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Forums pour l'entourage
Etre une mère et voir son enfant se détruire
Bonjour,
Je me suis déjà exprimée sur ce forum car en avril 2017, on a découvert que mon fils était alcoolique. Depuis son parcours a évolué en abstinence et en reprise. En janvier 2018, il est devenu père et on pensait que cela allait le raisonner et le remettre dans le droit chemin. Mais NON.
Depuis 1 an sa compagne est fatiguée par ses mensonges, son alcoolisme et reste dans la vigilance la plus absolue. Pour ma part, je suis un peu le boomeran ou l'otage de cette famille qui se confie à moi par sms. Surtout la compagne de mon fils qui est complètement désabusée. Mon fils aussi m'appelle sauf que parfois il est incohérent et on a l'impression qu'il a bu !
Il y a quelques temps j'ai pêté les plombs et j'ai dit à mon mari que je ne voulais plus jamais revoir notre fils, car il me faisait de la peine et je ne supportais plus sa façon d'être. Il faut dire que depuis l'âge de 12 ans, il en a 33 aujourd'hui, ce fut un enfant terriblement difficile et avec lequel les relations étaient tendues. Mon mari fait le tampon car nous avons un petit fils et je tiens à le voir. Donc je supporte (c'est un mot très doux) les conneries de notre enfant.
Depuis que l'on sait qu'il est alcoolique, sa compagne me tient au courant, sauf que depuis quelques mois, il lui a fait une scène et ne veut plus qu'elle nous dise quoique ce soit. Malgré tout, nous continuons à parler sauf que les informations que je reçois sont parfois lourdes et difficiles à entendre.En effet, je sais que mon fils ne se soigne plus, qu'il est sale et négligé et que la vie de ce couple est en danger.
Sa compagne la surpris depuis à boire en cachette, et il lui a avoué qu'avant quand il était alcoolo (enfin ce fut ses termes mais il est dans le dénis le plus total) il cachait des bouteilles dans sa vieille voiture (une épave) qu'il garde dans son garage. Il paye une assurance pour RIEN au lieu de se débarrasser de cette bagnole pourrie ! Et bien entendu, des bouteilles il en reste et il va les chercher pour consommer. Il lui ment à longueur de journée et la pauvre petite ne va pas tenir le choc.
J'ai pris un RV avec l'ANPAA de mon domicile et je m'y suis rendue car moi aussi, je suis totalement dépourvue, stressée et notre vie est en train de se détruire à cause de notre fils. Je ne veux pas. Je me protège et la personne que j'ai rencontré m'aide à surmonter cette épreuve. Sa compagne a rendez vous également dans 15 jours car elle est désespérée devant les mensonges et la vie n'est pas facile pour elle. Elle m'a même avouée qu'elle était heureuse quand mon fils n'était pas là. Je la comprends.
Notre fils empoissonne l'existence de tout le monde avec son alcool ! il est gros, négligé et il sent mauvais ! je suis désolée d'en arriver à de telles extrêmes, bien que ce soit mon fils, mais je voudrais qu'il puisse se soigner, car il est malade, mais ne le fait pas.
Normalement, il est tenu à une obligation de soins (arrêté pour alcoolémie en avril 2017) sauf qu'il ne va plus à ses RVS. Je ne sais pas ce qu'il risque mais je voudrais qu'il aille en PRISON et qu'on l'enferme pour le soigner. Mes mots sont durs, mais je suis exaspérée. Jamais nous n'aurons la paix, il sera toujours là pour nous emmerder jusqu'à la fin de nos jours !
Merci de votre écoute
5 réponses
merci d'oser exprimer votre colère, je me sens moins seule.
Bonjour,
Mon fils s alcoolisé depuis qu il a 14 ans, il en a 19 aujourd'hui et c est toujours pareil. Je suis désespérée.
Il se gâche la vie (arrestations, renvoie de ses emplois, bagarre, séparation).... Mais rien ne le fait réaliser, il se victimiser et pense que c est de la faute des autres.
Pour lui, il est comme ça... C est aux autres de faire avec....
