Bonjour,

J'imagine que le thème a déjà été traité sur ce forum, mais on a toujours l'impression que son cas est particulier (à tort) ...

Je suis en couple avec un homme formidable. Nous nous sommes connus en tant que militants l'an dernier, avant de devenir amis et depuis peu, couple. Je n'ai rien su de son alcoolisme avant de franchir cette dernière étape.
Oui, c'est quelqu'un qui boit en soirée, comme nous tous. Il avait cependant une petite tendance à se renfermer sur lui, parfois à ne pas donner de nouvelles pendant 1 semaine, à ne plus répondre. Des périodes de 'black out'. Ce n'est donc que récemment qu'il m'a avoué être alcoolique.

J'ai beaucoup de mal à imaginer ce qu'il entend par là. J'ai l'image en tête du 'vrai', du 'gros alcoolique', de celui qui ne fait rien d'autre que de boire et qui est isolé. Mon père était alcoolique. Il est décédé il y a 3 ans.

J'imagine qu'on se sent, qu'on se sait alcoolique. Et que l'alcoolisme est quelque chose qu'on ne peut définir 'du dehors'.

Nous en avons parlé. Il boit le soir, quand il est stressé, pour se calmer et parvenir à dormir. Il ne le fait pas quand il est avec moi. Il a essayé une fois de se sevrer avec du baclofène. Il a rechuté, pensant qu'il pourrait juste boire un verre en soirée. La semaine dernière, il a tenté un autre traitement. Il a cru mourir et ne veut pas continuer. Les effets secondaires sont trop violents. Il est en colère contre son médecin pour lui avoir prescrit ça (et des antidépresseurs ...). Il a donc décidé de se sevrer seul ...

Nous sommes jeunes, plein d'ambitions. Et j'avoue avoir un peu peur de me lancer là-dedans. Peur qu'il n'y arrive pas et qu'il m’entraîne avec lui.

Je ne sais pas si j'attends des avis, des expériences, des conseils, mais toute réponse sera la bienvenue.

Merci à vous.