Profil supprimé - 03/12/2014 à 11h13

Bonjour, ton message me touche, je suis comme ta femme sauf que j ai decidé de me faire soigner, je n ai pas de reponse a ta question, c est difficile de s avouer que l on a un probleme avec l alcool, c est honteux. Parles en au chat ils sont de bon conseil. Ou rends toi dans un csapa pour demander du soutien. Je suis de tout coeur avec toi.

Profil supprimé - 03/12/2014 à 16h53

Bonjour shrek

Effectivement tout dois partir de ta femme, sans le déclic tu ne pourra rien faire, le gros problème est qu elle peut mettre plusieurs années avant de l avoir. C'est très compliqué. Et hyper dur pour l'entourage, tu as pris de bonnes décisions en en parlant. Ne reste surtout pas seul.

Protège toi ainsi que tes enfants. Tu peux te rendre dans un centre comme te le conseil milimanouche, en tout cas raproche toi de médecin.

J'espère qu'elle prendra vite conscience de son état pour elle et pour vous. Car c'est vraiment usant au quotidien

Courage

Profil supprimé - 03/12/2014 à 21h50

Merci Milimanouche et clochette pour vos messages,

Milimanouche reçois toute mon énergie positive pour ton "combat" contre cette maladie.
A titre perso, comme je suis à l'étranger et dans un pays dont je ne parle pas la langue je n'ai pas un accès physique à des structure.
Mais pour l'instant je tiens le coup psychologiquement. J'arrive à faire la part des choses et j'essaie juste de lui offrir des possibilités de saisir la main que je lui tend pour l'orienter vers un spécialiste...

Clochette, parfaitement d'accord aussi avec toi, l'acceptation de la maladie et la volonté de se soigner doit venir d'elle !!!
Pour nous qui sommes aux cotés de nos époux, épouses souffrant de cette maladie, c'est usant car on est impuissant... Ma crainte c'est de m'isoler car par exemple je n'imagine pas inviter des amis à la maison non pas parce que ma femme ne saurait pas se tenir... Mais j'aurais tout simplement l'impression de "pousser au crime". Je n'arrive pas à lui servir un verre de vin.

Je suis épicurien, mais cela ne me dérange pas de ne pas boire à la maison... Je suis prêt à tous les sacrifices pour qu'elle arrive à s'en sortir.

La force est en moi et je la partage avec vous !!!

Profil supprimé - 03/12/2014 à 22h06

bonjour shrek
je suis conjointe d'un homme malade alcoolique et j'ai tout fait il voulait bien mais malgré des efforts acharnés de soutien et d'accompagnement on a avancé un peu maintenant on fait une thérapie familiale, il est en traitement, mais il y a des mais! l'alcool est encore là! on a été en réunion nouvelle vie sans alcool et bonheur ça lui donne envie il entend les autres qui s'en sont sortis qui sont capable de raconter sans honte leur histoire avec la (fausse) copine l'alcool et ouah ça fait du bien! c'est possible! y aller en couple c'est bien car comme tu dis nous sommes dans le même bateau c'est vraiment de l'entraide ils ont tous envie d'aider et un ancien alcoolique peut comprendre un malade mieux qu'un médecin et aucun jugement!
tu peux essayer de mettre en place une thérapie familiale, aller à une réunion etc...
il ne faut pas obliger ni contraindre mais accompagner et positiver sur ton envie de l'aider! on peut aller en réunion en étant non abstinente!
là bas sur 6 histoires il y avait 6 épisodes de la sienne! et moi j'ai ouvert les yeux, lui a commencé des soins et de l'affirmation de soi même!
mais il a fait 4 cures infructueuses, il a perdu la garde de sa fille et va en point rencontre 1 fois par mois, et son père est décédé l'an passé! son fils de 20 ans ne veut plus le voir et sa fille n'a que 8 ans! mais il s'accroche et je garde espoir qu'un jour il prenne la décision du divorce avec l'alcool plutot que moi!
la bise
alouette

Profil supprimé - 04/12/2014 à 13h08

Bonjour shrek et alouette

Shrek et allouette

Vous ête des battant et vos conjoint on énormément de chance, j'espère qu'ils s'en rendent compte. Vous êtes formidable.

