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Je veux sortir ce cet enfer !!!!!

Par Profil supprimé

Bonjour ,

J 'avais il y a quelques semaines dialogué sur ce forum , j'avais décidé d' arrêter de boire et enfin sortir de cet enfer .
J' étais vraiment motivée et déterminée , mais malheureusement je n' ai pas tenu .
Seulement 8 petits jours ... J'ai tellement honte de moi !!!
je pensais y arriver seule , sans médication ni soutien psychologique mais c' est bien plus compliqué que ce que je pensais !!!
J'ai 35 ans et je bois depuis 12 ans , depuis que ma mére est morte à 44 ans d' un cancer du pancréas et donc à cause de l ' alcool !!
Je ne veux pas finir comme elle et faire vivre à mes enfants ce que j'ai moi meme vécu .
Hier j'ai encore bu à outrance , 2 bouteilles de rosé et une bonne dizaine de biéres , ce matin , trous de mémoire ,mal de tete , je regarde mon tel , voir qui j'ai appelé et les conneries que j' ai bien pu raconter !!!
Ce matin ma fille était roide avec moi , je suis sure qu'elle ose pas me le dire mais qu'eelle ne supporte plus de me voir dans de tels états !!!
si ça continue je vais tout perdre , j'ai tout pour etre heureuse mais je me detruis avec cette putain de drogue .
J'adore l'effet que me procure l' alcool lors du début de la prise mais malheureusement je ne sais pas m' arreter et me retrouve dans des états lamentables ..
Cette fois c' est decidé demain je vais consulter , seule je n'en suis pas capable et je veux vraiment me sortir de cet enfer !!
donc aujourd'hui dimanche 15 janvier est mon premier jour d' abstinence , merci de m' avoir lu ,

Bonne soirée à tous

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31 réponses


Profil supprimé - 16/01/2017 à 15h20

Bonjour ,

Voilà , j'ai rendez-vous demain avec mon médecin traitant pour commencer , on m a déjà prescrit du selincro et valium .
Le selincro je l'ai pris qu une fois et j'ai quand même bu .. le valium je le prends tous les soirs ce qui m aide beaucoup à dormir , mais ne m a pas coupé l envie de boire .
Apparemment ma dépendance est psychologique , car lorsque je ne bois pendant 3 jours je n'ai pas de tremblements ..
Enfin mon médecin pourra lui évaluer le degré de dépendance et j espère m aider enfin à sortir de cet enfer .
2 ème jour aujourd'hui et je me sens bien , c'est tellement agréable de se lever le matin et de se rappeler ce que l on a fait la veille !!!
Et hier soir j'ai regardé un bon film à la télé .. ça faisait tellement longtemps que cela ne m était pas arrivé !!

merci de m avoir lu , bonne journée à tous et courage

Profil supprimé - 16/01/2017 à 17h36

Bonjour,
L envie peut se ressentir quelques temps, elle evolue, s estompe peu a peu. Le selincro je ne connais pas, le valium je le prenais differement, quand je sortais au debut, peu dosé, l effet anxyolitique me calmait les envies liees a l anxiete( ce qui est finalement assez logique happy ). Ca aide mais oui ca ne fait pas tout. D autres medocs ont ce role plus precis de jouer sur l envie, mais c est aussi prendre ca sur un certain temps, c est une demarche differente de l arret. Pas mieux ou moins bien, differente.
Une des difficultes c est que la drogue que vous arretez est tres tres presente, et les sollicitations nombreuses. C est pas fait pour aider au debut. Mais la frequence et la puissance des envies ne va pas etre tout le temps celle que vous ressentez actuellement. Vous avez fait un grand pas en allant voir un toubib, en allant chercher cette aide. Les centres et les assos specialises sont aussi interessants... Courage, chaque jour vous mene vers un mieux etre.

MangoPassion - 16/01/2017 à 17h44

Je vous souhaite plein de courage! Vous allez y arriver! Il faut continuer et continuer, meme si on rate.

