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Je ne sais pas m'arreter

Par Profil supprimé

Bonjour a tous,

je viens sur ce forum car j'ai besoin d'aide et d'experience pour m'aider a affronter mon probleme. Car oui ce matin, j'ai realise que j'avais un vrai probleme avec l'alcool. J'ai du mal a me dire alcoolique, je ne bois pas tous les jours et je peux tres bien ne pas boire pendant des jours et des jours si je n'en ai pas l'occasion. Le probleme, c'est que des qu'il y a une occasion, je bois, je bois beaucoup et je ne sais absolument pas m'arreter.

Je ne pourrais meme pas compter, ces 15 dernieres annees, le nombre de fois ou je me suis reveillee avec zero souvenir de la vieille, la bouche pateuse et la honte au ventre. Mes amis en rigolaient depuis toujours, je suis la rigolote, la bonne vivante... quand j'etais plus jeune ca passait mieux. Mais maintenant, a 31 ans c'est devenu plus pathetique que drole et mon mari ne rigole pas du tout.

Hier encore j'ai derape, lors d'une fete, j'ai bu comme un trou et je me suis transformee en monstre. Moi la fille gentille fun et bien elevee, me voila insupportable, vulgaire et agressive. J'ai ete mechante avec mon mari, j'ai perdu mes affaires, j'ai ete ridicule... mais evidemment je ne m'en souviens pas. Mon mari me fait la tete et il a bien raison et moi je me sens nulle, comme toujours mais cette fois un peu plus.

Je me sens nulle de me mettre dans des etats pareil... Je ne comprends pas pourquoi je ne peux pas boire quelques verres comme tout le monde et rester une personne decente... Rester moi-meme en fait.

J'ai un probleme avec l'alcool et je ne sais ni pourquoi ni comment l'affronter. Ce que je sais c'est que je ne veux plus me reveiller comme ca, je ne veux plus faire du mal a mon mari, je ne veux plus me sentir nulle...

Je ne peux pas vraiment en parler autour de moi car je ne sais pas si mes amis comprendraient et aussi j'ai peur du jugement et d'avouer que j'ai un probleme... J'espere recevoir de l'aide ici.

Merci,

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9 réponses


Profil supprimé - 17/10/2016 à 10h39

Bonjour Bobo,

Faut voir maintenant si tu as admis que tu étais alcoolique et que tu perdais la maîtrise de ta vie lorsque tu buvais . J'en étais arrivé là où tu te trouves actuellement et seul je n'ai jamais pu m'en sortir . Il ma fallu aller chercher de l'aide chez A.A. dont je suis devenu un fan inconditionnel . Je m'y suis repris à deux fois car je n'ai pas obéi à leurs sages suggestions d suite . Ne pas prendre le premier verre répétaient-ils sans cesse .
Je préférais dire que je ne me souvenais de rien le lendemain d'une cuite mais au fin fond de moi-même je savais que je m'étais terriblement mal méconduit.
J'ai fréquenté les réunions A.A. durant des années pour mon plus grand bonheur et maintenant je suis sur un forum A.A. pour y rendre ce que j'ai reçu .
Je te souhaite de trouver près de chez toi un groupe qui t'accueillera chaleureusement , sans jugement aucun . Et si A.A., il n'y a pas , peut-être Vie Libre , Croix Bleue ...et ici bien sûr où tu obtiens aussi de l'aide .
Belle journée à toi sans alcool

patricem - 17/10/2016 à 11h04

Bonjour,

je ne sais pas s'il y a forcément un pourquoi. Dans certains cas, on est simplement démuni face à ce produit, comme d'autres le sont face au jeu, le sucre ou le gras.

Et quand bien même il y a une raison, les conséquences peuvent aller trop loin (perdre sa famille, ses amis, son travail, etc).

Si certains arrivent à consommer sans excès, tant mieux pour eux. De mon côté, j'ai compris que la seule façon d'affronter le problème était de ne plus consommer d'alcool du tout. Je ne dis pas que c'est simple, que je n'ai pas de regrets, mais cela fait un bout de temps que je me réveille tous les matins sans me sentir mal, en me souvenant de ce que j'ai fait ou dit la veille et d'en avoir profiter. Et j'apprécie cela.

A vous de voir ce que vous rechercher : une réduction de la consommation ou un arrêt. Une fois ce choix fait, vous pouvez tenter d'atteindre votre objectif seule ou avec l'aide de professionnels (centre spécialisé et/ou médecin traitant). Je vous conseille de faire appel à cette aide si vous le pouvez.

