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Alcool et anti-dépresseur

Par Profil supprimé

Bonsoir ou bonjour !

Actuellement sous anti-dépresseur, j'ai eu envie de goûter à l'alcool. J'ai commencé à prendre du rhum à 40°, que j'ai vite finie parce que mes parents étant contre l'alcool, je ne pensais pas pouvoir ramener la bouteille à la maison. Puis j'ai essayé la vodka, et récemment le rhum coco à 16°. Mes proches l'ayant remarqués, m'ont confisqué ma carte bancaire, et m'ont fait la morale comme quoi l'alcool c'est dangereux avec les anti-dépresseurs. Mais que sont les risques en fait ? Est-ce vraiment dangereux de prendre des anti-dépresseur et de boire trois gorgées de rhum coco à 16° ?

Sur Internet, j'ai lu que ça pouvait détruire la molécule de l'anti-dépresseur, sur un autre que ça peut soit énerver, soit endormir. Donc je ne sais pas qui croire.

S'il y a vraiment des effets graves avec l'alcool et les anti-dépresseur, comment convaincre mes parents que j'ai changé et qu'ils puissent me rendre ma carte bancaire ?

Je vous souhaite une bonne soirée/journée.

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17 réponses


Profil supprimé - 28/12/2017 à 10h25

Hello,

Le mélange alcool/antidépresseur ou alcool/anxiolytique est HYPER dangereux car non seulement il peut accentuer l'effet "calmant" jusqu'à assommer mais aussi provoquer une dépression du système cardiorespiratoire qui peut avoir des conséquences mortelles !!!

Lors d'une formation un professionnel de l'urgence médicale nous a appris que ce n'est pas tant un surdosage de médicaments (ceux dont on parle plus haut) qui est dangereux mais bien le mélange avec de l'alcool. Tu peux très bien survivre après avoir bouffé une boîte de médocs avec de l'eau et y laisser ta peau avec une demi et de l'alcool.

Tes parents ont raison d'attirer ton attention (à leur manière) sur le problème. Mais ta consommation d'alcool est déjà à elle seule interpellante. L'alcool est un puissant anxiogène : après une phase euphorique il va te ramener le moral bien plus bas qu'il n'était avant et pour pallier à cet effet tu risques d'enchaîner les consos pour maintenir l'effet euphorisant. Cycle infernal et (si on n'y met pas un terme) fatal !

Profil supprimé - 28/12/2017 à 15h59

Mais c'est horrible, je ne me rendais pas compte. Je ne pensais pas que ça puisse être aussi dangereux avec de l'alcool à 16°.

Profil supprimé - 28/12/2017 à 21h24

Ton cerveau ne se contentera pas longtemps de 16°. Soit tu devras monter en puissance ou en dose... Vive l'accoutumance sad

Profil supprimé - 28/12/2017 à 21h25

J'ai vu des gens se suicider avec du Martini (15° ?) et des médocs

Profil supprimé - 01/01/2018 à 15h32

Mais c'est horrible, le tableau est tellement noir que je n'aurais jamais dû toucher à l'alcool, ou quand je n'étais pas sous anti-dépresseur. Quoi que ça pourrait aussi être nocif sans AD...

C'est sûr ce que vous dites ou vous noircissez le tableau ?

Profil supprimé - 02/01/2018 à 14h04

Bonjour Rhumcoco,

Quel intérêt aurais-je à noircir le tableau ?

Mon métier me confronte (notamment) aux dégâts causés par l'alcool. Ça ne m'a pas empêché de tomber dans le piège peu à peu.

Ça fait 16 mois que j'ai arrêté et j'essaye d'éveiller les consciences. Voilà tout.

Rien ne t'empêche de recouper les mises en garde que je te donne auprès d'autres personnes

Profil supprimé - 02/01/2018 à 18h44

Aucun intérêt à noircir le tableau.

Comment tu as pu tomber dans le piège ?

Au réveillon de 2017 je me suis senti comme si je n'avais pas pris mon AD, avec du champagne 12%, et du cidre.

Ça m'a tellement fait mal au ventre le champagne que je suis resté sur du cidre.

Profil supprimé - 03/01/2018 à 11h02

Tu tombes dans le piège de manière très insidieuse : ça commence avec la liqueur du nouvel an avec les adultes quand t'es gosse, ensuite les bitures d'adolescence, puis les apéros du we pour se relâcher de la semaine et qui deviennent ensuite quotidiens pour relâcher la pression de la journée. Cercle infernal car l'alcool étant un puissant anxiogène tu retombes de plus en plus vite sous pression et tu augmentes les doses pour atteindre le même niveau de pseudo sérénité...

J'ai crée un fil où j'explique en détail mon parcours et ma décision d'arrêt : "3 mois et les fêtes approchent"

Profil supprimé - 03/01/2018 à 18h48

Oh, je vois. Mais comme tu étais au courant des risques, je ne comprends pas comment tu as pu tomber dedans quand même. sad

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