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mari alcoolique

Par Profil supprimé

Bonsoir
Voilà mon histoire je suis en couplé depuis 25 ans avec un alcoolique,notre vie à toujours tourner autour de ça.Mais nous étions heureux et profitons ensemble de la vie pas si difficile à la époque,nous ne avions pas de enfants.
Mais depuis leurs naissance mon mari a commencé à faire des fêtes,apero sans que nous soyons conviés.
Et là c'est de pire en pire il se saoule 1 jours sur 2 rentre dans des états minables,prends la voiture en étant saoul.
J'ai beau lui parler expliquer râler rien n'y fait,je ne peux pas lui faire confiance,il part acheter le pain et ne rentre que quand il est saoul.
Les enfants en souffrent ils ne lui font pas confiance de plus il est méchant verbalement,me dit que c'est ma faute.
J arrive plus à vivre je m'étouffe je lui demande de partir mais il ne le fait pas,je ne sais plus quoi faire la vie passe et nous sommes malheureux.
Aidez moi s'il vous plaît,j'ai lui beaucoup de témoignages mais ne sais plus quoi faire.

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7 réponses


Profil supprimé - 16/11/2018 à 19h02

Bonjour,
partir n'est pas une solution. Votre époux est malade et je pense qu'ai fond de lui, il le sait très bien. Lorsque vous écrivez que vous êtes malheureux, s'agit-il de vos enfants et vous-même ou bien de votre époux et vous ?
S'il s'agit de vous d'eux, ce serait dommage de vous séparer...
A un moment où il est sobre, vous pourriez lui faire part de votre mal-être et l'amener à reconnaître qu'il est devenu dépendant comme du fait que ses consommations sont non seulement dangereuses pour lui mais également douloureuses pour l'ensemble de la famille, du fait notamment de son agressivité.
Vous pourriez lui proposer de consulter dans un CSAPA.
Le cas échéant, si vous le sentez vraiment dans le déni, chez votre médecin traitant pour faire le point.
Qu'en pensez vous ?

Profil supprimé - 19/11/2018 à 19h53

Bonjour
merci pour votre réponse.
Je lui ai déjà fait part de notre ressenti,il le comprends,fait des efforts mais dès qu'un moment se présente il retombé avec le lendemain un mal être car il sait se qu'il fait.
Pour le suivi il refuse de se faire aider il pense qu'il est capable de arrêter tout seul.

Profil supprimé - 22/11/2018 à 15h10

Bonjour Ninette.
S'il boit dès le lendemain,on peut difficilement, malheureusement, parler "d'efforts."
Il est alcoolo-dépendant.
S'il souhaite s'en sortir, une aide médicale sera nécessaire.
L'alcoolisme est une maladie et au même titre que n'importe quelle maladie, un étayage médical est nécessaire.
Le sevrage suppose d'ailleurs suivi, conseils et traitements médicamenteux.
s'arrêt soudain, dans avoir consulté un professionnel au préalable ni bénéficier d'un traitement serait d'une part contre-productif (impossible de maintenir l'abstinence), de l'autre, dangereux (syndrome de sevrage alcoolique pouvant engendrer de très graves troubles.)
Si votre compagnon refuse de reconnaître qu'il est malade, la seule chose que vous pouvez faire est de vous préserver.
Je vous invite à cet effet à appeler Alcool info services ou bien à rencontrer un professionnel dans un CSAPA qui accueille les proches des malades et saura vous délivrer de précieux conseils, en plus d'une écoute attentive : http://www.drogues-info-service.f...specialisee-ambulatoire#.W_a1z-hKiUk
Bon courage.

Profil supprimé - 22/11/2018 à 15h12

Et préserver et protéger vos enfants, c'est votre devoir.
Bien à vous.

Profil supprimé - 22/11/2018 à 16h38

"L'arrêt soudain sans avoir..." désolée pour les fautes de frappe. Très grande fatigue.
Bien à vous.

