Profil supprimé - 25/11/2013 à 18h18

ton message m'intéresse car je vis la meme chose avec mon conjoint. il ne consomme pas tout les soirs, mais regulierement, et a aussi un probleme quand il commence et qu'on est entre copains c'est difficile pour lui de s'arreter.

Il n'accepte pas le fait que je lui dise que je pense qu'il a un pb avec l'alcool, alors qu'un médecin qui le connait pense le contraire.

nous en avons parlé récemment et il avoue commencer à avoir peur pour sa santé future. mais je ne sais pas comment le faire réagir, et diminuer.

Il a énormémement diminuer ces 6 dernieres années, mais ce n'est pas encore ça. On a deux enfants en bas age, et donc c'est gonflant parfois. Par rapport à ton poste, nous il a réussi à diminuer avec les enfants, mais je pense qu'une mauvaise habitude en est une, et qu'il faut faire un travail sur soit meme pour la modifier mais comment réussir à lui faire comprendre? ça je ne sais pas. après 6 ans et beaucoup de patience, je sens qu'il va me falloir encore pas mal de temps.

si quelqu'un à des conseilles, je suis preneuse aussi

Profil supprimé - 26/11/2013 à 15h20

bonjour Klaire et Anais .c


je m appelle emma 43 ans et je comprend votre désarroi car je le vie la même chose régulièrement ....

comme chez vous aucunes violences ou mots .... je suis une maman aimante de 2 filles (14 et 17 ans)

elles ont tous le bonheur du monde...!! sauf que c ' est moi qui pose le hic!!!

car la il n y a pas couple
c'est moi qui boist
comme vos hommes j ai commencé pars un verre pars si un verre pars la et aujourd'hui je ne sé plus m arrêté ..
une fois la tête dedans je ne peut plus m arrêtée ... je me pensée invincible avec toutes les épreuve de la vie qui me son tomber dessus ... pour cela qu aujourd’hui hui je demande de l aide ... si vos hommes ou femme commence a boire régulièrement il faut surtout en parler car l alcool n est pas un tabou mé un fléau qui vous bouffe de l intérieur et pourri votre vie de couple voir votre vie tous cour....

cordialement emma

Profil supprimé - 26/11/2013 à 16h44

Salut Emma

et rien ne te motive pour arreter ou diminuer? qu'est ce qui toi pourrait t'aider ou comment vois tu les choses. tu es seule ou en couple? tes filles ne disnet rien?
car on pourrait essayer de comperndre via toi comment réussir à raisonner nos maris?
le mien commence à avoir peur pour sa santé, mais bon on verra ce que ca va donner.

Profil supprimé - 26/11/2013 à 19h44

Bonsoir anaïs,
Il est clair que ton conjoint est dépendant à l'alcool. La seule personne à pouvoir faire quelques choses c'est la personne concernée par le problême. Le problême est que cette personne est dans ce que l'on appelle le DÉNI (le refus d'admettre qu'il a un problême avec le produit alcool). L'alcool est une DROGUE FORTE quand on est dépendant, plus forte que la cocaïne et l'éroïne. Alors pourquoi me direz vous l'alcool est légal ? tout simplement parce que il y a qu'une catégorie de personne qui en deviennent dépendant, tandis que les autres drogues illégales 99,9 % des gens le sont. Si ton conjoint est conscient de son problême, si il veut faire quelques pour lui (et sont entourage) propose lui de consulter un addictologue. Si il refuse et dit qu'il n'a pas de problême avec le produit et qu'il s'arêtte quand il veut c'est qu'il est "enfermé" dans la dépendance. Dans ce cas il existe des associations pour les conjoints famille et entourage qui aide et vous propose de mieux gérer ton ami, et si il veut venir ce serai bien mais ni compter pas trop. Vous allez me dire ça ne me concerne pas directement, ça le concerne lui, c'est exact. Mes ces associations vous aident à le décider à se soigner.
Je connais bien,malheureusement par expérience, ce problême. Il faut savoir aussi que si ton ami décide de se soigner en faisant une cure, il faut ABSOLUMENT qu'il s'inscrive ensuite à une association pour maintenir sa vigilance alcool zéro. Il faut savoir aussi que, au fur et a mesure que les années passent le dépendant alcoolique augmente ses consommations.
Je te souhaite bon courage
Je répondrai à tes questions si tu le souhaites.
Bonne soirée
Hervé

