Profil supprimé - 13/02/2017 à 11h21

Un peu dans le même cas, l'angoisse du coucher la peur de l'insomnie. J'ai toujours eu des problèmes de sommeil, ça fait 15 ans. Pendant longtemps j'ai réglé le problème avec l'alcool...et puis j'ai dit stop, donc prise en charge par un psy, avec un bon traitement qui cogne bien le soir. Je ne suis pas abstinente à 100%. Il y encore des ratés, mais je pense être sur une pente ascendante

Profil supprimé - 13/02/2017 à 16h46

idem,je ne buvais que les soirs où je ne travaillas pas le lendemain,
angoisse,solitude
depuis 4 jours j ai débuté un traitement je n ai rien bu du tout
mais j en ai de plus en plus envie...
je pensais ne pas replonger mais je sais qu il y aura des ratés!!!!!!

Profil supprimé - 13/02/2017 à 17h06

Bonjour,
Je n etais pas dans ce cas mais a l arret de l alcool c est vraiment ce moment du soir qui s est revele etre l un des plus anxyogene. A la tombee de la nuit puis a l endormissement.
Pour le passage de la nuit une amie m a dit un jour que pour elle c etait un moment qu elle aimait, un changement de monde ou tout une vie va naitre. C est tout con mais j ai essaye de voir ca comme ca, et cela enleve un peu cette impression de fin, de nostalgie profonde et etrange. Car en fait, comme pour le moment de s endormir je crois que ce qui ressort la c est une peur floue de la mort. Certaines cultures consideraient l endormissement comme un apprentissage de la mort.
Je dis floue car c est vraiment pas facile a definir, c est de l ordre du ressenti..
Et puis pour peu que l on soit seul cette sensation est decuplee, la journee de taf, de social s arrete, on se retrouve avec nous memes, nos peurs, nos doutes.
Peurs et doutes qui sont amplifies au final par la prise de l alcool, car jusque la on a endormi ce moment, ca fait bizarre au debut de le vivre l esprit clair...
Bon courage Choupa, ca vaut le cout de persister, et peut etre pourrais tu te renseigner sur tout ce qu il est possible de faire pour s endormir sans des doses fortes de medoc. Tout en continuant ton traitement cela pourra etre une aide pour le moment de diminuer ou arreter.

Pour Daniel, on retrouve quelques temoignages comme le votre ou la conso de la journee est inexistante et sans manque. Enfin sans manque si la conso du soir est assuree car sinon un manque psychologique apparait dans la journee.
Enfin l alcool vient souvent en bouclier de quelque chose, identifier la nature, le moment des prises, les sensations avant ce moment donne pas mal d indices sur ce"quelque chose"..

Profil supprimé - 13/02/2017 à 22h03

C'est vrai que l'idéal serait d'arrêter également les médocs. Mais la moindre contrariété,comme une dispute, ou un coup de fil désagréable peut me faire piquer un sprint vers la bouteille. C'est un sentiment horrible de se sentir si faible et dépendant

Profil supprimé - 14/02/2017 à 14h17

Bonjour Choupa,
Tu sais chacun peut prendre son chemin vers cette liberte, et le passage par les medocs est frequent. Les boulversements chimiques au niveau du cerveau sont importants il faut le temps que tout ca se reequilibre.Dans un premier temps ils te sont surement necessaires pour justement te proteger de ces moments difficiles, mais le danger reste de passer d une dependance a une autre. C est pas mal d avoir conscience de ca et des moments ou l alcool te sembalit indispensable. A toi de voir ce que touche en toi les disputes, ces contrarietes, tu sauras alors ce que l alcool vient proteger. Mais tout ca c est aussi interessant de ne pas le faire seul, pour eviter des fuites ou des culpabilites inutiles.
Oui le sentiment de dependance est pas facile a vivre, mais deja tu en as conscience et c est justement le desagreable de sentiment qui t aidera, qui te motivera a ne plus le revivre. Et tu sais la faiblesse est toute relative, cette drogue est plutot puissante, entrainant une dependance profonde, galerer pour arreter apres des annees de forte conso est somme toute normal...

Profil supprimé - 14/02/2017 à 23h30

Flo66 je suis totalement en accord avec toi quand tu écris "Enfin l alcool vient souvent en bouclier de quelque chose".

Je crois aussi fortement qu'en fin de journée nous avons un épuisement d'énergie et un manque de vitamines. Manque de vitamines = On ressent beaucoup plus le stress = On pense que boire va apaiser ce stress (ça donne cette illusion en faite).

Je conseillerai à daniel340003 d'essayer de dormir une petite demi-heure ou une heure quand l'envie arrive. Ou alors de boire un grand verre de jus de fruit !

En tout cas courage Daniel, tout est possible comme disent mes enfants !

(Et puis si j'ai pu arrêter, moi l'ancien exterminateur de bouteilles de vodka, alors OUI tout est possible !!!!!)

Profil supprimé - 15/02/2017 à 20h08

Bonjour Trader

Je crois aussi fortement qu'en fin de journée nous avons un épuisement d'énergie et un manque de vitamines.

C est vrai que l alcool cree des carences en vitamine, particulierement une dont je ne me souviens plus le nom :/

Manque de vitamines = On ressent beaucoup plus le stress = On pense que boire va apaiser ce stress (ça donne cette illusion en faite).

Cela peut etre une cause de l augmentation du stress oui( je n avais jamais pense a ca ), peut etre pas la principale cause mais un facteur agravant surement. Par contre je ne crois pas que cela soit une illusion, l alcool a vraiment un effet anxyolitique. C est par la suite, a force de consommation qu il devient anxyogene...

Pour ce qui est de la conso en bouclier oui c est souvent le cas, malheureusement cela reste inconscient longtemps.
Dans le cas d une addiction je pense que c est des les premieres prises qu une connexion se fait. Pour la dependance l effet bouclier intervient lors d un evenement particulier qui aura augmente grandement la dose de stress ou de perturbation des equilibres qu il y avait jusque la dans la vie.
Enfin ce sont de petites nuances difficiles a definir, en tout cas felicitations pour ces jours de liberté