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Bonsoir,

Je voudrais évaluer la consomation. Avant je buvais un ou deux verre de vin blanc ou rosé de temps en temps le soir et un peu le week end. Ma consomation a augmenté au fur et à mesure. Je buvais deux verres par soir puis g terminé à deux bouteilles chèques soir. Toutes la journée j'y pensais du coup le soir j'allais en acheté puis un jours je me suis mis à boire whisky coca ou autre ce qui me passé sous la main. Un soir je me suis bu presque un cubi de vin a moi toute seule. Le lendemain en allant travaillê une copine qui ne boit pas à tout de suite remarqué que je sentais l'alcool. Je me suis rendu compte que si elle elle avait sentir les autres auraient pu. Du coup je lui ai avoué que je pouvais plus m'en passer. Avec une autre copine elles m'ont conseillé d'aller voir un médecin. J'y suis allé mais l'envie est toujours là. Je ne bois plus le soir car mon mari me linterdit mais je commence a me cacher est boire le matin en cachette et aussi au boulot quand je travail le week end ou tard le soir. une de mes copines la découvert car le matin elle le sent ou le voit. Tous les jours je me dits faut que j'arrête et le matin je recommence. Ai-je un problème?

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33 réponses


patricem - 06/12/2016 à 17h25

Bonjour,

à partir du moment où vous ne pouvez plus vous en passer et buvez en cachette, oui, vous avez un problème. Et le fait que votre mari et vos collègues de travail vous interpellent à leur façon n'est pas bon signe. Comment envisagez-vous la suite ?

marielucia27 - 07/12/2016 à 10h51

Bonjour Roma1216,

Tout d'abord, le fait que vous postiez ce message et que vous parliez en toute honnêteté de votre consommation prouve votre prise de conscience. Votre consommation me paraît effectivement très excessive. Ce n'est pas un jugement, nous en sommes tous là, puisque nous sommes présents sur ce forum. La dépendance à l'alcool peut se faire de manière fulgurante, on a à peine le temps de s'en rendre compte. Très vite, il nous en faut plus, et plus souvent. Il y a quelques temps, il me fallait ma bouteille de vin tous les soirs, quand ce n'était pas 2. Je ne vous parle même pas du samedi soir, et je m'estime chanceuse de ne jamais avoir fait de coma éthyllique après la quantité que j'étais capable de m'enfiler. Il fallait que je m'écroule littéralement pour m'arrêter. Et encore. Mon boulot, à cette époque, se passait atrocement mal et je souffrais de burn-out et harcélement moral.
Ce que vous pourriez faire, c'est analyser ce qui a provoqué cette augmentation de consommation. S'est-il passé quelque chose en particulier dans votre vie, à votre travail, dans votre famille, ou autre, et y réfléchir.
Vous avez eu le courage et l'honnêteté d'en parler à vos collègues : vous avez dit franchement les choses, sans mentir ou dissimuler. C'est déjà énorme.
Ce site m'a énormément aidée, continuez à vous connecter, échangez avec les gens, vous constaterez vous même les bénéfices. Pour ma part, je suis dans une période où je ne consomme plus du tout sauf en soirées entre amis. Le premier jour d'abstinence est le plus dur. La première semaine tout au plus. Au bout de 10 jours, il n'y a plus d'alcool dans l'organisme. C'est ce premier cap qu'il faut franchir. Essayez de réduire une semaine pour voir, notez tout : vos ressentis, les changements physiques et psychologiques au fil des jours... C'est un travail en amont. Courage à vous !

