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Enfin c'est le grand jour

Par Profil supprimé

79 réponses


Moderateur - 27/06/2017 à 11h05

Bonjour Julien,

Je n'ai malheureusement apparemment pas reçu votre long message sad

Cela arrive parfois et particulièrement lorsque l'on prend beaucoup de temps pour écrire un message. Il y a des micro-coupures ou une déconnexion du profil qui fait que votre message se perd et ne me parvient pas.

Je ne peux que chaudement vous recommander ainsi qu'à tous, comme je le fais moi-même lorsque j'écris quelque chose de long, de sauvegarder votre message dans le presse-papier de votre ordinateur ou de votre téléphone avant de cliquer sur le bouton envoyer.

Sur ordinateur, lorsque votre texte est fini, faites CTRL+A pour sélectionner tout le texte puis CTRL+C pour le copier dans le presse papier. Ensuite cliquez sur "envoyer" et si vous constatez un problème dans les messages de confirmation de l'envoi de votre contribution, reconnectez-vous au site puis refaites une réponse. Dans le cadre "répondre au fil de discussion" il vous suffit de faire CTRL+V pour coller le texte sauvegardé dans le presse-papier. Cliquez ensuite sur "envoyer" et ce coup-ci cela devrait fonctionner sans problème dans la mesure où vous n'êtes pas affecté par les histoires de temps de rédaction trop long.

Nous sommes désolés pour ces désagréments, qui sont signalés mais qui n'ont pas de solution pour le moment.

Je vous souhaite un prompt rétablissement et bravo pour votre 16e jour d'abstinence !

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 27/06/2017 à 14h36

Bonjour Oliv,
En fait j ai des actions dans une pharmacie en ligne, specialisee doliprane, faut que je rentabilise l investissement blunk

Bon on arrete de fantasmer les gars je suis un poilu!! Plutot sensible et empathique mais poilu happy

En venant ecrire ici tous les jours, je me suis pose cette question du lien a l alcool le plus honnetement possible. Surtout que reparler précisément de situations, d etats sous alcool a tendance a me les faire un peu revivre, sur certaines sensations.
Sans trop m etendre je dirai que le moment ou je suis venu la premiere fois ecrire n etait pas innocent. Mais pas lié a l alcool. C etait plus un moment charniere professionnellement, une etape de vie.
De tout petit j ai ete amene a frequenté 2 mondes, un de bienveillance, d amour dans la famille et un autre plus hard des gamins autour de moi, des adultes aussi de part le boulot de mes parents, le quartier ou on habitait. J ai ete sensibilise tot a l Humain. Dans pas mal de mes boulots je me suis retrouvé a aider l autre, avec les momes surtout. Et ceci hors alcool. Il y a ce que ca apporte d aider bien sur, mais c est aussi que j ai une"facilite"a sentir l autre. Certains c est la musique, la peinture, moi je suis reste un peu au griboullis et a un petit niveau musical, mais mon"truc"c est l empathie, le magnetisme avec les animaux, une sensibilte a la vie avec la difficulte et le positif que cela contient.

Etre confronte a l addiction m a permis de réfléchir sur l alcool, sur moi, de me faire une experience, de confronter des idees et c est un peu naturellement que l envie d aider se mele a ca.
Un certain lien a l alcool nous est de toute facon imposé, pas une journee sans en voir, sans croiser un consommateur. Et puis on nous a enlevé des œillères, on se ballade tous les jours dans un monde qui prone l utilisation d un psychotrope sans dire ce que c est. Fais la meme avec de l opium, de l herbe, c est obligé d avoir un lien, c est tellement aberrant… Et puis toutes les choses que tu dois faire le lendemain d une soiree arrosee et qui n etaient que des paroles dues a l effet de l alcool, c est pareil, si tu le prends pour toi tu te coupes de tout le monde, t es obligé d avoir ce lien a l alcool. Et de le dépasser le plus de fois possible..

