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MON CONJOINT EST ALCOOLIQUE ET NE VEUT PAS SE L AVOUER

Par Profil supprimé

Bonjour,

Voilà mon mari qui a 40 ans et se pose plein de question par-rapport à son âge en ce moment a commencé à boire lorqu'il a perdu son père en septembre 2009. Quand il travaillait, il buvait surtout le soir apéro qui durait et le week-end. Là, comme ça fait déjà un moment qu'il fait de la dépression à cause de la perte de son père, de son boulot et des soucis, il a fait une rupture conventionnelle avec son employeur car ça n'allait plus. Depuis qu'il est à la maison, le soucis est qu'il boit beaucoup plus, il commence l'apéro le midi et traine pour manger (quand il ne saute pas le repas) des fois jusqu'à 16h. Des fois, il ne mange pas et fais une sieste après. Et il remet ça vers 18h jusqu'à 23h parfois. En plus, comme il n'est pas bien, il prend de la fluoxétine mais le soucis est que ça ne doit pas être efficace avec l'alcool. Il ne veut pas voir que l'alcool est en train de prendre beaucoup de place dans sa vie et que ça le bouffe. Il a l'impression que ça l'aide. Je vois bien qu'il n'a envie de rien, et il me le dit. En plus, on rénove une maison et on a encore pas mal de travaux à faire donc il aurait de quoi s'occuper. il me dit qu'il ne sait plus ou il en ai. Il me dit aussi qu'il n'arrive pas à faire le deuil de son père. ( ça fait 7 ans qu'il est parti). Lorque j'essais de lui expliquer qu'il a un soucis avec l'alcool il se referme et m'envois pètre. Je ne sais pas comment lui faire ouvriir les yeux et lui donner l'envie d'arrêter car il me dit qu'il n'est pas dépendant mais je suis sûre que ça devient un besoin. Il est originaire du Pas de Calais, et là bas on aime bien boire un coup (mais nous ne sommes pas dans ce département car il déménager étant jeune) et quand il va chez sa mère qui habite à une dizaine de km il va boire l'apéro chez elle qui l'accompagne bien sur ce qui n'aide pas. Il est proche de sa maman donc il ne faut pas que je la critique. Sa mère ,elle, ne trouve pas qu'il ai de soucis car c'est SON FILS comme elle dit. Elle ne se rend pas compte que ça le détruit. Mes parents lui ont déjà dit qu'il avait un soucis d'alcool mais il a mal pris en plus venant de ses beau parents c'est mal passé ! Nous avons 3 enfants de 5, 8 et 10 ans et voient bien que leur papa n'aient pas bien mais je ne sais pas trop comment leur en parler. Si quelqu'un a déjà vécu cette situation et s'en est sorti merci de m'envoyer un petit message de réconfort car je me sens seule et désarmé face à tout cela.

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2 réponses


patricem - 26/09/2016 à 11h54

Bonjour,

ayant eu moi-même des soucis avec l'alcool (je croise les doigts), voila ce que je peux vous dire, en n'étant pas sur que cela s'applique à votre mari :
- la fluoxétine est un antidépresseur léger. Cela peut aider à tempérer une dépression tout en redonnant un peu la pèche. Il y a des contre-indications significatives à la prise d'alcool en simultané : regardez la notice et discutez en avec son médecin traitant. Il lui faut peut-être autre chose, voir stopper le traitement tant qu'il boit.
- s'il en est à sauter les repas, c'est qu'il est probablement déjà bien avancé en terme de consommation. A t-il perdu beaucoup de poids récemment ? Si c'est le cas, il faut peut être en prendre prétexte pour lui faire faire un bilan de santé : cholestérol, triglycérides et gamma GT (un trouble hépatique peut causer des problèmes de manque de tonus). Et oui, à ce niveau, il en est au besoin physiologique. Un arrêt brusque peut même être dangereux sad
- dire à un alcoolique qu'il a un problème d'alcool, c'est risquer de provoquer du dénis sauf s'il est dans une phase où il a décidé de réagir.
- je veux bien croire qu'il a l'impression que cela l'aide : passé un certain degré d'alcoolisation, il doit arriver à se déconnecter de ses problèmes : deuil, sentiment d'échec (car au fond, il doit bien se rendre compte de son état et avoir du mal à le supporter). Voir se croire capable de tout gérer. Mais en réalité, il ne fait plus rien et s'enfonce dans son problème.

Vous l'avez peut être déjà tenté mais vu qu'il reconnaît ne pas arriver à faire le deuil de son père et ne plus savoir où il en est, peut-être pourriez vous essayer de lui faire consulter un psy, pour travailler sur son deuil, quitte à avoir une petite discussion avec le psy en parallèle ?

Courage

Profil supprimé - 26/09/2016 à 13h36

Merci pour votre message de réconfort.

J'ai déjà dis à mon mari que l'antidépresseur et l'alcool ne faisait pas bon ménage mais il n'entend rien. Il est têtu comme une bourrique mais ça c'est son caractère le problème est que ce n'est pas dans le bon sens. Dès que je lui parle d'aller voir un médecin que ce soit son généraliste, un psy ou autre il ne veut rien entendre pour lui ça va passer, et il pense arriver à faire les choses tout seul.
Moi, je suis suivie par une psy moi-même étant donné que je suis bipolaire. J'ai déjà du mal avec mes soucis mais en plus, il faut que je gère les siens ce qui n'est pas facile étant donné que j'ai trois enfants de 5, 8 et s10 ans.
J'essais de les préserver. Il est évidemment dans le dénis car si j'essais de lui en parler, il me réponds qu'il n'est pas malade et qu'il n'a pas de problème d'alcool. Il est très fier mais en ce moment, il passe son temps à se dénigrer, il a perdu confiance en lui. Je pense qu'il a aussi peur de me perdre car parfois, je suis à bout et je ne suis peut être pas très gentille mais à force ça devient fatiguant d'attendre qu'il réagisse.
Il ne perd pas de poids, en plus il a des cachets pour le cholestérol et l'hypertension car il pèse quand même 125 kg pour 1,76 m. Il a aussi des problèmes de genoux après avoir chuté et ne veut pas aller voir un spécialiste du genou. Il a peur du médecin je crois surtout depuis que son père est mort d'un cancer du poumon et qu'il l'a vu pendant 2 ans se battre contre le cancer. Son père est aussi plus ou moins parti sous ses yeux car avant qu'il parte à l'hôpital définitivement sa mère l'a appelé paniqué car ses poumons lachaient. C'est mon mari qui a vu son père en dernier avec les yeux ouvert il y a 7 ans.
Mon mari n'a que 40 ans et moi 38 ans, il est encore jeune et je pense qu'il peut s'en sortir mais de là à ce qu'il se soigne c pas gagné.
Je vois bien qu'i s'enfonce en ce moment c'est pour cela que je suis venue sur ce site. Je cherche quelqu'un qui pourrait lui faire comprendre qu'il a un problème mais que cela se soigne.
J'essais de lui dire qu'il doit penser à ses enfants.
J'ai déjà voulu lui faire faire un bilan de santé mais ça le gonfle et je pense qu'il a peur du résultat des GGT il sait déjà qu'il est au-dessus.
Merci de me lire.

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