Shrek malgré les difficulté que tu as avec la langue du pays tu as quoi comme structure ou spécialiste autour de chez toi ?

y faut que tu trouve qqc car tu as besoin d'être soutenue, sinon tu va ite t'essouflé.

TA crainte de t'isoler est fonder alors essai de garder pour ton bien être une vie sociale. Ne rentre pas dans cet isolement car tu risque de te perdre.


Alouette,

Je suis super contente de voir que ta situation avance de manière très positive, même si elle est encore fragile,

baisse pas les bras.


COURAGE a vous 2 gros bisous

Profil supprimé - 08/12/2014 à 13h01

Merci encore,

J'ai quelques questions pour lesquelles j'aimerais avoir des avis extérieurs...

D'une part : y a t-il plusieurs stades dans cette maladie en fonction de la façon dont on boit ?
Mon épouse ne boit pas tous jours, elle a l'air capable de ne pas boire du tout ou de façon raisonnable (1 verre au diner) sur une semaine...

D'autre part, pour l'instant elle ne reconnait pas le problème de dépendance...
Nous avons une cave a vin dans laquelle, elle ne pioche pas de bouteilles, nous avons une décoration avec un égoutoir à bouteille sur lequel sont accrochées de vieilles bonnes bouteilles (vides) que nous avons bu.
Devrais je tout enlever ???
Je n'ai vraiment pas l'impression que cela influence son comportement... les racines sont bcp plus dans une problèmatique psychologique et cela ne l'empêchera pas de boire si elle en a envie.

Dernier point, J'ai un métier qui m'amène a me déplacer régulièrement sur plusieurs jours pendant la semaine. Avez vous des conseils pour ces périodes ?

D'avance merci

Christophe

Profil supprimé - 08/12/2014 à 17h21

Bonjour Christophe

Très honnetement je donne ma langue au chat, car c'est difficile à distance de se rendre compte de sa dépendance, peut être est-elle dans un début de dépendance si c'est le cas elle doit être extremement vigilante pour ne pas tomber plus bas et toi aussi.

Tu c'est un certain nombre d'alcoolique ce dise "je ne suis pas dépendant car je boit uniquement le we" ou encore "un verre par jour c'est rien du tout" ce qui n'est pas vrait pour tout le monde, tout dépend de la quantité ingerer sur le we. et la REGULARITE fait beaucoup.

Je pense que le plus simple pour que tu puisse avoir les réponse à tes question de façon plus précise c'est d'appeler, ou de tchater avec Alcool-info service qui seront nettement mieux te guider que moi.

0 980 980 930

voilà désoler de ne pas pouvoir éclairer ta lanterne plus que ça, a très bientôt

bises

Moderateur - 08/12/2014 à 17h32

Bonjour Shrek,

Tout d'abord je n'ai pas encore eu l'occasion de le faire alors je le fais maintenant : bienvenue dans nos forums ! Merci d'y avoir expliqué votre situation et merci aussi à Alouette, Clochette et Milimanouche d'avoir pris le temps de vous répondre.

Il y a plusieurs stades à la maladie alcoolique et il y a aussi plusieurs formes à cette maladie. De ce que je comprends, votre femme a une consommation qu'elle cache - j'ai envie de dire "honteuse" - sporadique mais sérieuse au point que vous retrouvez régulièrement des cadavres de bouteille vide. Un signe important est son déni du problème. Un signe troublant pour vous est qu'elle est capable de ne pas toucher à certains alcools à disposition comme elle est capable de ne pas boire ou de limiter sa consommation certains jours.

Il est donc très probable qu'elle a une relation trouble avec l'alcool mais il est aussi vraisemblable qu'elle soit dans un alcoolisme qui reste limité. Certains vous diront que là où il y a "alcoolisme" il doit y avoir en réponse l'abstinence. D'autres vous diront qu'une relation excessive à l'alcool peut se maîtriser sans y renoncer totalement, par exemple à l'aide de médicaments. Dans les deux cas il faut 1) que la personne soit capable de reconnaître son problème 2) qu'elle ait envie de le résoudre 3) quelle accepte d'être aidée. C'est sa santé, son profil "alcoolique" et son objectif - abstinence ou reprise du contrôle - qui va déterminer la forme d'aide adéquate pour elle.

