Profil supprimé - 23/01/2015 à 09h35

Bonjour Plume

Merci pour tes encouragements, j'apprécie beaucoup En ce qui me concerne, j'envisage la solution d'appartement séparé comme une solution à court terme, mais sur le long terme ? Quel âge à ton enfant ?

Merci et bon courage !

brisée - 25/01/2015 à 01h41

Bonsoir ou bonjour Sayann, il est 1 h 15 du matin et je ne dors pas. mon mari est encore parti en discothèque comme dab. je viens de lire toutes les discussions vous concernant et je me reconnais bien là dans votre histoire. Je ressens le même désarroi que vous, les insultes, les provocations, les violences verbales : je subi cela aussi depuis des mois. Je suis complètement épuisée, je n'ai jamais le moral, ma vie me parait bien terne et le mot bonheur, je ne sais plus ce qu'il veut dire. Nous sommes confronté à une maladie qui nous détruit aussi, car on souffre de trop, je ne dors plus bien, je ne mange plus beaucoup, je prends des antidépresseurs depuis 2 ans et de temps en temps somnifère pour oublier. Pour cette nuit, je ne prendrai pas de somnifère car votre vie me montre combien on peut se battre pour son mari. je suis comme vous, je doute maintenant de mes sentiments pour mon mari tellement il me dégoûte quand il a bu, c'est horrible, il me tue tous les jours un peu plus mais il ne s'en rend même pas compte. il ne vit que pour l'alcool, il est bien malade et ne veut pas se soigner. Bon courage à vous. Vous savez quoi ? L'alcool c'est vraiment une merde, moi, je ne bois pas du tout et je n'arrive pas à comprendre comment ce fléau peu faire autant de mal. je pense maintenant à quitter mon mari, mais j'ai peur de refaire ma vie ailleurs, cela me térifie. Je crois que j'ai assez donné et que j'ai droit à une vie normale. il faut du courage pour une séparation, sans argent, c'est pas si facile, il faut tout remettre en question. Je me dis que si je partais, je ne l'aidera pas car je le connais, il va s'enfoncer. Amicalement.

Profil supprimé - 25/01/2015 à 18h07

Bonjour Sayann,

De rien, si je peux aider par mon "expérience" c'est avec grand plaisir, l'enfer est derrière moi à présent et j'y vois vraiment plus clair parce que c'est moi qui ai changé mon comportement ; alors qu'avant j'attendais que ce soit lui qui change le sien ... je faisais fausse route et j'étais de ce fait co-dépendante du comportement de mon conjoint.

Oui, envisager un appartement séparé est -à mon avis- une tres bonne solution.

Le conjoint se sent moins "surveillé" -si jamais il l'était- et tout le monde y trouve son "compte" je pense.

Il peut également se passer quelque chose : une sorte de renaissance.

Ton conjoint étant chez lui, peut se sentir plus responsable, plus "vivant" et peut retrouver la force et l'énergie dans sa vie, ça parait
paradoxale puisque tu ne seras plus toujours à ses côtés, mais justement, c'est important de savoir qu'une personne alcool-dépendant ne doit pas se sentir "surveiller" en permanence.

Vider les bouteilles c'est ce que nous avons toutes et tous fait au début je pense ... Mais une personne qui veut boire trouvera toujours, absolument toujours de quoi boire, et ceci même au sein d'un hôpital : mon mari arrivait à boire pendant ses hospitalisations et meme pendant ses cures ! Il est meme arrivé à mettre en doute la fiabilité des tests et a ainsi fait changer tout le matériel dans une unité d'alcoologie ... c'est dire leur puissance brillante de manipulation pour arriver à ce que leur discours justifie leurs actes.

C'est important pour toi de te retrouver. De savoir que tu peux vivre en étant pas loin de lui. De vivre en sachant qu'il s'alcoolise -ou pas- peut importe : c'est essentiel pour toi de faire un travail de "lâcher-prise" vis-à-vis du produit. Ton conjoint ressentira cela et il va s'en trouver bien mieux, tout comme toi.

Notre enfant a 8 ans. Il est équilibré, il travaille tres bien en classe, il fait de la musique, son papa est un musicien depuis toujours -ce n'est pas son métier cependant- et ils en font ensemble.

Surtout ne jamais oublier que tout dans notre vie est "fluctuant" et que les rechutes sont nombreuses mais à chaque fois c'est un petit pas : une fois chaque jour ...

Je te souhaite bon courage, tu vas arriver à trouver ton équilibre au sein de cette maladie qui ne va plus t'affecter au fil du temps, tu vas pouvoir te recentrer et te retrouver, revoir des amis, faire des activités. Penser à soi et s'occuper de soi est essentiel afin de pouvoir accompagner l'autre en cas de besoin.

