Profil supprimé - 16/01/2017 à 16h56

Bonjour je vis actuellement une situation similaire avec mon copain joint... Ça fait 9 ans que l'on est ensemble 2 enfants.. Deux ans qu'il boit tout les jours. C'est compliqué pour moi mes enfants ma vie de couple.. J'avoue que comme toi j'ai essayé de discuter, de crier ect... Desfois je pense que l'amour ne suffit pas.. S'il décide pas de s'avouer alcoolique beh il pourra pas avancer. C'est u' combat constant. Il se détruit et détruit ses proches..

Profil supprimé - 16/01/2017 à 18h12

Comment te sent tu vis à vis de tout ca ?

Profil supprimé - 17/01/2017 à 12h40

Je me sens mal, je suis en stresse permanent, J ai perdu confiance, j'ai l'impression d'être vidée, je subit.. Je vis l'alcoolisme avec lui, ... Financièrement je gère tout car son salaire passe une bonne partie dans son addiction... Je suis perdu et désarmer. Et toi ?

Profil supprimé - 17/01/2017 à 14h24

Bonjour Marine, le plus dur est de se dire qu'on ne peut rien pour eux. Qu'on se rend bien compte de la situation, qu'on a essayé de les aider mais que finalement il ne peuvent sortir de leur maladie qu'en allant voir des spécialistes, des médecins qui pourront les aider. J'ai mis un ultimatum à mon copain après avoir subit son alcoolisme pendant 3 ans. Je lui ai dit que c'était terminé. Que pour notre fille et moi - même je voulais le quitter car j'avais bien trop souffert. Il avait déjà évoqué la cure un an plus tôt mais n'avait pas fait de démarche derrière . Cette fois il a pris la décision et une semaine après il entrait en cure. La communication entre vous est le seul moyen de s'en sortir. Je ne dis pas que le mien est tiré d'affaire car il vient tout juste de sortir. Cela ne fait que 4 mois qu'il est abstinent. Mais c'est déjà un grand pas....
Bon courage
Sandra

Profil supprimé - 17/01/2017 à 14h46

J'avoue que j'ai l'impression de vivre à travers la maladie tout le temp constamment toujours la même chose cest aSsez fatiguant en fait jai l impression de plus exister en tant que personne mais comme une ombre derrière lui a toujours À subir Et à tout penser par rapport à ca , les fêtes les repas .... cest vraiment épuisant

Profil supprimé - 17/01/2017 à 14h52

Bonjour sandra , oui c'est exactement ça je me sent totalement impuissante et j essaye vraiment de l aider mais pour le moment rien ne fonctionne vraiment . En tout cas bravo à toi et ton copain j'espère sincèrement qu'il s'en sortira.

Profil supprimé - 23/01/2017 à 14h23

Bonjour Marine, j'espère que de ton côté les choses ont un peu évoluer dans le positif.
En ce qui me concerne ce serait plutôt l'inverse. Mon ami a consommé de l'alcool ce weekend .... il devrait aller voir son médecin au centre demain, mais je m'inquiète, car il ne va pas bien du tout....
Cette maladie est épuisante. ....

Profil supprimé - 01/03/2017 à 13h33

marine 13 j'ai le même âge que toi et mon compagnon cas le même âge que le tien, avec une enfance très difficile et un passé houleux. Tes mots résonnent fortement chez moi. Je l'ai lu sur un autre post "c'est fou à quel point les témoignages peuvent se ressembler". La fatigue, la peur des repas, des fêtes, l'impression de vivre à travers la maladie... heureusement, il n'est pas du tout dans le déni et nomme sa maladie comme elle est. il entre en sevrage dans une semaine, mais sa peur le fait boire encore plus, et s'en suit des crises où il est impossible de parler raisonnablement, où il revient aussi sur des évènements passés, où il interprète très mal les choses... et là je ne parle plus. Et le matin il sait que a veille il était en tort. Alors il culpabilise et moi je ne sais pas quoi faire. Il faut en parler, c'est sûr, à nous de ne pas être seules avec ça sur les épaules. Et à eux de prendre leur maladie à bras le corps. C'est un combat que je soupçonnais pas connaître un jour. Il faut être entourée, et garder sa vie active. Ne s'empêcher de rien car ça ne les aidera pas. J'avais même pensé que m'abstenir moi aussi, qui ne buvait qu'occasionnellement pouvait l'aider, mais ma facilité à complètement arrêter l'a fait se sentir comme un incapable...
Voilà j'ai un peu déversé là aussi mais sache qu'il faut garder la parole active et qu'il existe des centres de soutien aux proches. C'est ce qu'on peut faire par amour de l'autre et de soi.