Bref.... Je 'aurai pas assez d 1h, d une journée pour raconter ici ce qu est devenu notre vie depuis ces 5 dernières années. Je cherche la solution pour qu il aot et qu ait la vie qu il mérite sans cette saloperie.
Bonjour,
Mon fils a 24 ans, il boit depuis l'âge de 15 ans, cela fait maintenant un an qu'il nous a rejoint en IDF, il se crée beaucoup d'ennuis, arrêté pour par les gendarmes en état d'ébriété sur la voie publique, il s'est fait agresser, voler, jusqu'à présent il travaillait, mais suite à des menaces il a tout arrêté pour chercher à s'en sortir il souhaitait aller chez une de ses sœurs pour prendre rdv dans un hôpital, mais d'abord il s'était rendu dans une ville parce qu'il avait un rdv avec une fille qui l'a renvoyé après s'être fait payer la soirée avec des copains à elle. Il est donc revenu mais pas chez moi car il ne veut pas nous déranger il culpabilise beaucoup, donc il est chez un homme dépressif et suicidaire qui lui fait du chantage car il est amoureux de mon fils et ce n'est pas réciproque, il m'a téléphoné cette nuit pour me dire qu'ils allaient partir tous les deux dans le var pour essayer de s'en sortir lui de son alcoolisme et le monsieur de sa dépression ils vont soi -disant s'entraider, je n'y crois pas tellement.
Mon fils voudrait s'en sortir mais le problème c'est qu'il n'est pas patient et les rdv étaient pour le mois de septembre du coup il a laissé tomber, pourtant il a demandé l'aide à l'assistante sociale de la gendarmerie qui n'a pas réussi à avoir de rdv plus tôt.
Maintenant mon fils reste enfermé dans l'appartement de ce monsieur car il n'ose plus sortir, il ne travaille plus depuis jeudi vu qu'il pensait partir, il s'est fait voler son sac avec ses habits sur Paris et moi je ne sais plus quoi faire...
Bonsoir,
Je vis la même chose que vous depuis longtemps mais surtout pendant les 5 années où mon fils est revenu chez moi. J'ai essayé de l'aider mais sans doute pas avec la bonne méthode d'après ce que je lis sur ce forum. il a tellement fait de cures que j'ai oublié le nombre. Les appels au SAMU, les séjours en post cure et en HP et les rechutes... mais j'ai tenu bon. Il a réussi à avoir un appartement thérapeutique je me suis dis il va y arriver et bien non il a laissé tomber. Alors la dernière fois où il m'a appelé pour le " dépanner" j'ai dis non. Je lui ai dis que le choix de sa vie ne dépendait que de lui et que c'est lui qui devait avoir envie d'arrêter. J'ai enfin réalisé qu'il faisait tout ça pour être pris en charge et non pour se soigner. Alors il est parti ( encore chez une copine qui l'a mis dehors rapidement ) et ne veut plus me parler. Tout les jours je pense à lui et le sentiment de culpabilité est la mais je ne regrette pas car moi j'étais en train de sombrer. Je vais mieux je sors j'arrive à rire je suis moins stressée. J'ai des nouvelles par ses copines je vois ses messages et ce qu'il fait. Je sais qu'il est suivi à l'hôpital et cela me rassure.J'ai peur pour lui mais je ne veux plus qu'il revienne s'il continue de se shooter aux médicaments et à l'alcool. Ai-je tort ou raison je ne sais pas j'écris ce que je ressens car évidemment personne à qui en parler.
Bon courage car ce n'est pas facile
Mon fils c est Dr Jekyll et Mr Hyde, sa personnalité change radicalement sous l effet de l alcool. Il devient beaucoup plus agressif et paranoïaque et tout un monde de possibles délits s offre à lui... Bol, violences.
Il a eu beaucoup de problèmes de justice. Mais rien n a jamais réussi à le faire réagir. Il a perdu sa copine qu il aimait énormément.... Non plus.
Il va prendre son appartement dans les jours à venir... Je suis partagée entre la satisfaction qu il avance et la peur que sans notre surveillance il plonge.
Mais c est sa vie. A lui d en prendre le contrôle.
Bon courage à toutes.
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