Profil supprimé - 08/12/2016 à 06h46

Merci à vous. Mon mari a caché toute les bouteilles qui restaient. La consommation a commencé il y a 3 ans a causé du boulot.. j'occupé un poste avec de responsabilité. Le travail me plaisait mais à chaque fois fallait en faire trop. J'étais souvent toute seule à tout faire. Il fallait que je jongle entre plusieurs truc.j'ai eu énormément de pression. J'ai cru faire une dépression. Et un jours j'ai craqué. J'ai commencé à boire. Je l'avais avoué à une de mes copines au boulot. Elle le voyait que ca allait pas. Elle travaillais dans le même bureau que moi. Elle essayait de m'aider comme elle pouvai. Elle sinquietait pour moi. Je me sentais seule. Un jours, au bout de d'un ans quand même, on a diminué la tâche de travail. Ca commençait à aller mieux mais ca a recommencé car y a eu un mouvement de service et j'ai eu un chef au dessus De moi qui me mettait des bâtons dans les roues qui connaissait rien au travail.c'est l'année d'après que g dit stop. Soit la santé soit le travail. J'ai tout fait pour changer de service a contre coeur car jadorais ce que je faisais mais tout le monde ce fichait du travail. Donc j'ai dit assez. En plus à l'époque je venais d'apprendre que j'étais enceinte.mais g t pas Sevré . Toute la grossesse je pensais à ca.mais va v calmé sur la fin. Quand j'ai accouché j'ai recommencé et continué. La nouvelle fonction que j'ai me plait pas trop. Je mennuis. Ca m'intéresse pas. Du coup je me suis remise à boire et à boire. La copine croyait que j'avais arrêter mais je lui ai dit que non je lui avait mentit. Du coup elle a pris conscience que c'était un réel problème, elle s'inquiète pour moi car elle est au courant depuis le début. Mon autre copine le sait depuis peu.elles vont me soutenir comme elle peuvent. Même si elles sont la je me sens inutile au travail et jai limpression d'être seule.

Profil supprimé - 08/12/2016 à 10h21

Vous ne l'êtes pas... Nous sommes là..Nous avons tous besoin de soutien...N'hésitez pas à écrire...Vous n'êtes pas inutile ni seule.

Profil supprimé - 08/12/2016 à 20h36

Je tiens pas mes promesses. J'avais promis à ma copine que mercredi je ne boirais pas et le matin en arrivant elle m'a tout de suite sentit. Je luii ai avoué que j'avais bu le matin et le soir. là elle m'a dit que cette fois c'était la dernière qu'il fallait faire quelque chose et que ça devenait grave. elle a pris mes cartes de crèdit, fouill" ma voiture car j'avais une bouteille caché. là on c'est mis d'accord et m'a regardé et m'a dit demain tu viens sobre. Je lui ai dit oui car mon mri avait tout planqué. le lendemain, j'ai fouillé toute la maison et garage et trouvé la cachette. Je voulais pas au début, c'était plus fort que moi. Arrivé au boulot, je lui dit bonjour, et là elle me regarde pas comme d'habitude. Un regard qui veut dire "je peux pu te faire confiance". elle avat sentit que j'avais bu. Elle a vu que ça allait vraiment pas, que j'avais besoin d'aide supplémentaire. on a discuté 1h. Après je retourne à mes activité mais on appel, une collègue paie un coup à boire. J'y vais et prétexte que j'ai mal à la tête car ma copine était là. Une fois qu'elle "tait partit, j'ai bu 3 verres puis plus tard 2 autres. Elle a remarqué tout ça. Et ma dit ça peut plus durer, elle a appelé mon mari et lui a tout dit. Que j'avais trouvé la planque, buvais au boulot, en cachette, planqué de l'alcool. Et qu'il fallait vraiment de l'aide. du coup mon mari à vidé toute les bouteilles. il pensait pas que c'était à ce point. Et je me rend compte maintenant que sans aide, jem'en sortirais pas car sinon je vais tout perdre : mari, enfant, boulot, amitié. Je veux pas les decevoir e je veux t m'en sortir. Mais j'ai peur. je sais que j'aurai du soutien mais j'ai peur de pas réussir à m'en passer. J'en ai besoin. Pourtant, je sais que c'est mauvais.

patricem - 09/12/2016 à 10h54

Bonjour,

J'ai conscience d'enfoncer des portes ouvertes mais il faut bien garder à l'esprit que l'alcool est une drogue. Et pour certain, c'est pas de chance, mais c'est une drogue dure. On peut y tomber de différentes façon : par dépression, habitude, autre. Mais le résultat est le même à la fin : dépendance physique et psychique, stratégie de mensonge pour avoir sa dose, etc. Par comparaison, je considère qu'arrêter la cigarette, à côté, c'est une promenade de santé...

Pour réagir, prenez rendez-vous dans un csapa (voir les liens sur ce site), avec un médecin traitant et contactez les intervenants de ce site.