Profil supprimé - 16/01/2017 à 19h54

Merci Flo et Mango pour vos messages d encouragement .
Je suis tout à fait d'accord avec vous, l alcool est une drogue dure qui malheureusement fait partie du quotidien et est complètement banalisée par notre société et pourtant elle tue tous les jours !!
Cela me fait très peur , cette tentation et me dire que plus jamais je ne pourrais ressentir cette effet que procure l alcool lorsque l on est en soirée et que l on se sent beaucoup plus à l aise pour discuter , danser ....
Si seulement je pouvais me limiter ... Juste me contenter de l inhibition que procure l alcool mais je sais déjà ce que va me dire mon médecin demain , pour moi ce sera abstinence totale car je suis incapable de me limiter .
Tout mon entourage boit , mon père est alcoolique, mes plus proches amies le sont aussi mais encore dans le déni ou alors contrairement à moi cela ne leur pose aucun problème ...
Tout ça m angoisse tellement , est ce que je vais devoir me couper de mon entourage pour ne pas replonger ... Comment sera ma vie sans cette drogue ??
Ça fait tellement longtemps que ça dure maintenant .. hier j'ai passé un bon moment devant la télé mais à quoi vont ressembler mes soirées entre amis , boîtes etc ...
Une chose est certaine je veux sortir de cet enfer !!!

Bonne soirée

Profil supprimé - 17/01/2017 à 14h18

Bonjour,

Voilà j'ai vu mon généraliste ce matin , qui s est montré d une grande écoute et cela m a fait beaucoup de bien .
Je dois faire une prise de sang demain matin ce qui j avoue me fait un peu peur !!!
Donc pour le moment il ne m'a rien prescrit, je dois continuer le valium mais uniquement le soir car il est fortement dosé .
Mon médecin pense que je peux y arriver sans médication autre mais mon dernier essai a été un échec ...
Flo à part le valium as tu pris un autre traitement ?
Et sans vouloir être indiscrète depuis combien de temps tu buvais et depuis quand es tu abstinent ?
Je suis à mon 3 ème jour , l envie est présente surtout que je suis en repos... Mais pas de signe physique de manque , pas de très bonne humeur par contre car je ne cesse d y penser et me pose tellement de questions en ce qui concerne mon entourage et fréquentations ...
Vous écrire me fait beaucoup de bien .
Merci de m avoir lu , bonne journée

Profil supprimé - 17/01/2017 à 16h15

Bonjour,
J ai pris valium et anti depresseurs pendant un moment (8 mois a un an, c est une periode un peu floue dans ma memoire happy ) . Cela a ete une bequille necessaire un temps pour moi mais j etais attentif a la facon de les prendre, surtout le valium, j ai senti que je pouvais en devenir dependant, le sortir de son role d aide pour le prendre comme une defonce.
Je dirai que j ai eu une dizaine d annees ou la conso n a fait que s accentuer. Mais sinon 1ere cuite a 16 ans, des fetes de djeuns, mais beaucoup de sport, pas de besoins reguliers de boire, jusqu a 23 ans environ. Et je m en suis libere il y a 10 ans a peu pres. Enfin il n y a que 2 ans que mon rapport a l alcool a vraiment changé. Avant lors de repas, de fetes j avais toujours, meme une micro seconde, comme une envie. Un truc tout leger, mais la. Je dirai que maintenant ce n est plus ma came, si un jour je veux me detruire je sais ce que j ai a faire mais la ca va happy
Comme quoi ca represente pas grand chose le nombre d annees d arret( j aime pas dire abstinence, on est abstinent d un plaisir et l alcool n en etait plus un, et quand il l est c est toujours a double tranchant. Il y a toujours un prix a payer pour les paradis artificiels..)..

Pour l entourage oui le fait d etre "clair" change un peu les facons de voir happy Mais ceux qui vous sont vraiment proches le resteront, les autres ben si vous ne les voyez plus trop trop c est que le lien essentiel etait l alcool..

Voila, voila, encore une fois bon courage et les sautes d humeur vont se stabiliser, apres le 3 eme jour ca commence a s apaiser un peu, au bout de 5, 6 c est plus calme.

Profil supprimé - 18/01/2017 à 14h13

Bonjour ,
Merci beaucoup Flo pour ta réponse , ton parcours est très encourageant et donne beaucoup d espoir !!!
J'aime beaucoup le terme que tu as employé : paradis artificiel ! C'est tout à fait ça , ce qui me manque le plus dans ce poison c'est la désibinition que procure les premiers verres , cette euphorisme , cet effet de se sentir mieux et libérée des soucis quotidiens ....
Mais oui c'est artificiel et les lendemains sont terribles , c'est ce que j essai de garder en tête pour ne pas replonger et que l envie de boire s estompe .
Aujourd'hui 4 ème jour et prise de sang faite . J'ai très mal dormi malgré le valium , tellement de questionnement sur : à quoi va ressembler ma vie sans alcool ..
J'ai l impression que tout tournait autour de ça autant dans ma vie sociale que dans l intimité ....
Je me demande si je vais pouvoir passer de bonnes soirées sans boire , me lâcher , danser .
J imagine bien qu une nouvelle vie commence . 4 jours c'est rien mais je suis déjà fière de moi , je me sens toujours autant déterminée et je me dis que chaque jour est une victoire !!!!
Merci de m avoir lu , Bonne journée