Ce que l on peut essayer de faire c est que cela nous impacte le moins possible, jusqu a une espece d indifference. Une indifference au produit en lui-même mais c est vraiment difficile pour moi de rester indifferent a l hypocrisie, a la facon dont il est valorisé, enseigné, aux douleurs qu il engendre…
C est en ca que ce lien reste pour moi. Si je passais un mois sur une ile, hors de tout, je ne penserai pas une fois a l alcool je crois…
Que les gens consomment ne me gene pas je te promet, j en cotoie trop qui font du vin pour ca ( non ce n est pas un lien a l alcool happy C est un lien a la terre pour moi, j aime m’occuper d une vigne, et c est justement mon detachement de l alcool qui m a permis d y revenir car pendant longtemps apres l arret je ne pouvais pas, trop en lien… ) Ce qui me perturbe c est qu ils le fassent inconsciemment.

Je te rejoins sur une part d egoisme, je la pense nécessaire ou difficilement evitable un temps. Notre identite était l alcool, en consommant nous etions tournes vers nous-mêmes. A l arret il faut que l on se retrouve apres des annees de masques, perdus dans les limbes, on peut mettre du temps pour ca, ou l on sera encore tourne vers nous, dans nos douleurs… Mais une fois que l on se retrouve un peu je crois que l on s ouvre aux autres, et qu ils nous sortent de nous-mêmes.
Nous sommes obliges de parler d alcool car les gens arrivent perdus et pris dans ce produit ici, mais Oliv qu est ce que l on en dit ? Que c est un psychotrope comme les autres, un revelateur. Une fois ca dit nous pourrions ecrire de la meme manière sur un forum pour d autres drogues je crois.
Dans pleins de domaines on peut retrouver ce type de demarche. Eckart Tolle ne fait que parler de l ego, pour dire que ce qui l a eveille c est de le faire taire. Quelqu un pris par la maladie donnera les clefs qu il a utilise pour s en sortir. Nous parlons de l alcool pour dire qu au fond il vaut mieux l oublier, s en detacher…
Il y a un lien qui persiste mais ce n est pas celui qui relie directement l alcool a nous comme cela le fait au debut de l arret.

nous ne somme pas malade mais libre. (Après avoir côtoyé la prison de l'alcool, le mot liberté prend un vrais sens)
Nous pouvons etre malades, parmi les causes des addictions certaines sont peut etre des maladies, mais oublions d etre malade alcoolique abstinent a vie, ca oui !! happy

Après avoir côtoyé la prison de l'alcool, le mot liberté prend un vrais sens.
J adore cette phrase, merci Oliv blunk
Et bonne journee a tous

Profil supprimé - 27/06/2017 à 14h41

Bon courage Julien, je te souhaite de vite te retablir. Et bienvenue au club des messages disparus happy Tu peux ecrire aussi sous word d une tablette ou d un smartphone, ca evite les plantages du navigateur, les micro deconnexions...

A bientot

Profil supprimé - 03/07/2017 à 17h29

Salut les amis

Me voilà un peu rétabli ... de mon soucis de santé ... ça ma permis de ne pas penser à l'alcool.

Mais ça reviens très vite en tête cette petite chose là ...

C'est un peu plus difficile depuis 2 jours, il fait beau, c'est les apéros, les soirées à rallonge etc

Je tiens le choc, mais c'est pas toujours évident.

A demain

Julien

Profil supprimé - 04/07/2017 à 16h40

Salut Julien,
En te lisant je repensais, et revivais un peu certains moments passes, ou la pression alcool est encore importante, ou on est encore dans une forme de combat. Puree, oui ce sont des moments particuliers, parfois difficiles, on se sent pas tout a fait entier, il y a en nous la place du manque.
Cela va s attenuer ces sensations. Et tu sais sans tout boulverser tu peux peut etre certains soirs, faire autre chose que des bouffes, un cine, une ballade avec les enfants, partir un week end si c est possible. Tu vois en changeant un peu tu enleveras un peu de pression et ca fait vivre a tout le monde des choses differentes.