Profil supprimé - 27/11/2013 à 09h05

bonjour klaire

je suis plus que motivée j ai fais plusieurs démarche pour être aideee .je vies seul avec mes filles j evite de boire devant elle, c' est rare quelle me vois dans des état second ,

chez moi le déclic c'est fais il n y a pas très longtemps quand j ai vue a la télé une émission sur les ravage que l alcool faisait ...(santé ,famille, exclusion social)
et aussi pour ma santé car je sens bien que je ne suis plus aussi joviale mais surtout que je devient agressive en vers mes proches

j en ai parler a mon médecin qui a pris sa un peu a la rigolade en me disant que je ne devait pas m inquiété du coup j ai pris contact avec le service hospitalier de ma région qui ma rassurér et surtout qui ma soutenue ..

je te souhaite bon courage

Profil supprimé - 27/11/2013 à 23h16

OUi, certain docteur sont "light", enfin je vois que tu n'es pas resté sans rien faire, effectivement dans chaque hopital, il y a un service addicto ELSA ou ANPAA generalement.

Bonne demarche, tu dois accepter les soins, car comme toute maladie, il y a une therapie.
Elle est longue, mais c'est le prix a payer pour s'en sortir.

Courage

Profil supprimé - 29/11/2013 à 16h09

Bonjour,

je voudrais répondre à anaïs,

il semblerait en effet que ton conjoint soit tombé dans le piège de l'alcool. Sa consommation est importante et je comprends que ça puisse t'inquietter. Malheureusement, tu ne peux pas boire d'eau à sa place. Il faut qu'il prenne conscience qu'il a un problème avec l'alcool. C en'est pas chose aisée mais c'est possible. Je suis alcoolique abstinent et je suis passé par là. J'ai mis beaucoup de temps à me rendre compte que j'étais dépendant puis ensuite je me suis persuadé que j'étais un buveur excessif mais pas plus que les autres, puis les problèmes ont commencé à s'aggraver autour de moi, travail, famille, divorce etc... et ma consommation était toujours présente. j'ai aussi consommé beaucoup d'alcool tout seul, je me rendais bien compte que j'avais un problème et du coup j'en avais honte, j'ai perdu mon permis de conduire du coup je n'osais plus sortir ( même après l'avoir retrouvé) et je me suis enfermé dans cette maladie petit à petit mais rien ni personne n'arrivait à m'empêcher de boire. Je suis allé voir un médecin alcoologue mais j'ai réussi à le persuader que je n'avais pas de problème et je ne retournais plus aux rendez vous... Et un jour, j'en ai eu marre d'en avoir marre, j'ai été sans doute plus malade que la veille et j'ai eu un déclic qui a fait que j'ai eu un soupçon d'envie de poser mon verre. Malgré maintes tentatives vaines auparavant, cette fois çi, je me suis dit je vais me faire aider et je vais rendre les armes face à l'alcool. J'ai poussé la porte d'une association et je me suis retrouvé dans la quasi totalité des témoignages. J'avais le même problème qu'eux et j'ai connu les mêmes galères. Je suis retourné régulièrement en réunions, j'ai mis les chances de mon côté, et chaque matin en me levant je me disais, essaie de ne pas boire pour aujourd'hui seulement. J'ai un peu bousculé mes habitudes, je me suis mis à manger, boire du coca... ne pas aller chez des clients à l'heure de l'apéro mais à l'heure du café... Puis j'ai tenu sans boire une journée, puis deux puis trois...
Cela fait maintenant bientôt quatre ans que je n'ai pas pris la première goutte du premier verre. Et ma vie s'est transformée. J'ai retrouvé la joie de vivre et la liberté. Je suis toujours vigilent car l'alcool est partout et c'est pour ça que je continue d'aller en réunion pour partager et entendre des témoignages.

Pour te dire que c'est possible à condition de l'admettre et d'avoir touché le fond.

Pour comprendre mieux ce qu'est cette maladie, je t'encourage à aller voir des assos qui sont réservées à l'entourage de l'alcoolique.

Le dialogue et l'échange dans le couple so,nt aussi de très bons alliés pour mettre toutes les chances de son côté.