Profil supprimé - 18/01/2017 à 15h58

Bonjour Melou,

Je me reconnais dans votre anxiété "ma vie sans alcool". Avant de prendre mon problème à bras le corps il y a quatre mois et demi je faisais des micro-cures : je me disais je vais tenir la semaine... Ca se terminait le mercredi par un "Pfff, tu parles... pauv' con..."

Le 31 août j'ai pris mes 4 bières fortes (9°) en apéro et j'ai bu la bouteille de rosé qui se trouvait sur la table. Un ami de mon fils était avec nous. Sans qu'il n'ai rien dit, peut-être même rien remarqué, je me suis dit : "Imagine ce qu'il va penser de toi ?"

Ce fut le déclic. Depuis plus rien.

Evidemment que les premiers jours ont été cruels et que j'imaginais mal ma vie sans l'alcool, sans ce sentiment de douce euphorie avec des fêtes qui se profilaient au loin.

Je me suis rappelé les effets délétères : les black-out (qu'est ce que j'ai encore pu raconter comme conneries hier ?), les brumes, l'incapacité à me concentrer au boulot et la caractère anxiogène de mes alcoolisations et les stigmates qui commencent à apparaître : poches, rougeurs, prise de poids. La douce euphorie n'a pas fait le poids face aux points négatifs.

Bientôt 5 mois plus tard je suis un autre homme : efficace, vif, rieur et svelte (bientôt - 12 kg)

J'ai passé d'aussi bonne fêtes que les autres années, le mal aux cheveux en moins.

Pour les angoisses (sans recommander de médocs bien sûr) j'ai pris un léger benzo durant quelques jours et plus rien. faire attention à certaines molécules (Alprazolam (base du X***) qui cassent en cas d'arrêt brutal et difficiles à arrêter de toute manière.

Comme vous l'écrivez fort justement. Chaque jour est une victoire ! Le premier mois est un cap symbolique qui fait du bien ! Mais ça peut aussi être la première semaine, pourquoi pas.

Pensez aussi à vous faire plaisir. En bannissant l'alcool ont fait de sérieuses économies. Alors offrez vous un petit cadeau de temps en temps !

Profil supprimé - 18/01/2017 à 17h24

Bonjour iteMissa,
Merci pour votre réponse, j'ai lu votre témoignage sur un autre fil , bravo pour vos 4 mois et demi d abstinence et surtout d avoir passé le cap des fêtes de fin d'année .
J'avais déjà essayé le mois dernier d arrêter de boire et j'ai cédé sous la pression de mon mari le jour de mon anniv ( 23 décembre ) qui avait préparé une bonne bouteille de champagne et de vin .
Ce soir là je n'ai pas abusé et me suis contenté de l euphorie que m ont procuré 2 coupes de champagne et un verre de vin en mangeant . J' étais contente j'ai cru que je pouvais enfin limiter ma consommation .
Cela faisait 8 jours que je n avais pas bu .
Ensuite pour Noël, aucun problème ( chez les beaux-parents ) , un apéro, 1 verre de vin donc aucun abus .
Je me suis vraiment dit que je pouvais alors consommé comme une personne n' ayant pas de problème avec l alcool ...
Belle désillusion , de retour ici je recommence à boire mais cette fois je ne limite plus ....
Ma dernière cuite : 14 janvier , j'ai du boire une dizaine de H et une bouteille de rosé .
Je me lève le 15 et la trous de mémoire, je regarde mon tél et j'ai pris peur quand j'ai vu les messages que j avais envoyé . Je travaillais et là impossible de me concentrer , j essayais tellement de me souvenir de la veille ...
Alors une fois de plus j'ai dit stop , j'ai compris que je ne pourrai jamais avoir un rapport normal avec l alcool après 12 ans d alcoolisme !!!
Comme vous le dites je me raccroche à ça , la culpabilité que je peux ressentir les lendemain , la honte , le visage bouffi , les rougeurs ....
Même si j avoue que je me demande si je serais capable de passer de bonnes soirées autant avec mes amies que mon mari sans l alcool ..
Votre témoignage m aide à croire que oui c'est possible de passer d excellents moments sans ce poison !
Merci de m avoir lu , bonne soirée

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