Tu sais c est encore une periode tres sensible, ton corps est debarrasse de l alcool mais reste la tete. Aussi c est peut etre un peu tot pour toi pour retrouver ou trouver l activite qui te fera du bien. Les anxios coupent un peu peut etre l envie « motrice ». Ils mettent dans un etat ou on est pas trop mal comme ca, la necessite d action est moindre. Ce n est qu une supposition  As-tu tester beaucoup de chose pour ce craving jusqu ici ? Franchement si ca ne te deplait pas la piscine ca me semble bien. T y vas pour 17h30, barbotage, longueurs, a 18h t auras pas trop trop l envie je pense.. Tu sors a 18h30, 19h, en ayant pensé a un truc agreable a manger et a boire derriere, tu peux y aller avec tes enfants. Tu vas rentrer detendu, les endorphines naturellement secretees feront leur effet, et la tete aura était loin de l alcool un bon moment. Il y en a pas mal des choses a mettre en place mais parfois c est comme s il y avait des petites pannes de moteur pour les amorcer. Ce n est pas tout a fait la meme chose que de ne rien trouver qui nous aille je crois… J extrapole car s il faut tu as teste plein de trucs, mais je sais aussi qu il y a parfois des moments de downs qui peuvent nous installer dans une mini »deprime ». Dans ces cas tout devient un peu plus difficile et du coup resister a la boisson aussi. Si tu te sens parfois dans ces etats un peu de vague a l ame, sois y attentif et ne les prend pas a la legere et consulte. En dehors de l envie d alcool de base, il peut se cacher dans ces downs des envies de reboire beaucoup plus profondes. Et notre sensibilité peut exprimer ses cotes negatifs :/
Tiens bon Julien, on t encourage tous ici pour les moments un peu plus hards. Et je pense que oui tu peux largement en aider d autres, tes quelques reponses ici le montre bien blunk
Bonne journee et a bientot





Profil supprimé - 04/07/2017 à 17h31

Salut flo

Merci encore de ton message, qui me fait beaucoup de bien. Au bout de trois semaines, en effet, mon corps ne réclame plus ... l'esprit ouille ouille ouille ...

Tant pis je fais avec, je lutte parfois sans difficultés parfois avec. Le plus important tenir le plus loin de moi le premier verre.

J'ai un brin dévié de mes "24h à la fois" ... imaginer la vie différente sans alcool .... oulalalala quelle erreur ....

Donc reprise en main. Oui les downs sont là mais le pinard ne sera pas ma solution, bien au contraire.

Pas mal occupé demain je ferais un plus long message

Bonne soirée en sobriété

Amicalemen

Profil supprimé - 05/07/2017 à 10h25

Salut les amis, salut Flo

En ce mercredi sous le soleil, je vais de mieux en mieux. Bien sur l'alcool est tjs dans ma tête, d'ailleur ce soir on arrose le bac de ma fille, bon bah pour moi ce sera sans alcool bien sur happy

Nos échanges ici sont précieux, il m'aide à me tenir le plus loin possible du premier verre. Comme tu le dis flo, mon corps ne réclame plus de produit, la tête parfois oui.

J'ai encore beaucoup de travail à faire sur moi, car je penses qu'il me faut régler les histoires du passé pour avoir un avenir serein.

Hier soir, j'ai expliqué à mes enfants que j'étais alcoolo dépendant. Ils semblent l'avoir bien pris en sont, en fait, assez content pour moi. Je continue à aller au réunion AA, ça m'aide aussi.

En ce qui concerne ma vie au quotidien, je me dois de vivre comme avant, les sorties, les copains, les repas de familles les soirées ... car oui je suis un gros fêtard ... mais sans alcool.

Je penses que je dois me confronter à toutes ses situations ou l'alcool sera présent. Tôt ou tard, je devrais les affronter.

Sado maso me disent certains lol, peut être je ne sais pas, ce que je sais, c'est que pour le moment, tous ces endroits à risque, et bien j'ai gérer.

Ce putain de produit m'a dicter ma vie pendant plus de 10 ans. Il est hors de question qu'il gagne aussi sur ses moments de plaisir à se retrouver. Oui je suis alcoolo dépendant, et alors ... on à plus le droit de sortir, côtoyer ses amis, ça famille, sortir ... NON

L'alcool ma empêcher de faire tellement de chose, maintenant c'est terminer.

C'est mes potes qui sont content mdr, c'est moi qui ramène la voiture happy

Un jour après l'autre je tiens le bon bout.

