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J'ai (enfin) touché le fond et je commence mon sevrage ce 23/10/2018

Par Profil supprimé

Bonjour à toutes et tous !

J'ai 55 ans, je suis une femme alcoolique, devenue très alcoolique.

J'ai découvert l'alcool à 28 ans, lors du décès de ma mère et j'ai constaté combien cela apaisait ma douleur.

Je me souviens encore d'une phrase prononcée par un collègue lors d'un déjeuner au resto alors que je me commandais un whisky pour l'apéro : "L'alcool n'est pas un refuge". Et pourtant, combien de fois, il l'a été !

Je sais que c'est en partie à cause de lui que j'ai fini par perdre mon emploi (j'étais Chargée de Communication dans un très célèbre établissement financier)... En même temps, mon compagnon (que j'adorais m'avait quittée et je suis tombée en dépression qualifiée de sévère qui m'a duré 4 ans... J'ai perdu 22 kg en 4 mois... Puis, j'ai fait un burnout au boulot...

Et pourtant, ce n'est pas à cette époque que j'ai touché le fond : j'ai toujours été très sportive, j'étais très efficace au boulot (et c'est d'ailleurs pour cela que j'ai fini en burnout car surchagée de responsabilités) même si j'ai appris que mon alcoolisme ne faisait pas le moindre doute auprès de certains de mes collègues. La honte !

J'ai décidé de me soigner auprès d'un addicto, les AA, La Croix Bleue... Un traitement médicamenteux... J'ai tenu environ 6 mois.

Puis j'ai rencontré un homme (il y a 5 ans). J'habitais Paris et lui dans sa ville d'origine : Nice.

N'ayant plus aucune famille de mon côté, au bout d'un an d'allers-retours, il fut décidé que j'aille habiter à Nice où je suis depuis maintenant 4 ans.

Malheureusement, aucun ne nos projets n'a pu voir le jour pour de multiples raisons et notamment, un rejet de la part de sa fille alors âgée de 18 ans envers moi, nous empêchant de vivre ensemble comme nous l'avions envisagé.

J'en ai énormément souffert... Et cette blessure de rejet a ranimé quelques rejets que j'avais déjà subis dans l'enfance.

Mon compagnon a mal géré la situation et j'ai été écartée de toute la famille, me retrouvant seule la plupart du temps, y compris aux fêtes de fin d'année. L'alcool a alors fait une entrée majeure dans ma vie. Au début, je lui cachais ma consommation sauf que je me suis rendu compte qu'il n'était pas dupe.

Nous, les alcooliques n'avons pas toujours conscience que notre entourage SAIT.

Puis, je ne me cachais plus : c'était des "appels au secours" que je lui faisais car je me sentais trop délaissée.

Il s'est complètement replié sur lui-même et le cercle vicieux s'est enclenché : plus je buvais, plus il se détournait de moi et plus il se détournait de moi, plus je buvais.Jusqu'à une TS en 2016.

J'ai voulu rompre ce cycle infernal et je ne voulais pas le perdre. Je suis allée au CSAPA et très vite, j'ai demandé à me faire hospitaliser pour une cure de 3 semaines. J'y suis arrivée comme une vraie loque.

J'en garde un très bon souvenir car en me soignant, au moins, je n'étais plus seule entre le personnel formidable et très disponible, mes compagnons d'infortune, les divers activités proposées chaque jour et bien sûr un traitement.

J'en suis sortie presque métamorphosée et sereine. Malheureusement, à mon retour, mon compagnon m'a accueillie de façon très maladroite en m'annonçait qu'il fallait que l'on se sépare... Gros coup de massue pour moi.

Malgré cela, j'ai maintenu mon abstinence... Mais, il m'avait stigmatisée et même s'il s'apercevait que je ne lâchais rien, il ne changeait pas de comportement envers moi, on ne sortait jamais, j'étais toujours aussi seule.

Nous ne communiquions plus du tout. Il me fuyait. Je pleurais tous les jours. Ma vie était invivable.

De plus en plus, je sortais (toujours seule) et là... Rechute et tournée des bars...

