boulimie à 20 ans, du tabac depuis trois ans, il me reste à me passer de l'alcool. j'y crois happy

Profil supprimé - 27/01/2019 à 13h38

Bonjour les filles, je suis ravie de trouver un forum dédiée aux femmes.

Je viens vers vous car ce weekend, je prends bien conscience que je ne peux plus m'isoler et faire comme si tout allait bien. J'ai 39 ans, en couple, deux enfants de 5 et 2 ans, un travail, bref, "normale" quoi. Mais derrière tout ça, une anxiété permanente depuis aussi loin que je me souvienne, des accès de noirceur et de dépression aussi, et un gros faible pour le wiskey. Pur, hein, tant qu'on y est.

Mon premier verre a été à l'âge de 12 ans, cela dit je ne bois pas depuis cet âge. Mais je remarque par les posts que l'environnement familial et social a un rôle non négligeable, et oui, dans ma famille avec mes parents, se relaxer le soir avec un wiskey coca était chose normale. Attention, je ne rejette la faute sur personne, c'est juste un constat en lisant les autres posts. Au fil des années, de nature ultra anxieuse et dépressive, le wiskey est venu pour me décontracter. Je bois donc généralement seule, le soir après le travail, essayant d'être modérée, mais quand je suis toute seule, que mari et enfants ne sont pas là, et que je suis dans un moment dark, je picole le soir après le boulot sans compter les verres. Mon "problème" est que j'encaisse bien. Rares sont les fois où je me suis mise minable, à avoir un black-out. Non, mon style est plutôt d'enchaîner les verres comme un fumeur peut enchainer ses clopes. Et du coup je suis rarement éméchée. Mais mon verre n'est jamais loin de moi.

Je ne bois jamais avant d'aller au travail, je ne bois jamais le midi. Mais vers 17h30, je commence à y penser, et dès que je rentre du boulot, je me sers un verre, peu importe l'heure. Quand je travaille que le matin, je me sers un verre le midi par contre, et ça peut traîner jusqu'à 15 heures, tout en vacant à mes occupations. Puis je remets ça vers 17h30, 18h car après tout, c'est la fin de journée, on l'a bien mérité et qu'on peut bien boire un p"tit verre en faisant à bouffer. Et puis on peut bien se servir un verre en rentrant parce que la journée a été difficile, et puis on peut bien se servir un ptit verre parce qu'on est content pour quelque chose, on peut bien se servir un verre pour se poser devant son ordi et répondre à ses mails, on peut bien se servir un p'tit verre... Le week-end, si j'ai une bouteille de wiskey à la maison, je peux commencer à me servir un vieux fond vers 10h du matin, puis je me sers un verre parce que la fatigue de la semaine tombe et qu'il y a plein de choses à gérer et boucler en un weekend à la maison, alors ça va nous aider à tenir, et à supporter les chamailleries des enfants, etc... Bref on n'en finit plus à se trouver des excuses.

Je peux me passer d'alcool par exemple si je tombe dans des gâteaux et que je me goinfre. Attention pas n'importe lesquels mais des cookies au cœur ultra fondant. Je peux me passer d'alcool si je prends des décontractants musculaires. Un jour je me suis fait avoir, doliprane codéiné et decontractyl ou chaiplukoi, j'ai fait une grosse allergie qui est très mal passée. Mais sinon je gère, je distille, c'est ça le problème. Le problème derrière, est mon incapacité depuis toujours à me décontracter, à être toujours sur les nerfs, incapable d'être bien avec ma famille, au boulot, n'importe qui, que je sois épouse, mère, fille, ou non, ça a toujours été. Je ne bois que du wiskey, ou des alcools forts. Le reste, il peut y avoir de la bière, du vin, du rosé, je n'y toucherai pas, je ne m'explique pas. Mais je suis capable de descendre une gnôle dégueulasse et tord boyaux par contre, un soir après le travail, dans un gros accès d'anxiété et de déprime. J'ai toujours réussi à aller au travail le lendemain, avec une gueule défoncée et un mal de crâne, mais je pense que cela est dû aussi en partie aux soirées de pleurs qui accompagnent ces gros moments de beuverie. Donc voilà, sans jamais être bourrée, je ne peux m'empêcher de fonctionner et de me détendre qu'en allant m'acheter ma bouteille après le boulot, ou ma boite de décontractants.