Crois en toi. Tu as une richesse en toi qui peut se développer et l'idée d'appartements séparés pourrait etre profitable pour vous deux.

Bisous Sayann !

Profil supprimé - 26/01/2015 à 08h54

salut plume,

Je comprend mieux maintenant, ton fils est abituer et au final tout le monde y trouve son compte, conclusion c'est nettement plus serein et simple..

je peux pas rester a + bisou

Profil supprimé - 26/01/2015 à 11h10

Bonjour Brisée

Je suis retournée voir le médecin vendredi, car de plus en plus de problèmes d'anxiété malgré tout. Elle m'a prescrit un traitement de fond à base de plantes, ça marche sur moi (enfin pour le moment), super !

Sinon, la vie au quotidien est fluctuante, pour le moment ça va, il fait attention, nouveau RDV ce soir chez le médecin, même s'il n'a pas complètement arrêté, il a ralenti, mais je me dis au fond de moi que ça ne durera pas, et c'est ce moment que j'appréhende. Je n'arrive plus à lui faire confiance.

Pour refaire ta vie, je comprends que sans argent ce sera difficile. J'ai cette chance de ne pas avoir se problème de dépendance financière. Ce ne sera pas un frein, juste un inconvénient, mais j'imagine que le problème serait pire dans le cas contraire. Je vois d'ailleurs beaucoup de témoignages de femmes qui restent car elles n'ont pas d'autre solution matérielle...

Bon courage à toi, i existe peut-être des solutions, via les assistantes sociales ?

Bonjour Plume

En ce qui me concerne, il n'accepterait jamais la solution d'un appartement, de plus que financièrement, ce ne serait même pas imaginable ! J'ai du mal pour le moment à etre dans le lacher prise. Je ne pense pas d'ailleurs etre capable d'y arriver...

Mais tant mieux si cette solution te convient

J'envisage de voir une psychologue. Je vais approfondir ma réflexion à ce sujet... Au moins pour essayer Car la solution médicament n'est pas envisageable à long terme, je voudrai arriver à faire le point avec moi même pour ne plus subir ce stress permanent.

Profil supprimé - 09/02/2015 à 11h55

Bonjour

Je viens donner des petites nouvelles

Déjà, je suis allée voir une psychotérapeuthe... Contre toute attente, ça m'a fait un bien fou... De dire les choses à voix haute les rendent moins effrayantes. Je vais la revoir quelques séances
Elle m'a surtout fait comprendre qu'il fallait que j'arrête de me cacher derrière mes peurs, ou la peur de faire de la peine aux autres, et que je devais d'abord décider moi-même de ma propore vie, et fixer les limites.

Concernant mon mari, j'ai recommencé à faire des marques sur les bouteilles, car j'avais l'impression que le niveau baissait. Et samedi matin, j'ai vu que le niveau avait baissé Il continue à boire en cachette en plus de sa consommation quotidienne certe restreinte, mais toujours présente. Je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer. Il fait tellement d'efforts à côté sur le ménage, l'aide avec les enfants, son comportement avec moi également... Mais s'il continue à boire, ces efforts ne vont pas durer dans le temps, l'alcool reprendra forcément le dessus...

Profil supprimé - 09/02/2015 à 14h07

Bonjour Sayann,

Je suis ravie que tu es fait la demarche de te faire aider toi aussi. Nous avons beau être ou vouloir etre forte nous ne sommes pas des supers women meme si on n est quand meme bien vaiente.

En effet, c est compliqué de ne pas pleurer je suis bien d accord avec toi car au fond c est un echec pour nous. En meme temps nous sommes bien obligee d evacuer notre déception, quel autre moyen avons nous...

Bon courage.

À bientot.

Profil supprimé - 09/02/2015 à 16h30

Bonjour, votre récit me touche particulièrement puisque je pense être en train de vivre la même chose que vous. J'ai commencé récemment à consulter un psychologue afin de m'accompagner dans mes choix. Mes enfants sont adolescents, les votres plus jeunes. Il est indispensable que votre mari suive une cure de desintox et un suivi medicamenteux a base de plantes, peut-être que du cranien le detendrait...

Profil supprimé - 14/02/2015 à 10h44

salut Sayann,

Flute pour ton mari, c'est dommage, as tu réussi à en parler avec lui pour qu'il t'explique pourquoi il boit en cachette ?

Il fait beaucoup d'effort à côté, c'est un point positif garde espoir discutez en si possible bien sur et continue de voir ta psy c'est indispenssable pour ne pas sombré. reste forte.

gros bisou