Vous avez en fait très bien fait de mettre au courant ses amies et sa soeur. En effet, la "publicité" faite de sa consommation auprès de son entourage brise le silence et le tabou dans lequel elle s'installe et permet d'en parler. C'est un premier pas important dans l'acceptation de son problème. Mais il ne faut effectivement pas être impatient. Cela permet aussi que vous ne soyez pas seul à affronter son problème et à essayer de l'aider. En revanche, il faut veiller à ce que cette "révélation" ne se transforme pas en "tribunal" et, devant l'impuissance des uns et des autres à la faire changer, en colères dirigées contre elle (cela ne ferait que l'enfoncer) ou en relations qui se désagrègent (cela ne ferait que l'isoler). Il faut notamment comprendre que lorsqu'on a une "relation difficile" avec l'alcool (pour employer une périphrase), "arrêter de boire" ne consiste pas à cesser de prendre de l'alcool du jour au lendemain. L'alcool-dépendance est une maladie qui est une véritable douleur pour la personne qui en est victime, très difficile à combattre et dont les solutions sont loin d'être simples pour la personne concernée. Il est très difficile aussi pour ces personnes malades d'accepter tout simplement leur état.

Pour ce qui est de votre cave, le problème n'est pas d'actualité tant qu'elle n'aura pas fait le pas de se soigner. Si elle devait décider de devenir abstinente il est certain qu'il serait préférable d'éloigner cette tentation. Si elle prend le chemin d'une consommation contrôlée, alors cette cave pourra rester là où elle est. Tant qu'elle est dans les dispositions actuelles la présence ou l'absence de la cave ne changent rien à son problème. Même si le vin était ailleurs elle se fournirait en alcool autre part. Et vous dites d'ailleurs que de toute façon elle n'y touche pas elle-même : cette cave est un faux problème. C'est la même chose pour la décoration dont vous parlez.

Vous remarquez dans votre dernier message que les racines de son comportement doivent être plus psychologiques. Effectivement, c'est probablement le cas. Mais j'aurais envie de vous demander : que savez-vous justement de cet état psychologique ? Par exemple votre épouse a-t-elle subi des traumatisme ? Ou encore votre femme s'ennuie-t-elle ? Trouve-t-elle difficile de rester à la maison seule ? Est-ce difficile pour elle de devoir s'occuper des enfants ? Ce n'est pas quelque chose qu'une épouse-mère peut avouer facilement. Cependant, si vous lisez plusieurs fils de ces forums, vous remarquerez qu'il y a plus d'une mère de famille qui boit soit pour combler un vide soit pour "décompresser". Savez-vous tendre l'oreille à la douleur sourde de votre femme ? Y a-t-il dans son entourage des personnes qui pourraient le faire ? Ce n'est pas facile mais c'est important : comprendre son état d'esprit sous-jacent, les conditions qui font qu'elle ressent le besoin de boire. Vous trouverez peut-être dans cette écoute des pistes pour l'aider.

Je n'aurais pas de conseil particulier pour vos périodes de déplacement. Vous pouvez vous enquérir d'elle en lui téléphonant régulièrement mais il ne s'agit pas de tout contrôler non plus. Si vous comprenez qu'elle boit par ennui alors peut-être faut-il questionner la fréquence de vos absences ou bien l'aider à se trouver une activité. Je ne sais pas si elle travaille ou non mais peut-être aussi se sent-elle "déclassée" si elle ne travaille pas ou n'a pas d'autre activité que de tenir la maison et s'occuper des enfants ?

Enfin, dernier point, qui ressort d'une impression personnelle : vous nous expliquez ce que vous avez constaté de sa consommation mais à aucun moment vous ne nous dites comment s'exprime sa consommation, en quoi est-elle problématique à vos yeux ? Est-elle ivre tous les soirs ? Fait-elle des bêtises ? Vous met-elle dans l'embarras ? Pique-t-elle des colères ? Et pourquoi cela provoque-t-il de la colère chez vous ? D'où vient cette colère ?

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 09/12/2014 à 10h39

bonjour modérateur,

Vous tomber à pique pour Shrek, car j'étais vraiment ennuiyé de ne pouvoir l'aider, c'est dur d'être dans une impasse fasse à la douleur des gens.

merci