Bonne journée les amis en sobriété

Julien

Profil supprimé - 05/07/2017 à 13h09

Salut Julien,

c'est un bonheur pour moi de te lire . Tu n'es plus à convaincre du bonheur que l'abstinence procure . Tu es un bel exemple ; persévère bien un jour à fois . Tu es dans le train de l'abstinence , restes-y bien . Reste aussi fidèle au Mouvement des A.A. auquel tu apportes déjà beaucoup . Le Mouvement a besoin de sang neuf régulièrement pour ne pas mourir . Mais il n'en est nullement question ,même après 82 ans d'existence .

Relis régulièrement le "Rien qu'Aujourd'hui" , ces quelques phrases m'ont été d'un précieux secours bien souvent .

Bonnes 24 heures à toi et à celles et ceux qui te liront.

salmiot1

Profil supprimé - 06/07/2017 à 15h03

Salut Julien,
T es prêt ? T as du doliprane a portee de main ? happy

J'ai un brin dévié de mes "24h à la fois" ... imaginer la vie différente sans alcool .... oulalalala quelle erreur ....
Tu arriverais, sans trop en avoir mal, a dire en quoi ce fut une erreur d imaginer ca, quelles images tu en as eu ?
Je pense que cette idee des 24h est une bonne chose au debut, quand on est dans le combat. J ai du me le dire mais j avais la »chance »d avoir la douleur et la mort en couperet assez vite en cas de realcoolisation, alors tres tres vite j ai inscris en moi que c était comme ca a vie. J espere que d ici des annees tu n auras pas a te dire tous les matins encore 24h blunk
Ce que j aime dans cette idee est en fait un peu caché. Ce que j aime c est que d une certaine manière cela demande de faire abstraction d hier et de demain. Cela recentre sur le present, sur ce que l on vit a l instant. Je pense que c’est important car nombres de nos pensees nous ramenent dans le passé en nous faisant vivre colere ou honte, et dans le futur en nous faisant vivre des peurs sans raison d etre sur l instant.
En controlant un peu le flot de ces pensees non voulues on se libere un peu de toutes les emotions negatives qu elles nous imposent. Et etre dans le moment present le plus possible permet entre autre de controler ce flux.

Et puis en etant sur de ce qu est l alcool, en apprenant que les buveurs »normaux » il y en a pas, il n y a que les buveurs occasionnels qui pourront etre a l abri de toute dependance, j ai pu inscrire en moi que l alcool était une drogue comme les autres, que mon souci c était mon comportement addictif et non plus l alcool. Ca semble bete peut etre, ca fait un peu mal car cela ouvre les yeux sur une realite un peu differente, mais ca libere d un certain lien a l alcool.


En ce mercredi sous le soleil, je vais de mieux en mieux. Bien sur l'alcool est tjs dans ma tête, d'ailleur ce soir on arrose le bac de ma fille, bon bah pour moi ce sera sans alcool bien sur happy
Felicitations a elle, et en contre coup a toi aussi blunk

Nos échanges ici sont précieux, il m'aide à me tenir le plus loin possible du premier verre. Comme tu le dis flo, mon corps ne réclame plus de produit, la tête parfois oui.
Tiens le bien loin oui, tu vas peut etre rentrer d ici quelques temps dans une periode un peu traitre. Le cerveau peut s amuser a te faire minimiser les efforts fournis pour en arriver la, a te faire croire( ainsi qu un addicto !!) que gerer maintenant c est possible. Cela ne l est pas.


J'ai encore beaucoup de travail à faire sur moi, car je penses qu'il me faut régler les histoires du passé pour avoir un avenir serein.
Ne t inquietes pas moi aussi j ai encore beaucoup de travail a faire sur moi ! happy Va demeler les nœuds qu il faut, vois ce que cela t apporte, pour ma part ce fut utile. L important c est de faire.
Apres parallèlement a ca je peux te proposer d etre attentif au parcours des emotions en toi. D ou naissent elles, ou et comment se manifestent elles, leur intensite, ta manière d y reagir.

