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Mari alcoolique j en peux plus

Par Profil supprimé

Bonjour je suis avec mon mari depuis 10 ans il y a 4 ans il est tombé dans l alcool il est devenue psychologiquement violent il est dans le déni total il boit une bouteille de whisky par jour j en peux plus de subir je l aime mais si il ne se soigne pas je finirai par le quitter . Avez vous des conseils à me donner pour que je puisse l aider ? Merci

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9 réponses


Profil supprimé - 10/01/2017 à 22h36

Bonsoir,

Essaye de prendre soin de toi en premier , le déclic doit venir de lui s'il est violent avec toi ne reste pas avec lui .
J'ai une situation similaire a toi , je suis a bout sans issu avec deux enfants je ne comprend même pas pourquoi je reste encore il y a rien qui me retient juste l'espoir qu'il changera , je pense que tout comme moi tu dois l'excuser de sa violence sa méchanceté .
Moi le matin je vois un vrai papa et un mari aimant et le soir je vois un monstre !! Je n'ai personne a qui en parlé car jai honte de ma situation même ma propre fille me fais des réflexions du genre " pourquoi ai-je choisit un mari alcoolique "

Je ne trouve aucune solution un jour il me fera exploser de haine , et je le quitterai la tête haute parceque sa fais 10ans que sa dur on n'a qu"une seul VIE et si dans cette vie que Dieu nous donne on est pas heureuse autant crever ou trouvé la liberté car vivre avec un alcoolique c'est être emprisonné, il n'a jamais fais le choix d'arreter dans sa vie mais il en ai capable tout le monde est capable de se soigné il faut le VOuLOIR et du courage !

L'alcool détruit notre amour et notre famille bientot il ne restera plus rien.

Bon courage aux femmes qui vivent avec un homme alcoolique , cette boisson de merde peut tuer tout ce qu'on essaye de construire !! N'attendez pas qu'il change prenez soin de vous !

Profil supprimé - 11/01/2017 à 15h56

Bonjour ns merci de m avoir répondu il n est pas voilent dans le sens où il me bas mais vraiment dans la violence psychologique et pourtant je continue à l aimer et comme vous quand il est sous l emprise de l alcool je n ai qu une envie c est de prendre mes enfants et de partir en le laissant comme un idio avec sa bouteille mon plus grand m a déjà dit maman papa c est qu un alcoolique quitte le ou bien il me demande si il n y a pas un médecin pour lui effacer tous les souvenirs de son père et croyez moi c est très dure d entendre notre enfant nous dire ça j en ai pleuré toute la nuit et je me sens égoïste de rester avec son père . Ma famille est au courant mais je tien pas trop a en parler de peur d être juger en réalité je me sens coupable de faire vivre mes enfants avec un père alcoolique autant c est un ange et d un cou sans savoir pourquoi enfin si a cause de la bouteille il se transforme en demon

Profil supprimé - 31/01/2017 à 00h01

Bonsoir, que dire... mon mari boit depuis 22 mois et notre fille aura 2 ans demain. Depuis qu'elle est née finalement on aura pas fait grand chose tout les 3. Je suis seule avec elle. Il a commencé à boire suite à son infarctus car pour lui ça lui enlever les barre d'angoisse à la poitrine puis il est rentré dans un cercle viscieux. Depuis a 1 an il boit non stop toute la journée et même la nuit. Il n'est pas du tout violent avec ma fille et moi mais nous a quand même cassé 2 tv car je n'ai pas voulu aller lui acheter de l'alcool. Il a faillit mourrir l'été dernier il a traversé sa tête par la fenêtre de la cheminée et à fait une hémorragie . Il a aussi fait un choc septique suite à une infection urinaire et une hépatite alcoolique. Malgré son tout cela il n'y arrive pas . Il veut être libérer de l'alcool mais c'est plus fort que lui. Il a fait plusieurs cure mais ne reste jamais jusqu'à la fin.
Aujourd'hui je suis rempli de Haine de Peine mais je garde l'espoir de le retrouver. Mais j'ai peur pour ma fille , j'ai peur qu'elle grandisse avec un papa qu'elle ne connaîtra pas réellement et seulement celui qui boit qui ne s'intéresse qu'à ces bières. Tout à l'heure ce sera son anniversaire, son deuxième anniversaire et nous sommes toujours dans la même situation. On le regarde assis sur la terrasse en train de boire et fumer ces cigarette et Margaux qui tape à la vitre qui dit coucou papa. J'en ai les larmes aux yeux ! Dois je rester , dois je partir je sais pas , mais si il lui arrivais malheur je ne m'en remettrai pas.
Je vous souhaite beaucoup de courage et j'espère que vous arriverai à vivre heureuse avec vos bambins.