Et, chose probablement difficile, parlez en à votre mari car si vous tentez un sevrage, il vous faudra virer tout l'alcool de la maison et peut-être éviter un certain temps les tentations (les soirées arrosées), le temps que cela se tasse.

Courage dans vos choix et démarches...

Profil supprimé - 18/10/2016 à 08h50

Bonjour a vous et merci de vos temoignages,

j'ai pris la resolution de rester totalement sobre pour le mois a venir minimum, le temps de comprendre ce qu'il se passe. La solution d'un groupe de parole est malheureusement a exclure car je vis a l'etranger dans une contree ou l'alcool est seulement toleree. Cependant j'envisage clairement de reprendre une psycotherapie pour trouver des reponses.

@patricem je vois ce que tu veux dire pour les soirees arrosees mais en revanche l'alcool a la maison n'a jamais ete un probleme. Je ne suis pas su genre a me servir un petit verre en rentrant... Je n'aime pas particulierment l'alcool, je n'aime en fait que le bon vin et ironiquement c'est une des rares choses que je sais et apprecie boire avec moderation au cours d'un bon diner... Les alcools forts ne sont pas mon truc mais une fois que j'ai quelques bieres dans le nez, je les accepte et meme les cherche alors que finalement je n'y prend aucun plaisir.

C'est ce paradoxe que j'essaye de m'expliquer : pourquoi je parviens relativement bien a controller ma consommation plaisir et pourquoi en revanche je me perds dans un binge drinking que je n'apprecie absolument pas ?!?

Si vous avez connu cela et trouver un quelconque element de reponse, je suis preneuse.

Merci,

Profil supprimé - 10/01/2017 à 23h36

Je te comprends tout à fait car il m arrive exactement la même chose. Je bois pour le plaisir un bon vin, du champagne et cela se passe généralement très bien. Mais lorsque je suis dans des soirées de boulot avec un groupe de fetards étant moi même super fetarde je commence à boire et je ne sais pas m arreter... il m est arrivée 4 fois lors de 13 derniers mois. J ai honte, les gens se moquent maintenant de moi. C est horrible pour mon image. Le lendemain je me souviens pas de ce que j ai dit ou très vaguement j ai envie de me jeter par une fenêtre. J ai une super belle faille un mari en or et deux enfants trop beaux. Je me sens indigne, j ai honte de moi.. la femme qui boit comme un trou et qui ne sait pas s arreter devant ses collègues !!! Je m étais promis que cela ne se répéterai pas et revoila qui hier je bois encore lors d une soirée au bureau, je suis rentrée complètement ivre. Je ne savais même pas comment arriver ce matin et regarder mes collaborateurs. La semaine prochaine nous partons pour un séminaire d entreprise pendant 4 jours et il aura beaucoup des fêtes et de l alcohol. Je ne vais pas tomber je veux m amuser mais me contrôler. Je ne veux plus que cela m arrive, je me dis que je suis en train de détruire ma réputation professionnel avec ça... cela m étais jamais arrive dans le travail et peu de fois avec des amis. Mais depuis que je suis dans cette nouvelle boîte cela fais 4 fois en 13 mois. Je suis dégoûtée de moi, je me sens ridicule de ne pas être capable de me maîtriser. Comment faire pour me contrôler ?D habitude j ai aucun problème mais dans lorsque on commence à faire trop la fête ça dérape... et toujours avec le même groupe de collègues. Tout le monde commence à dire que j ai des problèmes d alcool à cause de cette 4 fois qu il m ont vu ivre. Ils pensent que c est tout le temps comme ça or en dehors de ces fêtes de boulot cela ne m arrive jamais. Sos

Profil supprimé - 11/01/2017 à 15h15

Bonjour,
"Je ne comprends pas pourquoi je ne peux pas boire quelques verres comme tout le monde et rester une personne decente"
Heu je suis pas sur que ca soit le cas de tout le monde happy Bon blague mise a part la majorite des personnes qui consomment regulierement de l alcool, les 3/4 environ, ne seront"que"dependants. Ils ressentiront un manque psyco et/ou physique en ne consommant pas, ils auront tendance a augmenter les doses, c est du au produit en lui meme, mais ils peuvent garder un certain controle sur leur conso, se rendre compte plus tot qu il y a un souci.
L autre quart est dans l addiction. Les reactions au niveau du cerveau sont differentes et lors de certaines situations, puis de plus en plus souvent, il n y a pas de controle, pas de clapet d arret comme dirait Tilifan.