Une bouteille de wiskey faisant environ 2/ 3 jours. Je suis épuisée moralement, je déteste ce que je suis, je suis fatiguée. J'ai une bonne hygiène de vie à côté de ça, mais pas étonnant de se sentir fatiguée comme ça : l'alcool empêchant la bonne absorption de vitamines, ça sert à rien de se faire des cures de vitamines et magnésium à côté.... Bref s'il n'y avait que ça... Je sais qu'il faut que je soigne ce côté anxieux et dépressif, mais j'ai déjà été sous antidépresseurs il y a dix ans, et c'est trop difficile de décrocher, surtout que là aussi, je prenais plus de cachets que l'ordonnance ne le permettait, puis après j'étais en manque comme une junkie, horrible... Bref je ne veux pas retourner là dedans non plus.

Je me suis achetée du Kudzu il y a deux mois, jamais ouvert, bien hein ? Je vais reprendre sérieusement ce truc + de la valériane. J'ai essayé le millepertuis mais je n'ai senti strictement aucun effet. Les fleurs de bach marchent très bien sur moi au travail quand l'après midi touche à sa fin mais rentrée à la maison, j'ai besoin de quelque chose de plus fort. Je n'ai pas encore osé voir le médecin traitant qui suit mes enfants, je suis top honteuse d'en parler en tant que maman ... Je serais ravie de poursuivre la lecture de vos témoignages, et de savoir si quelqu'un a essayé des méthodes naturelles ? Merci à toutes, c'est important de ne pas rester isolée, bon courage à vous toutes <3

Profil supprimé - 29/01/2019 à 07h45

Bonjour à tous bienvenue Léo je voulais te poser une question est-ce que ton mari et au courant de ton problème je pense personnellement qu'avec des méthodes naturelles cela va être compliqué tu devrais consulter un docteur peut-être pas celui de tes enfants si tu n'es pas à l'aise mais au moins un autre cela n'est pas simple je pense que tu dois être très fatigué et donc sur les nerfs .... j'ai consulté et même me suis fait hospitaliser pendant 5 jours car j'étais vraiment trop fatiguée je consulte un groupe de parole toutes les deux semaines et suis hallucinante depuis plus d'un mois crois-moi on se sent beaucoup mieux et on retrouve la joie de vivre ainsi que la motivation et la bonne humeur

Profil supprimé - 31/01/2019 à 12h38

Bonjour,
Ça y est une nouvelle étape de franchis après avoir bu hier.... ce matin j’ai appelé alcool info service pour parler, pris RDV en addictologie et contacter les AA
J’ai un besoin énorme de parler, j’ai l’impression que le faite de le dire, de mettre des mots sur tout cela va m’aider.
Je veux m’en sortir, je veux y arriver, j’ai tenue 1 mois 1/2 en juin / juillet, 0 alcool, j’etais bien, reposer, belle... je m’aimais et puis encore une mauvaise nouvelle sur ma santé et là retour à la case départ....
En janvier j’ai essayer de nouveau... et encore rechute... « oh allez un petit verre c’est pas grave... et un 2e on est à un repas de famille... tiens ce soir je me ferai bien un apéro... tiens ça fait longtemps que je n’ai pas vu mes copains du bar.... »
J’en parlais peu, je pensais que les gens allaient me juger mais en faite non, je lis vos commentaires plein de soutien et de bienveillance, je veux me battre et avec vous je pense que j’y arriverai.
Je veux que cette fois soit la bonne ! J’ai l’envie du 0 alcool
Je ne veux plus que l’alcool gère ma vie, elle n’a pas sa place dans mon corps...

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