Profil supprimé - 27/11/2018 à 06h46

Bonjour
Merci pour votre réponse.
Oui effectivement j'essaie de protéger mes enfants d'ailleurs je fais tout pour eux mais difficile car de jours en jours le problème de leurs père viens les touchés aussi. (Fêtes de villages,anniversaire, réveillon...)il y a des copains à eux qui voient la déchéance.
Même moi je fini par l éviter quand il est saoul j'ai honte de lui de se visage abîmé par le alcool,et de son état (sur de lui il fait le fier..)difficile de sortir quelque chose de bon actuellement à part les lendemain ou il a encore fait non importe quoi,il fait profil bas.
Mais moi je ne supporte plus il M étouffe par son manque de respect et d'être sur que c'est les autres qui ne vont pas bien et qui ne font pas bien.
Je crois que j'ai vraiment envie qu'il sorte de notre vie,il ne me donne que de la colère,j'en deviens désagréable avec mon entourage.

Profil supprimé - 27/11/2018 à 16h13

Bonjour Ninette, oui, je vous comprends... Je suis sincèrement désolée pour vous et vos enfants (ils semblent déjà assez grands : peut-être pourraient-ils se rendre dans un CSAPA pour parler de ce qu'ils vivent et de ce qu'ils ressentent à un infirmier accueillant les proches.)
En revanche, je ne parviens pas à comprendre pourquoi les alcoolo-dépendants (d'après ce que j'ai vécu et ce que je lis en parcourant ces forums) ont ainsi tendance à rendre leurs proches coupables : coupables de quoi d'ailleurs ?
C'est, du reste, tellement injuste... Les proches sont bien obligés et contraints de prendre la responsabilité de tout ce qu'il est nécessaire de faire au jour le jour, comme ils endurent l'agressivité que les alcoolisations provoquent parfois chez l'alcoolo-dépendant...
L'alcoolisme est une maladie qui nous assigne, nous, proches, à une extrême solitude :
on ne peut pas faire état de ce que nous ressentons (sans quoi cela provoque des disputes), il faut tout entreprendre soi-même, nous sommes contraints de nous abstenir de nous énerver, que ce soit pour les bons ou les mauvais moments, l'autre n'étant plus lui-même, nous voici abandonnés...
Souvent, les personnes addicts minimisent leur dépendance ou bien sont dans le déni vis à vis de la réalité de celle-ci... Le fait de faire culpabiliser les autres en les rendant responsables de leurs alcoolisations, de leur mal-être ou de tout ce qui ne va pas en sont les conséquences...
C'est une manière de se voiler la face...
Bien sûr qu'il est difficile d'endurer la souffrance et d'affronter la peur que génèrent sevrage et abstinence, mais est-ce là des motifs valables pour rester ainsi sans rien faire, se détruire, détruire ses liens, détruire ses proches ?
On parle de "maladie" mais les soignants eux-mêmes sont assez partagés à cet égard dans la mesure où si on ne choisit pas de devenir dépendant, il n'en demeure pas moins qu'on est responsable à 100 % de le rester.
Aussi est-ce normal que nous éprouvions colère, déception ou désespoir face à quelqu'un qui n'entame aucune démarche pour mettre fin à cette dépendance...
Le problème que suppose le fait de considérer que l'alcoolisme est une maladie est que l'alcoolo-dépendant peut parfois lui-même mettre en avant le fait qu'il ne peut s'en affranchir du fait qu'étant malade, il est passif vis à vis d'elle, ce qui est faux...
Vous souffrez terriblement de cette situation comme du fait que votre époux n'est plus toujours en capacité de manifester le respect qui vous est dû alors qu'il devrait se comporter tout à fait différemment, puisqu'il est votre compagnon et le père de vos enfants, que vous-même éprouviez de la colère, alors que vous êtes attachée à lui et à vos proches...
L'alcoolisme transforme et abîme tout...
Que faire face à quelqu'un qui refuse qu'il en est responsable et qu'il peut et qu'il doit, pour lui comme pour ses proches, mettre fin à sa maladie ?
Il faudrait qu'il soit expulsé du domicile conjugal (ce n'est pas à vous ni aux enfants de partir) : il a choisi l'alcoolisme plutôt que de mettre fin à sa dépendance et protéger sa famille, il ne se comporte donc plus comme un adulte ni un père, par conséquent, il n'a plus sa place à la maison.
Peut-être cette situation, outre le fait qu'elle vous soulagerait les enfants et vous, pourrait faire office de déclic pour lui et le pousser à entrer en thérapie.
Savez vous où vous renseigner pour ce faire ?
Qu'en pensez vous ?
Je vous souhaite bon courage Ninette.

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