A mon tour, je fuyais mon compagnon, je rentrais ivre très souvant. Le respect entre nous n'existait plus.

Je sentais son dégoût, son mépris, puis sa totale indifférence à mon égard.

Mon psy a déterminé que notre relation était toxique, j'ai même imaginé que mon compagnon était pervers narcissique... J'ai fini par le détester... et j'ai décidé de le quitter.

Ce que j'ai fait en septembre 2017. Nous habitons toujours à Nice (ville que je déteste et/ou que j'ai pris en grippe) à 10 minutes à pied l'un de l'autre.

Après nos années de "cohabitation" car il avait décidé qu'il n'était pas fait pour la vie de couple... et autant d'années d'intenses souffrances pour moi, à peine avais-je déménagé, qu'il me bombardais de SMS après des mois d'ignorance !

Alors, là : NON ! J'avais besoin de "me retrouver" et là, pour une solitude choisie. Je l'ai tenu à distance... avec évidemment, comme un arrière-goût de vengeance...

J'ai repris mon abstinence et retrouvé ma sérénité. Nous continuions à échanger par SMS et mails... alternant reproches et même des insultes de ma part... Je ne pardonnais pas tout ce que lui et sa famille m'avaient fait subir.

Nos échanges de SMS sont devenus très violents et c'est cet été que j'ai replongé. Je pensais qu'entre lui et moi c'était complètement mort et je me moquais bien de la suite. Quelle suite ?

J'ai passé tout l'été en terrasses de cafés, dans des bars, au restaurant où je me suis ruinée : je ne savais plus si j'y allais pour manger ou pour y boire...

La débâcle a vraiment commencé : travaillant chez moi, je buvais à longueur de journée, à n'importe quelle heure... me négligeant complètement, restant parfois plusieurs jours, voire des semaines sans me laver, sans m'occuper de mon appartement, n'ayant même plus de complexe à sortir dans un état pas possible...

Mon "compagnon" croit que je suis sortie de l'alcool depuis un an... Je lui ai menti... Bref, voila un an que nous ne nous sommes pas vus, de mon fait car je ne voulais pas qu'il découvre la réalité. J'ai aussi pris du poids, retombée à moitié en dépression... Vraiment, j'ai touché le fond !

Et puis... la semaine dernière... Il m'écrit ce que je n'attendais plus : qu'il était très malheureux... Qu'il reconnaissait ses erreurs... Qu'il avait fait pas mal de ménage dans sa vie... et notamment en brisant un peu son carcan familial... Je suis tombée de très haut ! Mais positivement, cette fois !

Nous avons eu une très longue discussion téléphonique afin d'envisager nos retrouvailles et d'imaginer comme revivre après ces années d'horreur...

Malheureusement, avec tous mes mensonges, il n'a aucune idée de l'état dans lequel je suis réellement.

Je me suis prise à mon propre piège. Notre séparation aura été bénéfique dans le sens où il a fait ce que j'attendais depuis longtemps de sa part : une introspection mais moi, je me suis enfoncée dans le mensonge et je suis "inmontrable". Je me demande même quelle serait sa réaction s'il me voyait en ce moment.

Autrement dit, je n'ai plus le choix si je veux, comme lui, repartir sur de nouvelles bases, ensemble...

... Mais cela va encore demander du temps. Je pense qu'il s'en doute.

Je ne sais plus si je dois être heureuse à l'idée de nous retrouver ou triste à celle qu'il risque d'être très déçu et moi, définitivement rejetée.

Donc, la décision s'est imposée d'elle-même : je repars dans l'abstinence dès aujourd'hui et je me reconstruis.

J'ai honte d'être devenue celle que je suis aujourd'hui. J'ai honte de lui avoir tellement menti. J'ai honte de tout.

Je suis très mal.

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23 réponses


Profil supprimé - 23/10/2018 à 10h08

Bonjour

Tu nous as décrit ta situation avec une clarté et une lucidité qui donne le sentiment que tu es une belle personne.