Profil supprimé - 31/01/2017 à 00h09

Et malheureusement il n'y a rien que l'on puisse faire. A part les soutenir , les encourager. Et surtout éviter le négatif, de la rabaisser , de les faire culpabiliser. Sinon c'est encore pire car ils le savent très bien ce que nous vivons et en sont conscient. Cette maladie et sûrement la pire car finalement il n'y a aucun traitement seul eux même peuvent se soigner encore faut-il qu'ils le veulent plus que tout. Et surtout qu'ils arrivent à trouver la force en eux pour tenir le coup sûr le long terme. Chose difficile dans la société d'aujourd'hui ou l'alcool est de partout.
L'alcool est la pire et la plus dure des addictons à soigner.
Un conseil s'il ne l'ai pas déjà il faudrait l'aider à prendre conscience de son problème et surtout qu'il accepte d'être aider par une association ou il y a des psychologue des médecins et des infirmiers qui peuvent l'aider à remonter la pente mais une seule condition pour que ça fonctionne c'est qu'il est envie de changer et de s'investir dans sa guérison.

Profil supprimé - 02/02/2017 à 16h07

Bonjour Julie,
Votre temoignage est perturbant, touchant pour moi. Je sais pas c est cette image de la terrasse...Les faits sont hards et votre facon de les aborder tres humaine, aimante au sens large du terme.
Aussi j ai envie de vous dire quand meme une ou deux choses. Un homme enerve qui casse une tele devant quelqu un est une violence. Pas directe, pas tournee vers vous mais cela degage une violence, et si votre fille ou vous en etes temoins vous pouvez en etre marquees. Rien que les bruits et les cris pour un enfant peuvent etre perturbants. Vous savez votre homme est je pense pris dans autre chose que l alcool. L alcool gangrene tout ca, melange ses peurs, surdose le probleme mais la violence de ce qu il ressent en lui est assez forte pour le faire abandonner ses tentatives.
Protegez vous, protegez votre fille. Pensez a elle, vos actions seront justes et peut etre le feront reagir, lui donneront la force d affronter ses peurs, ses angoisses profondes. Je ne vous dis pas de partir mais ne lui cachait la douleur que cela vous procure cette vision d anniversaire, sans le juger vous pouvez lui dire ce qu il se passe en vous dans ces moments. Incitez le a trouver la bonne personne pour parler, pour agir, la cure ou post cure n est apparemment pas le meilleur systeme pour lui, ou elles n interviennent pas au bon moment. Soyez la quand il veut reagir mais ne subissez pas les effets de l alcool. Si vous lisez ici vous verrez qu au long terme subir n amene pas a grand chose d autre que beaucoup de douleurs et du desamour. Vous aussi vous pouvez aller lacher du lest aupres de groupes de paroles pour l entourage, d assos comme l anpaa ou des centre specialises.
Courage Julie vous meritez tous 3 de vous retrouvez..

Profil supprimé - 02/02/2017 à 17h21

Merci Flo, votre réponse me donne envie de pleurer. A vrai dire depuis le 31 je fais que pleurer. Je suis chez ma mère qui habite à 1h de chez moi. Je souffle un peu. Je vais rentrer samedi et j'en suis déjà angoisser. Du coup Nicolas est chez ses parents car il est incapable de rester seul. Il se met beaucoup trop en danger. (On à bien vu ce qui s'est passé l'été dernier, il était tout seul quand il a traversé la cheminée , et tellement il boit il n'avait pas appeler ni les pompiers ni moi c'est en rentrant à la maison le lendemain que j'ai vu du sang de partout. Cetaot comme si il y avait eu un meurtre. Quand je suis rentré il m'a dit t'inquiète pas chéri je vais nettoyer . Il était assis sur le canapé il ne réaliser pas ce qui s'était passer. Il ne s'en souvenait même pas....
Des anecdotes il y en a énormément et malheureusement je ne pourrais jamais les effacer de ma mémoire. Et je ne veux plus en vivre d'autre. Normalement le 14 il rentre dans un centre sur la cote mais je sais qu'il n'est pas prêt mentalement.je suis sûre qu'il sortira avant comme à chaque fois.
Et le problème avec Nicolas c'est qu'il est bien conscient se sont addiction, de ce qu'il nous fait vivre mais à chaque discussion ça réponse c'est "vous ne comprenez pas la maladie, vous croyez que c'est facile, ..." et c'est ça qui m'énerve je serai parti depuis longtemps si je n'avais pas compris. Après c'est sur que je ne suis pas dans son corps que je ne pourrais jamais ressentir ce qu'il ressent mais quand je vois tout ces gens malade de cancer qu'il ne demande qu'à vivre et que lui dit qu'il veut s'en sortir mais ne fait rien par lui même c'est toujours c'est parents qui accélère les demande de prise en charge....
J'ai été suivi pendant 6 mois à l'anpaa sur manosque mais ça me réveiller trop de mauvais souvenir d'enfance. Je préférerai les groupe de parole mais apparement il y en a que sur Aix et le soir pour l'entourage. C'est assez loin et je n'ai personne pour garder ma fille. sad
Encore merci à vous d'avoir pris le temps de me lire.
Bonne fin de journée

