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Vos questions / nos réponsesBonjour a tous,
Je venais regulierement lire les messages sur le forum pour trouver des réponses a mes questions et j'ai pu découvrir et me reconnaître dans les témoignages de beaucoup de personnes.
J'ai perdu hier mon papa a cause de l'alcool. Il s'est eteind a 57 ans sur un lit d'hopital.
Tout etait abîmé : le corps, la peau, les organes et le cerveau.
Son coeur a lâché il n'a pas souffert et ne se rendait pas compte de la gravité de sa etat de santé.
Il buvait depuis des années et s'était enfermé chez lui ne voyait que moi en dehors de son travail.
Je me suis occupee de lui pendant des années pour l'administratif ou pour l'emmener faire ses courses avant qu'il je s'achète une voiture sans permis.
Debut juin il ne me repondait plus au téléphone et n'allait plus au travail.
Nous nous sommes rendu chez lui. Il se laissait mourir sur son lit etait déshydraté et dénutrie depuis plusieurs semaines.
L'alcool avait abîmé ses muscles (myopathie) il etait incontinent et ne pouvais plus se lever ni meme boire ou manger.
Les trois semaines d'hospitalisation mon donné espoir dailleurs il ne souffrait d'aucun symptômes de manque d'alcool.
Mais son etat de santé etait trop délicat et son coeur s'est arrêté vers 5h du matin durant son sommeil ce 26 juillet.
Demain nous lui dirons adieu lors de ses funérailles. Mon coeur est lourd ma peine est immense. Tout est allé trop vite.
Mon monde s'est écroulé car plus jamais je ne reverrai mon papa.
J'ai des regrets et c'est pourquoi je parle ce soir... si j'avais réussi a Le regarder dans les yeux quelques années auparavant pour lui dire stop papa
Je n'en serais peut etre pas la ce soir.
Jamais je n'ai reussi a lui Parler de son problème d'alcool. Personne d'ailleurs.
Tout le monde savait tout le monde voyait mais personne ne l'a secoué. Nous l'avons laisser mourir a petit feu sous nos yeux.
Ne faites pas la meme erreur que moi et osez affronter vos proches qui souffrent de cette saloperie de maladie et sauvez les
Ninou...
Il n y aura pas vraiment de mots tout de suite pour apaiser ta peine. Je peux juste de dire que quelque part, il y a des gens qui ne connaissait pas ton pere, et qui aujourd hui pensent a toi avec tout l amour unniversel qu il leur est possible de donner. J en fais partie. Ca ne prendra pas ta douleur, mais peut etre pourras tu l entourer d un peu d affection. Celle de tous ceux et celles qui ecrivent ici, qui ont vecu cette drogue d une maniere ou d une autre.
Tes derniers mots en toucheront beaucoup, et c est deja une facon de ne pas laisser toute cette souffrance avoir ete la pour rien.
Je pense a toi...
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