Je n'ai aucun conseil ou idée sur la façon dont tu vas t'y prendre, mais je te souhaite de trouver la force pour avancer et te construite des petites victoires qui vont te faire avancer.

Ecris nous pour évacuer et partager, d'abord c'est très bien écrit et cela fait du bien.

Sans faire le psy à deux balles, de toute façon tu vas te reconstruire pour toi et ceux qui t'aime te suivront. La honte peut être une bonne motivation;

Pour ma part c'est ce qui m'a motivé pour arrêter (cela ne fait que 10 Jours alors je suis un bébé abstinent)

Tu dégages beaucoup d'énergie (qui parfois quand tu ne trouves pas de sens peut se retourné contre toi) et dis toi qu'il y a une personne sur les réseaux qui y croit

N'hésite pas à nous tenir au courant

Je répondrai régulièrement

bob62





Profil supprimé - 24/10/2018 à 09h23

Bonjour Bob et merci pour ta réponse,

Hélas, hier, j'avais préparé une longue réponse mais au moment de l'envoi, mon message a sauté.

Dommage !

Hier, premier jour : aucune envie d'alcool... Rien que du dégoût.

J'ai l'impression d'avoir devant moi une montagne à gravir : non pas à cause de mon abstinence, non là, c'était une véritable nécessité... Mais à cause de ma procratination pendant ma forte alcoolisation depuis le mois de juillet où je me suis complètement laissée aller, moi et mon appart...

Sans compter mes problèmes de fric directement liés à mes folies alcollisées de cet été.

J'avais aussi une autre très importante préoccupation qui est en train de se régler et pour laquelle je viens d'ailleurs de recevoir une bonne nouvelle.

J'ai hâte d'être au début novembre... où j'irai bien mieux, où je vais pouvoir retrouver un rythme de vis normal et me reprendre en main.

Pour l'instant, je suvis les effets secondaires des médocs et je reste chez moi. Je travaille et c'est tout (c'est déjà pas mal).

Merci encore à toi !

A bientôt !

Profil supprimé - 24/10/2018 à 11h40

Kikou kikou

Courage a vous
Ayer confiance en vous, vous allez y arrivé
Avez vous essayer d'aller dans un groupe de paroles ?

Bonne journée
Sabi

Profil supprimé - 24/10/2018 à 12h11

Bonjour à vous deux,

Oui vous etes de belles personnes, comme on peut en voir souvent sous les affres des addictions...

Et je vous invite a faire vivre ca, vos sensibiltés. Profitez de ces moments sans alcool pour vous redecouvrir, pour retrouver l emerveillement de l enfance, et nourrissez vous de tout ce que vous trouverez de beau.

Chaque chose en son temps mais des que tu en as la possibilité, l envie, la motivation, quand ca sera ton moment Helbonner va voir ce que tu peux trouver sur la dependance affective, de preference pas seule et un peu stabilisée.

Et tu vas voir pour ton appart que chaque partie nettoyée a l exterieur, te nettoiera a l interieur. Chaque piece rangee te fera du bien. Et si ca bloque de trop pour certains endroits n hesites pas a te faire aider, psy, emdr, ce que tu veux mais pas une femme de menage hein happy Il y a certaines choses c est a nous de faire le taf blunk

Je te rejoins sur Nice, jolie ville en facade, l apparence y est primordiale, mais des que tu t enfonces un peu dans le fond de la ville tu comprends mieux.
Et c est pareil pour l humain, tant que tu veux paraitre en rejettant toutes tes parts sombres, tu ne fais qu entasser la merde sous le paillasson. Et un jour tu marches dessus et ca te remonte jusqu au visage...


S aimer ce n est pas se voir que dans le beau, le bonheur, je crois que s aimer c est s accepter entierement. Et chaque comportement reconnu devient alors plus leger, et on avance enfin vers ce que nous sommes reellement.

L alcool, avant de manquer de me tuer, m a sauvé la vie peut etre, et maintenant je le prends pour ce qu il est pour moi, une drogue qui ne m interesse plus. Je vous souhaite la meme chose a tous 2.