Hier soir, j'ai expliqué à mes enfants que j'étais alcoolo dépendant. Ils semblent l'avoir bien pris en sont, en fait, assez content pour moi. Je continue à aller au réunion AA, ça m'aide aussi.
Je trouve ca excellent, vraiment. Et en voyant la place de l alcool dans la societe, ta facon de reagir, de contents ils passeront a fier de toi. Et ils auront raison blunk

En ce qui concerne ma vie au quotidien, je me dois de vivre comme avant, les sorties, les copains, les repas de familles les soirées ... car oui je suis un gros fêtard ... mais sans alcool.
Je penses que je dois me confronter à toutes ses situations ou l'alcool sera présent. Tôt ou tard, je devrais les affronter.
Sado maso me disent certains lol, peut être je ne sais pas, ce que je sais, c'est que pour le moment, tous ces endroits à risque, et bien j'ai gérer.
Ce n est pas moi qui vais te dire fais tout pour ne pas te confronter a ce produit. happy J ai fait exactement pareil, memes lieux, memes gens. Bon vu que c était un peu particulier les choses ont evolué mais il était important que je vive ce combat. Pour l idee des week end c était plus pour de l occasionnel, ca fait vivre des choses differentes blunk

Et il y aussi quelque chose qui m est apparu récemment, en lisant le doc des aa , en ecoutant un addicto a la radio. Je retrouve un peu de ca dans nos façons d affronter l alcool.
Dans le doc des aa ils parlent d une certaine rancœur, de l agressivite qui peut s exprimer quand on arrete. Je l ai vecu aussi et l ai retrouve chez pas mal d autres. Aller au « combat »de cette facon est une expression de ca je crois, une facon de la depasser.
Et cette rancœur est je pense du a notre reaction a la frustration. Cela se joue de tout petit, dans les reactions de nos parents a nos manques primaires si je retranscris bien ce que disait ce toubib. En arretant voila la frustration que nous subissons !!! Et avec l alcool elle est pire qu avec les autres psychotropes car la presence est permanente, societale.
Est-ce du a notre sensibilite plus forte, a un trop ou trop peu donné par les parents, on s en fout un peu. Par contre je me suis amuse a retrouver ces sensations dans ma vie, et oui, j ai bien pu remarquer le lien frustration, « colere ».
Et si je regarde la nature de cette colere j y vois une peur, celle du manque. Il n y a pas de case reflexion la non plus, c est plutôt en direct, circuit instincts primaires happy Par contre je peux apprendre a voir cette sensation naitre en moi et avec ca diminuer ou court circuiter l evolution de cette peur en colere. Et c est pas mal car cette colere va nous faire nous renfermer dans le passe, etre aigri de ce que l on ne peut plus vivre. Et du coup parfois donner envie de boire.



Ce putain de produit m'a dicter ma vie pendant plus de 10 ans. Il est hors de question qu'il gagne aussi sur ses moments de plaisir à se retrouver. Oui je suis alcoolo dépendant, et alors ... on à plus le droit de sortir, côtoyer ses amis, ça famille, sortir ... NON
Yes !!!
Enfin a mes yeux tu ne l es plus physiquement alcoolo dependant, et quand tu ne subiras plus les pressions du manque psycho, tu ne le seras plus tout court. Tu auras juste pris une drogue que tu ne peux plus, que tu ne veux plus consommer. Elle repondait a des besoins que tu apaises différemment.Tu auras choisi cette voie pour mieux vivre, pour vivre peut etre. Mais ne t inquietes pas ce n est qu a mes yeux blunk

L'alcool ma empêcher de faire tellement de chose, maintenant c'est terminer.

C'est mes potes qui sont content mdr, c'est moi qui ramène la voiture happy
C est vrai que c est un cote positif que l on ne mentionne pas assez souvent ! J avais meme pense un temps en faire un job pour noel, nouvel an, etc… Mais bon, c est pas dit que l on puisse choisir l etat des clients happy

Un jour après l'autre je tiens le bon bout.
Tu as compris l essentiel pour le moment, ne pas prendre ce premier verre. Oui tu le tiens ce bon bout, et on va tout faire pour que tu ne le laches pas !!

Bonne journee Julien et courage pour quand ca tire un peu fort.

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