Bonjour/Bonsoir à tous.

Âgé de 26 ans aujourd’hui j’ai peur. Je ne sais plus comment, quand et réellement pourquoi mon problème a débuté, parce que oui j’ai un problème d’alcool. Est-ce les soirées de beuveries entre amis et les jeux d’alcool ? Est-ce l’effet coupe faim que l’alcool m’a procuré en me permettant d’en finir avec mon problème de surpoids à vitesse grand V ? Ou est-ce encore mon travail tellement peu épanouissant, mes horaires des plus contraignants ne laissant pas beaucoup de place aux loisirs et un esprit qui s’ennuie ?

Car oui, j’ai été en boîte, fait de de grosses soirées avec mes amis. J’ai également perdu énormément de poids, pas de la meilleure des façon mais inconsciemment je me suis rendu compte qu’un ou deux verres de whisky à l’apéro me coupait la faim et puis quand tu es posté et décallé, lorsque tu as un coup dans le nez tu es vite fatigué et hop au lit sans manger! Et oui le travail... Comme pour beaucoup, je suis sans vouloir le vanter un peu bon en beaucoup de choses mais extraordinaire en rien, alors je fais parti de ceux qui ont pris un job par dépit, pour gagner son argent, pour gagner sa vie, puisque finalement on est sur terre pour travailler et puis on travaille ........... Bref je ne suis pas ici pour débattre sur les éventuels cercle vicieux de la vie. Mais me voilà blasé à 26, avec une cervelle qui se morfond et s’ennuie profondément, je n’apprends rien et refuse d’apprendre de nouvelles choses dans un environnement professionnel qui me contraint à beaucoup de choses et qui ne m’epanouit en rien.


C’est la ou Docteur Jekyll et M Hyde prend tout son sens, aujourd’hui je suis avec vous et je bois un bon spiritueux vieilli de quelques annees, un verre, un deuxième... Je m’arrête la, quelle soirée sympathique avec des rires et du partage. Mais il y a une semaine j’étais là aussi, ce soir là c’était un bon vieux whisky coca des familles, comme je suis un buveur de coca en quantités industrielles (Parfois plus de 2L par jour!!!!) et bien c’était peu de whisky et beaucoup de coca, et comme il y avait des biscuits salées j’avais soif, et je me suis reversé un deuxième petit whisky grand coca bu aussi vite que le premier et un troisième et un quatrième... Pas le temps de dire ouf que le boomerang me revient en plein dans les dents, je suis ivre, mais le temps passe vite et les aléas de la vie me semble loin et j’adore cette sensation et je continue jusqu’à... jusqu’à ce que je ne tiens plus debout, ou que ma petite amie me voit en pleine figure la piètre image que j’offre en spectacle à tout le monde, ou que le froid s’installe avec une des personnes à qui je tiens.

Je peux passer des semaines sans boire et aucun signe de manque, j’y pense parfois en me disant je m’ennuie j’en boirais bien un verre mais non, pas seul. Mais parfois, à la première goutte détectée par mon corps, c’est l’ivresse que je recherche. Et les lendemains c.est un état vaseux, dépressif, rongé par les regrets ainsi que que les remords et les «  J‘arrête de boire ».

Pourtant je suis bien là à vous écrire ce soir ce pavé teinté à la fois de honte et d’espoir, ce qui signifie que je n’ai pas trouver la solution à mon problème et j.ai besoin de votre aide...

D’avance merci à tous.

Au plaisir de vous lire.