Prenez bien soin de vous, avant tout autre chose.

Belle journee



Ps: pour eviter les messages perdus enregistre les avant l envoi, si on met du temps a ecrire cela nous deconnecte et tout se perd.( enfin pas tout a fait, tu auras au moins ecris pour toi blunk )

Profil supprimé - 24/10/2018 à 12h47

Merci Sabi, merci Flo !

@Flo : pour le ménage, ne crains rien : je suis une vraie champione ! Une fois que je m'y mets, je ne peux plus m'arrêter ! Et je sais toute la satisfaction que j'en tire !

Pas question de prendre une femme de ménage... Elle ne le fera jamais aussi bien que moi. Hors alcool, je suis très maniaque.

Là, je prends mon temps... La motivation revient... et je ne perds plus de temps à picoler, pas plus que dans les bistrots.

Donc, mon emploi du temps va s''occuper de lui-même... Et en novembre, mes finances vont également se porter mieux : je pourrai encore mieux profiter de ma sobriété.

Retrouver simplement le plaisir de faire les courses et à manger (diététiquement) !

Concernant la dépendance affective... Tu n'en sauras, je pense, jamais autant que moi sur le sujet... blunk Mais c'est vrai que j'aurais énormément de mal à être rejetée une nouvelle fois après l'avoir tenu à l'écrat depuis septembre 2017 et que je n'envisage de le voir qu'en Janvier prochain... Quand j'aurais regagné l'estime de moi... pour moi.

Concernant Nice, le plus emmerdant, ce n'est pas tant la ville que les Niçois... dont la mentalité imbuvable n'est plus à faire. J'ai assez discuté avec des expats comme moi et nous faisons tous le même triste constat.

Impossible de s'y faire des amis. Impossible !!! Ils vivent entre eux. Voire, se reproduisent entre eux. blunk

Pour l'alcool, là j'ai vraiment été très très très loin... Et pour la première fois, j'ai cru que j'allais en crever. Je me suis fait peur.

Pour l'heure, je me concentre sur moi, mon traitement et mon boulot (pas le choix) ! Je reste chez moi... Je me sens un peu comme en convalescence et j'ai envie de voir personne. Trop tôt pour sortir.

Merci et bonne journée également !




Profil supprimé - 25/10/2018 à 12h20

Bonjour à tous !

Besoin de parler dès le réveil… Excusez-moi de me livrer ainsi… Quelques banalités qui me font du bien… et qui, je l’espère, ne vous « souleront » pas trop…)

J’attaque mon 3ème jour… Pas la moindre envie d’alcool… Je n’y pense même pas.
Je suis hyper-concentrée sur moi et mon traitement (Lysanxia et Révia).
Le Révia me coupe toute éventuelle envie d’alcool et me coupe l’appétit car il donne des nausées, pour ma part, très supportables. Pas étonnant que ce médicament ait été détourné par certains médecins pour vaincre l’obésité. Cela va me permettre de perdre plus rapidement mes kilos accumulés par toutes mes folies (bouffe et alcool) de cet été blunk

Premier petit bonheur : ne plus être préoccupée toute la journée par l’alcool, l’approvisionnement dès le matin, l’angoisse de manquer et tous les prétextes pour sortir rien que pour en acheter ou perdre mon temps à m’attabler en terrasse ou au café.

Quel leurre, quand j’y pense ! Ce plaisir que j’avais à être reçue « comme une princesse » dans mes quelques repaires favoris… Bah, tiens… Avec les petites fortunes que j’y ai laissées tout l’été…

Les mêmes, aujourd’hui, doivent pas mal se foutre de ce que je deviens… Que tout cela me semble superficiel, dérisoire, hypocrite et mensonger…

Moi qui ne supportais plus du tout ma solitude, finalement, en ce moment, elle me sert de refuge.
J’en ai besoin. Je me retire du monde naturellement, comme tout malade qui se soigne. Et je ne suis en aucun cas suicidaire, comme j’ai pu l’être… Bien au contraire !