Bon Courage

Sébastien

Profil supprimé - 30/11/2013 à 13h34

Bonjour ANAÏS.C

J'ai lu la réponse de SÉBASTIEN et lui dit BRAVO.
Il dit:
"j'ai réussi à persuader mon addictologue que je n'avais pas de problème"
Je pense plutôt que le médecin à capituler on constatant "à l'époque" qu'il n'était pas prêt. Car persuader un alcoologue, ça me parait pas possible, ils connaissent bien les comportements des dépendants alcooliques.

Il dit:
"j'ai mis les chances de mon côté, et chaque matin en me levant je me disais, essaie de ne pas boire pour aujourd'hui seulement."
-SUPER- j'ai fait la même chose, chaque matin, au réveil, je disait "NON, pas aujourd'hui, tu verra demain sera un autre jour. et tout les matins comme ça. et je disais aussi "laisse le temps au temps" l'envie va s'estomper et à juste titre car actuellement après 7 ans d'abstinence les envies on quasi disparu. Quand cela arrive (car il faut admettre que c'est un problème physiologique et compulsif (mécanique)) Je dis NON, TOUT EN SACHANT POURQUOI.

Il a dit aussi:
"Je suis toujours vigilent car l'alcool est partout et c'est pour ça que je continue d'aller en réunion pour partager et entendre des témoignages. "
Je ne répèterai pas assez que DÉTERMINATION-PERSÉVÉRENCE-VIGILANCE-ASSOCIATION sont plus qu'indispensable, mais capital pour rester dans l'abstinence.

Et pour finir il dit:
"c'est possible à condition de l'admettre et d'avoir touché le fond."
COMPRENDRE et ADMETTRE c'est tout à fait exact et malheureusement les 3/4 du temps avoir touché le fond, quand ça provoque le DÉCLIC, ce qui n'est pas toujours le cas et la, c'est la descente aux enfers.(pour la personne concernée et pour les proches)

ANAÏS VOUS DITENT:
"quand Monsieur n'en à plus il s'arrange toujours pour en récupérer une."
"il va se faire dépanner par sa mère, c'est là que je me pose vraiment des questions .."
Vous avez raison de vous posez des questions.
Vous dites aussi:
"il boit que le soir. Et la journée il s'en passe ! Donc je comprend pas"
Il faut savoir qu'une personne dépendante à l'alcool se cache pour boire peut-être aussi qu'il a sa dose pour l'après midi qu'il boit par exemple le midi en mangeant mais il attend avec impatiente la fin du boulot pour boire, mais malheureusement plus ça ira plus ça dose ne sera plus suffisante et qu'il faudra l'augmenter. Le processus de la dépendance ce fait insidieusement sur les mois et les années en augmentant la consommation. Ils est dans le déni car il dit: " oooohhh ca vaaaaa ", que vous abusé".

Comme je vous l'ai dit le 26 novembre, essayé de lui proposer de prendre un rendez vous avec un addictologue sans lui parler pour le moment de cure car au début ça braque. Si il refuse c'est que d'après lui il n'a pas de problème avec l'alcool et que "sois disant" il s'arrête quand il veut. Une autre solution est de le mettre au pied du mur: "je te quitte si tu continue à boire", mais en générale une personne malade alcoolique n'y crois pas. Et le fait d'attendre un bébé ne vous permet pas de faire vos valise. Je ne dit pas de le quitter définitivement mais simplement de lui faire peur pour qu'il est un DÉCLIC. Je pense le mieux pour vous étant enceinte est de prendre contact avec un addictologue afin de lui expliquer votre situation ainsi que les associations pour les conjoints, famille, entourage…. Il est impératif que vous preniez des conseils auprès de http://al-anon-alateen.fr
Je vous souhaite bon courage
Hervé

Profil supprimé - 01/12/2013 à 08h23

pour ANAIS, et oui ton conjoint est tombé dans l'enfer de l'alccol, je vis cela avec mon mari depuis 10 ans, le pastis , le vin la bière, enfin tout ce qui peut trainer dans la maison et retourne en acheter...on a l'impression que c'est de la boulimie..et nous sommes malheureuse.

Il faut absolument qu'il veuille absolument se soigner..tu ne peux rien faire sans qu'il soit motivé.

Mon mari s'arrête quelquefois 1mois et reprend de plus belle, au début il se cache et tout recommence, attention il a 60 ans et devient violent, agressif et manipulateur!!

courage mais attention à ton avenir!!