Profil supprimé - 02/02/2017 à 18h43

Je me doute que ce n est pas facile mais essayez de ne pas penser a l issue positive ou negative de ses tentatives. Ce que je me dis c est qu a chaque fois, malgre ses exces et derives, il y a quelque chose, un petit ressort qui fait que quand meme il essaye. Ses parents ont une influence mais ils ne decident pas si? Car en fait ce n est pas rien d essayer. C est sauter dans le vide et pour lui c est pas mal de douleurs et de negatif car il ne se laisse pas le temps de connaitre des effets benefiques profonds. Ce petit ressort est important, c est un peu sa force de vie.
Et puis les structures sont differentes, les gens sont differents. Il peut tomber la bas sur la bonne personne, celle qui l aidera a faire quelques pas, a affronter ce qu il trouve en lui sans les masques de l alcool. Je pense qu un bon psy pourrait assez vite reperer ses noeuds, l alcoolisation massive est marquee dans le temps pour son cas. Et souvent il y a un element declencheur qui fait remonter des choses enfouies et la la conso s accelere... Et peut etre qu il ressortira avant, mais ne vous angoissez pas pour ca, cela ne changera en rien le resultat et ce sera aussi pour vous un moment de repos, faut pas le pourrir blunk

J espere qu il trouvera la force et l aide necessaire, sincerement.

Pour le groupe de parole c est dommage, je vous souhaite de trouver ici assez d echanges, de trouver des alters egos de co dependances.
Faites des choses pour vous...

Profil supprimé - 03/02/2017 à 17h06

C'est vrai vous avez raison il a le mérite d'essayer. C'est tellement compliqué à gérer par moment. (Je parle de mes émotions et de mes ressentis). Ce qui me fait peur surtout c'est qu'il y reste la cirhose le guette et je ne veux pas le perdre. Je l'aime toujours autant et il me manque tellement.
Et bien en fait ses parents l'infanterie énormément, il contrôle sa consommation, repousse toujours quand il demande une bière , sa mère lui roule même ses cigarettes car dans son état il n'y arrive plus. Et pour la cure Nicolas dit qu'il veut y aller qu'il va essayer d'y rester mais ensuite ce sont eux qui font les démarche c'est pour cela que j'ai un doute. Mais vous avez raison defois je me dis aussi que cette fois ce sera peut être différents, qu'il va tomber sur un bon groupe et un centre auquel il aura envie et qui lui donnera la force de tenir jusqu'au bout et d'en sortir plus fort après. Même si je suis consciente que se sera un combat à vie avec des possibles rechutes mais la.je pourrais enfin être fière de lui , et de clouer la bouche des gens qui le juge.
Demain nous rentrons avec ma fille et nicolas chez nous. J'ai décidé de faire des sorti avec ma poupée et de profiter de ses moments en essayant de ne pas trop penser à ce qu'il se passera pendant que je ne suis pas là (j'ai toujours peur d'une mauvaise chute qui pourrait être fatale et de ne pas être à ses côtés à ce moment là )
Je voulais vous demander votre avis si ça ne vous dérange pas?
Je souhaiterais établir avec Nicolas une liste par exemple :
- Prendre une douche par jour
- Prendre le temps de manger avec nous (au moins le midi)
- D'aller au moins une fois par jour marcher ne serait-ce que 10 min au lac qui est à 5 min de la maison
- Ne plus ce disputer par rapport à l'alcool
- Qu'il gère seul sa consommation d'alcool
Et de voir avec lui les choses qu'il veut qu'on change ou qu'on écrive pour ne plus avoir à se les répéter tout les jours.
Et tout ça de l'afficher dans notre salon.
Pensez vous que se pourrait être quelque chose qui pourrait nous aider tout les 2 dans notre quotidien.
La je viens de l'avoir au téléphone et il m'a avoué ne pas avoir envie de rentrer en cure le 14 je lui ai dit pourquoi tu y vas alors et il m'a répondu pour vous faire plaisir.
Donc on en reparlera calmement à la maison mais pensez vous qu'on devrait plutôt décaler sa date d'entrée afin qu'il décidé de par lui même d'y aller et du coup qu'il mette plus de chance de son côté. Et en attendant je pensais l'emmener voir une hypnotiseuse magnétiseuse avec qui j'ai pris contact avec Laval de nicolas pour peut être l'aider à travailler sur son esprit. Qu'il commence une thérapie avant je pense que ce serait plus benefique. Car tout ce qui compte pour moi c'est pas quand il va rentrer en cure mais plutôt qu'il y aille et en ressorte un homme avec plus d'assurance.
Merci de me lire et de vos reponses
JULIE