De toutes mes « désintoxications », celle-ci me semble la plus facile (cf le titre de mon fil) : je suis descendue incroyablement si bas… Je ne suis pas du tout dans « la lutte », je ne pense absolument pas au « cauchemar » qui se dresse souvent devant nous, les nouveaux abstinents, à savoir : l’idée de ne plus jamais toucher une goutte d’alcool. Je n’y pense absolument pas.

Je crois savoir enfin ce que signifie l’expression « toucher son fond ».

C’est aussi la 1ère fois que je me soigne uniquement pour MOI, ça fait une sacrée différence et c’est sans doute pour cette raison que cela me semble bien plus facile et l’objectif très atteignable… Je n’ai d’explication ni de justification à donner à personne, je ne sens pas montrée du doigt, regardée de travers, stigmatisée, infantilisée et contrôlée comme ce fut le cas avec mon compagnon.

« Se soigner pour SOI » est une notion très importante que l’on nous rappelle souvent chez les médecins-addictos ou en cure (j’en ai fait une en 2016) mais faut-il encore en avoir pleinement conscience… Ce n’était pas mon cas. Mes tentatives étaient donc vouées à l’échec et je ne le savais pas. Maintenant, je le comprends.

Il faut dire aussi que j’ai eu affaire à peut-être le pire des addictos dans un CSAPA à Nice où j’ai perdu 2 ans (je viens d’en changer et la structure est ô combien plus complète et le personnel plus attentif) Je ne sais pas qu’il pouvait y avoir de telles différences d’un CSAPA à un autre... Lui, se contentait de me demander comment j’allais, (je mentais la plupart du temps)… Il me faisait des copiés-collés de mon ordonnance précédente (Valium et Révia) et m’autorisait à boire 2 verres d’alcool/jour selon les recommandations de l’OMS et m’expédiait en 10 minutes. Il n’a donc jamais compris à quel point j’étais alcoolique (il avait pourtant tout mon dossier médical suite à ma cure) et que c’était le dernier conseil à me donner !!!

Alors qu’il devrait savoir que contrôler sa consommation est pour moi « mission impossible » comme pour tous les « vrais » alcooliques. J’aurais bien envie de lui balancer mon poing dans la tronche !

Pas plus qu’il ne s’est rendu compte à quel point j’étais dépressive et ne m’en a jamais parlé… Moi, je ne m’en rendais pas compte puisque je picolais et que j’utilisais l’alcool comme un antidépresseur…

A ce propos (et sans fayotter), je remercie l’un des écoutants en ligne d’Alcool Info Service qui l’a compris rapidement et je traite cela aussi maintenant.

Ce sera tout pour aujourd’hui et je remercie ceux qui auront eu la patience et le courage d’avoir lu « ce drap de lit ».

Profil supprimé - 25/10/2018 à 13h37

Kikou kikou Helbronner

Bonne journée à toi et vas-y fonce tu vas y arriver
☺☺
Sabi

Profil supprimé - 25/10/2018 à 16h35

Bonjour Sabi (homme ou femme ?)

Il y a plusieurs années, j'ai pratique les AA mais sans succès.

Je n'adhère pas à leurs "ituels"... et à force d'entendre parler d'alcool, un soir, en sortant de réunion je suis allée... m'acheter une bouteills !!!

A Nice, il n'y a rien d'autre qu'eux et à perpètte de chez moi, le soir... Non, je sais très bien que je n'irai pas.

En revanche, à mon nouveau CSAPA, il y a chaque trimestre, une minicure de 15 jours consécutifs (sur toute la journée) qui propose toutes les activités que l'on fait en cure ainsi que des groupes de paroles.

Je trouve ça "super" et je me suis déjà inscrite. Je trouve ça vachement bien, avec un personnel multidisciplinaire et même des visites médicales ! C'est top !

Profil supprimé - 25/10/2018 à 16h56

@Sabi

Pardon, mon message est parti trop vite...

Je voulais te demander si et depuis combien de temps tu es abstinent(e) ? Et comment ça se passe pour toi.

Merci pour tes deux commentaires, en tout cas.

A bientôt !

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