En parallèle, essayez de vous sevrez. Mais si c'est trop dur sans traitement, parce que vous n'avez pas encore pu voir un médecin, ne vous en voulez pas. Cela peut être physiquement éprouvant : insomnie, manque, tremblements, perte d'appétit, stress, cauchemars, etc. La bonne nouvelle est que la plupart des symptômes disparaissent en quelques jours. Si l'insomnie persiste, n'hésitez pas à demander à votre médecin un petit traitement de quelques jours, histoire de passer l'étape.

Au delà du sevrage physique, le plus compliqué vous attend : voir si vous tentez de reconsommer normalement ou si vous vous tenez éloigner de l'alcool. Personnellement, j'ai fait le choix de l'abstinence, je trouve cela plus simple à gérer.

Courage, on est avec vous...

Profil supprimé - 09/12/2016 à 15h53

Merci encore pour vos conseils. J'ai pris rendee vous dans un centre de soin. jespere tenir le coup car jai fais beaucoup de promesse et cette fois j'aimerai la tenir pour montrer à mon mari et mes amis que je suis fortes et que je peux y arriver. Une de les copines m'en veut savoir continuer à mentir et surtout d'avoir fait souffrir mon mari. Elle m'en voudras pas tout le temps elle attend de voir. Je suis mal car j'ai pas envie de perdre son amitié. Je sais pourquoi elle fait ca elle veut me booster que ca me fasse un électrochoc pour me rendre compte du problème. Il a fallut ca pour m'en rendre compte donc je vais me battre. Je suis vraiment pas bien

Profil supprimé - 11/12/2016 à 16h51

Bonjour,
@ Patricem: "J'ai conscience d'enfoncer des portes ouvertes mais il faut bien garder à l'esprit que l'alcool est une drogue"
N ayez pas peur je crois qu elles sont encore bien fermees ces portes, alors plus on le dira mieux ca sera happy Merci blunk
Par contre je deconseillerai un sevrage seul, sans medocs, avec des consommations fortes, il y a des risques de delirium, de crise d epilepsie, le medecin generaliste est normalement competent pour accompagner ce moment, sur la prevention de ces deux risques.

@ Roma: Oui vous n etes pas bien, vous vivez les moments parmi les plus difficiles psychologiquement de l arret, il cree beaucoup de peurs. Mais beaucoup de ces peurs seront oubliees en quelques jours. Mais de toute facon a vous lire avec l alcool vous etes tous les jours pas bien, avec des peurs, et celles ci ne cesseront pas si la consommation ne change pas non? Oui vous avez l impression de devoir sauter dans le vide, dans un lac sans fond.de se perdre. Le peu de manque que l on connait ne donne pas envie de s y frotter plus, mais c est aussi la drogue qui amplifie tout, encadree, physiquement ca fait mal 3,4 a 5 jours, c est peu non? Depuis combien de temps souffrez vous physiquement et mentalement de prendre cette came? 5 jours c est rien vraiment.
Apres il"y aura d autres marches, d autres pas mais deja celle la est a la portee de vos pieds, elle parait enorme mais d ici peu vous la regarderez differemment, elle vous semblera pas si haute que ca blunk
Courage, car il en faut un peu pour affronter ces peurs, mais au vu des reponses ici vous n etes pas tout a fait seule...

Profil supprimé - 13/12/2016 à 20h55

j'ai pas bu depuis vendredi. J'y ai pensais tout le week-end. Le dimanche j'ai demandé de l'argent à mon mari pour faire le plein de ma voiture lundi. je n'y suis pas allé lundi. toute la journée du lundi, je me suis dit, cool j'ai de l'argent et ma seue idée en tête dès 8h00, c'était j'ai hâte de rentrer en acheter.toute la journée je me suis dit faut pas c'est pas bien, mais ml'alcool reprenait le dessus. Du coup, je suis partit plus tôt du boulot, suis allée acheter une bouteille de vin blanc et je l'ai bu en entier. j'aurai pas du je me sens coupable. J'étais encore plus mal après et toute la journée du lendemain pareil, car j'ai encore mentit et pas tenu ma promesse. je me rend compte que ce n'est pas facile d'arrêter. mais j'ai envie, je veux être plus forte que cette merde, la vaincre.

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