Profil supprimé - 03/02/2017 à 18h04

Bonjour Julie,
Je t ai lu sur l autre fil, je ne suis pas psy, pas medecin mais j ai envie de te dire ce que je ressens de ca.( Et avant de zapper, n oublies pas que tu es sur internet quand tu ecris blunk ).
Ce qu il faudrait que ton mari comprenne c est que ce n est pas l alcool sa"maladie". L alcool est venu calmer son anxieté, c est une de ses proprietes, et lui en est addict. Ca c est un fait, ca fait mal mais il faut qu il comprenne que ce n est qu un bouclier. Son vrai souci c est l anxiete, peut etre une hypersensibilité je ne le connais pas.
Pourquoi penser comme ca? Car l anxiete cela peut s apaiser, il y a des techniques. Je pensais a l hypnose par exemple vu qu il reste accroche dans la souffrance et que faire des pas lui est difficile. Tilifan pourrait peut etre te renseigner sur les formes adaptees pour lui, sur les pieges a eviter. En fait l idee c est d aborder le probleme d un autre angle. Le combat contre l alcool d un cote, les manques, accepter l idee d une douleur, de ne pas etre bien pendant quelques temps, qu il faut que le cerveau se reequilibre. Et avancer sur la gestion de son anxiete de l autre.
Ses prises ont un cote autodestructeur comme les miennes, cela recentre sur soi, la souffrance et l alcool devient notre identite, arreter c est avoir l impression de se perdre, de vraiment plonge dans un vide. Et lui au fond de ce vide il retrouve son anxiete.
L alcool la calmait un temps, le cerveau enregistre ca, mais a terme il devient anxyogene et on augmente les doses pour retrouver ce qui nous calmait, mais ca nous calme plus, ca nous shoote. Et tout ca pendant longtemps c est inconscient.
Et tu sais la pression de la maison, etre pere, tout ca sont des doses potentielles de stress assez fortes. Et quand on ressent ca et que l alcool s y mele c est comme des vagues d angoisses dont tu ne connais pas les causes. Des petits tsunamis. L alcool c est juste la digue et l ocean est immense.
Sur un autre forum que j ai vu vite fait il y a en entete: l alcool n est pas le probleme, il a ete une solution. Je trouve ca juste.
Arreter pour lui c est comme si tu etais devant un miroir, que tu regardes un visage qui represente une ame horrible que tu ne peux plus voir. Tu decides d enlever le masque, tu trouves cette energie, et la cest comme un masque de peau, cela te dechire jusqu aux entrailles. Tu reouvres les yeux et dessous c est encore un visage que tu ne veux pas voir. Parfois tu rebois pour ne pas le voir, le premier masque se reforme, plus epais, plus horrible encore. Et parfois tu es dans le moment, dans l energie qui te fait enlever le second, trouver de l aide pour le troisieme, et alors tu te rends compte que c est de plus en plus facile, du poids que tous ces masques representaient. Quand je discute avec quelqu un qui a arrete de boire et qui se libere de la came que c est devenu pour lui, tres souvent et tres vite, il y a tres peu de masques. Des jardins secrets oui bien sur mais pas de masque sur les causes, les fonctionnements en nous.

Des fois je me dis qu il faudrait des post cures ou cures, en petits groupes, tout petit, paumées dans la nature, ou on pourrait faire un vrai travail de fond, sans notion de duree, avec justement de l hypnose, pleins de trucs sur le controle des emotions, sur l expression de soi, ou justement on enleve ces masques, ou on apprend a se regarder avec nos forces et nos faiblesses. Dans une certaine autarcie qui oblige a se decentrer de soi par moment et des contacts regulier avec "le monde". Certaines doivent proposer ca, elles l abordent certainement un peu toutes mais ca va rarement au fond du fond. Ca correspondrait pas a tout le monde mais si ton mari y restait 5 jours il n en partirait peut etre pas avant d etre un peu mieux.

Je te souhaite qu il avance, et je te le redis la, penses en priorite a la petite et a toi. C est la seule facon je crois de ne pas etre usee quand il aura profondement besoin de toi et d elle.

Encore une fois courage..

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