Apres ne pensez pas que tous ceux autour de vous sont clairs. Pour etoile perdue par exemple ils sont des hommes, pas la meme morphologie, pas la meme reaction, et il faut savoir que quand on boit regulierement on tient l alcool. En plus votre etat dans ces moments ne permet pas trop de juger celui des autres blunk Si quelqu un sobre entrait dans la piece il vous trouverait peut etre tous un peu gaze... Je vous dis ca pour vous montrer que vous n etes pas la seule a subir les effets de l alcool. Vous pouvez deja vous deculpabiliser de ce point de vue la blunk

Si je devais trouver une difference entre vos consommations extremes et les autres plus"plaisir", je dirai ce qui vous entoure. Et ceux qui vous entoure. Une grosse fete, des collaborateurs c est pas la meme pression, pas les memes regards qu un repas avec votre mari ou peu de monde.. Quand on est addicte l alcool vient tres souvent proteger des failles, des sensibilites particulieres. Etes vous dans le meme etat d esprit quand vous buvez du vin tranquille et quand vous uvez autre chose dans ces soirees ou reunions? Si il n y avait que des" bons" vins( avez vous remarqué qu il n y a pas les compositions sur les bouteilles de vin? )lors de ces moments entre collegues vous ne boiriez pas a l exces?
Je n attend pas de reponses, ce sont juste deux questions qui pourront peut etre vous aider a avancer un peu...

Et lorsque l on est addict, il n y a pas de demi mesure. Si l on veut controler sa consommation on ne boit pas ou il faut l aide de medicaments de type selingro, baclofene. Il existe peut etre d autres rares cas, on peut imaginer aussi traiter les causes de cette addiction et alors boire un peu serait peut etre possible. Mais la on est vraiment loin de la majorite des cas...Le mieux pour voir ce qui vous correspond est de prendre rendez vous avec un addictoloque je pense.

Je vous souhaite d avancer la dessus, de trouver l energie pour "lancer"un processus de changement.
Bonne journee

Profil supprimé - 30/03/2019 à 20h12

Bonjour à tous et toutes,
après lecture sur plusieurs forums, je me lance, et écris ici car : quand je fais la fête, je ne sais absolument pas m'arrêter. J'ai 32 ans et suis fétarde comme diraient mes amis. Mais trop souvent, je bois jusqu'à ne plus me rappeler de rien du tout le lendemain, ni de savoir comment je suis arrivée saine et sauve dans mon lit. J'ai des histoires sans lendemain avec des hommes que je rencontre dans ces occasions, l'alcool aidant, comme on le sait! Je me mets dans des situations qui pourraient être dangereuses, et je n'assume pas. Les lendemain, c'est l'horreur, j'essaie de me souvenir mais rien. Je suis sous traitement médical, anti dépresseur et régulateur d'humeur.
Je ne bois jamais seule, et ne provoque pas la fiesta, mais quand elle est là, il y a ce verre de trop qui me fait vriller : je passe en mode surexcitée, je danse, je chante, je mets l'ambiance. Mais je ne veux plus ne pas me souvenir, trop de moments embarrassants, j'ai tué mon bar de quartier car j'ai dragué le serveur, gueulé sur une amie car il la draguait devant moi, puis je suis rentrée avec un autre hommei. Voilà ça résume bien la chose : drolerie, puis agressivité, puis le grand n'importe quoi avec ... n'importe qui. Si j'étais sobre dans ces moments intimes, je l'assumerai complètement, je suis ouverte la dessus. Mes moments de décadence (comme je les appelle), sont par phase, je peux rester six mois sans ne pas avoir de lendemain trous noirs. Mais quand je me la colle, je le fais franchement, et je ne me rappelle de rien. donc je ne pense pas être dépendante, je ne bois pas seule ni souvent, mais comment apprendre à me gérer?!!! A mon age, c'est franchement craignos et je suis morte de honte à chaque fois...

mila - 16/02/2021 à 00h19

Bonjour à tous,

J’ai lu plusieurs témoignages et c’est réconfortant de voir que d’autres vivent la même chose car ce n’est pas le cas dans mon entourage. Je suis une fille, j’ai 21 ans et il m’arrive la même chose depuis quelques temps. Je fais la fête depuis mes 15 ans et j’ai commencé à boire de plus en plus et de plus en plus souvent (tous les week end et tous les jours en été). Au début comme beaucoup je testais mes limites et finissait même souvent dans les toilettes et au lit avant beaucoup. Mais le pb c’est que je n’ai jamais su trouver mes limites comme les autres le faisaient. J’ai commencé à tenir de mieux en mieux l’alcool, à boire de plus en plus vite et de plus en plus jusqu’à désormais être en soirée et n’avoir plus qu’un but : boire plus. Malheureusement le lendemain je me réveille avec des trous noirs de plus en plus importants (parfois la soirée entière) où l’on me raconte ce que j’ai pu dire ou faire et c’est extrêmement embarrassant. Je ne suis pas la personne la plus extravertie alors forcément lorsque j’ai beaucoup bu je me transforme et fais des choses que je ne ferai jamais en temps normal. Mais je n’en peux plus de me réveiller avec un sentiment de culpabilité et de honte lorsqu’on me raconte ma soirée, je deviens une tout autre personne, deviens agressive avec mes meilleures amies, fais des avances à n’importe qui... La personne que je suis quand je suis bourrée n’a rien à voir avec celle que je suis en temps normal. Ma meilleure amie est au courant que j’ai ce petit “problème” et essaie de m’aider à gérer, par exemple j’essaie de boire autant de verres qu’elle, mais rapidement le “verre de trop” arrive et je deviens incontrôlable...
J’ai lu plus haut qu’avec l’alcool il n’y avait pas de demi-mesure mais j’aimerai savoir s’il est possible de trouver un juste milieu ! Faire la fête est hyper important pour moi, c’est le jour de la semaine que j’attends pour retrouver mes amis, faire des nouvelles rencontres... J’aimerai juste pouvoir apprendre à me contrôler sans stopper complètement. Bien sûr j’ai déjà passé quelques soirées sans boire mais ce n’est pas du tout pareil... on s’amuse beaucoup moins et on est fatigués bien plus vite.
J’ai vraiment peur de ce que ça va donner plus tard... Mais je ne me sens pas non plus “addicte” dans le sens où je ne bois jamais seule et très rarement en semaine !
Merci de votre aide happy

djopsg - 17/02/2021 à 16h18

Bonjour, j'ai posté ce com un peu plus haut mais en lisant le tiens je m'aperçois que nous sommes assez proche.
Le voici:

Voila ma situation en quelques lignes.
Au sujet de ma consommation d'alcool, je ne bois que très rarement en semaine (1 bière, ou un verre de vin si l'on decide avec ma femme de prendre l'apéritif).
Cependant, des lors que je suis en soirée par ex, je bois de l'alcool de facon excessive.
Je ne sais pas dire non, je ne sais pas me raisonner, je fini dans un etat minable, je vais me coucher avant les autres, le lendemain je ne me rappelle de rien...
Il y a 2 ans, j'ai fini en cellule de dégrisement pour ivresse manifeste sur la voie publique apres avoir été dans un pub avec des collègues, jusque la rien de mechant sauf que j'ai trop bu, je me suis perdu dans les transports en commun, j'ai donc decider de faire du stop jusqu'à ce que les gendarmes me récupèrent!
Et le week-end dernier, j'ai perdu 6 points parce qu'il me restait de l'alcool dans le sang le lendemain matin d'une soirée très arrosée. C'est a ce moment la que je me suis réellement rendu compte que je consommais énormément en soirée car malgré le fait que je me sentais pourtant bien, pas de difficulté a conduire, a marcher....j'avais encore 0,82g d'alcool dans le sang, 12h apres mon dernier verre!
Je me rends compte que mes excès me causent des soucis personnels (stress, culpabilité...), sentimentalement aussi (tensions avec ma femme)...
J'aimerai donc savoir si d'autres personnes ont vécu la meme chose que moi?
Comment faire pour contrôler sa consommation d'alcool?
Merci d'avance pour vos réponses

lunabo - 14/05/2023 à 13h12

Bonjour à tous. Mon médecin me dit de stopper la boisson au fur et à mesure et de ne pas arrêter d'un coup, sous peine de m'exposer à un possible delirium tremens un oedème cérébral. Je bois entre cinq et six bouteilles de bières de 75 cl chaque jour. J'ai stopper d'un coup l'alcool à plusieurs reprises, assez facilement, mais cette fois, ça à l'air plus dure. J'ai envie d'arrêter d'un coup, je n'arrive pas à juste boire une bière. Si l'u d'entre vous à un point de vue à émettre sur ma situation,; je commence à picoler dès midi. Je travaille un peu en intérim, et même là, quand je rentre le soir, je mange pas et je bois des bières. Je me sens en danger, mais ne veux pas dramatiser la situation. Quand je traverse des périodes où je ne bois pas, je ne fume plus, fais du sport, mange bien. Mais cette fois, c'est plus difficile. J'ai 51 printemps et ne veux pas sombrer définitivement. Cordialement

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