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Vos questions / nos réponsesBonjour,
je suis conjointe d'un alcoolique et je vis avec lui et son fils de 31 ans alcoolique lui aussi et également drogué.
C'est bizarre, mais le fait d'écrire ces mots me font peur. c'est comme si j'étais en partie responsable de leur maladie.
Pouvez-vous me dire si je dois parler de leur maladie à mes proches. En parler lors d'une discussion particulière et non pas lors d'une fête ou d'un moment passé ensemble. Dois-je leur dire : "voilà, vous les connaissez, vous savez leur problème et moi j'ai besoin d'aide".
Y a t'il des personnes qui peuvent me répondre pour m'aider à prendre ma décision?
Merci
Bonsoir,
Je trouve que cette question de savoir si il faut en parler à l'entourage est très délicate.
Ce qui est compliqué, je trouve, c'est ce qu'on attend de ces confidences. Est ce qu'un proche peut comprendre que vous puissiez endurer tout ça? Quelles solutions peuvent t'il vous apporter hormis vous conseiller de partir?
Personnellement, j'ai fini par parler de l'alcoolisme de mon mari à ma famille. De prime abord, ils m'ont considéré comme une victime et soutenus corps et âme avec beaucoup de bienveillance en m'apportant sur un plateau des solutions: Un logement pour que je puisse partir, de l'argent, de prendre le relais pour mes enfants afin que je puisse souffler.
Puis, le temps passant, l'incompréhension a remplacé la compassion. Ma culpabilité a remplacé mes confidences, ma vie de couple est le sujet à éviter. Les gens que j'aime souffrent de savoir que je ne suis pas épanouie et de constater l'ampleur de mon seuil de tolérance.
Si c'était à refaire, je pense que j'irai chercher de l'aide auprès de professionnels plutôt qu'auprès des gens que j'aime.
Courage,
OISEAUBLESSE
vous avez lu mon fil
Dans la famille de mon compagnon, c'était plutôt l'omerta. J'ai crevé l'abcès, sans agresser qui que ce soit et cela a fait du bien. faites confiance à votre instinct , il vous dira à quel moment, à qui, et comment glisser l'information.
vous allez trouver
c'est compliqué mais vous allez réussir
amitié
M.
bonsoir,
Merci pour vos réflexions. Je sais que je peux compter sur l'aide de ma famille, et depuis les évènements de cette semaine (passage aux urgences, et décisions pour mon mari de frainer sur le rosé : il n'a pas bu une goutte d'alcool depuis dimanche) j'ai parlé du pourquoi de ses blessures. Et j'ai compris que l'entourage n'était pas dupe et NOUS soutenait dans son désir de changer son mode de vie.
Ainsi, je sais qu'ils seront capables de le guider vers l'abstinence si lui-même le désire. Nous avons la chance d'avoir autour de nous des personnes qui ne jugent pas et sont bienveillantes.
Cela ne va pas m'empêcher de chercher de l'aide auprès de la CSAPA. Car la famille et les amis sont là pour aider lors de repas ou de rencontres mais ne doivent pas porter le fardeau psychologique que ce changement va apporter dans notre couple.....
Chewingum vous avez raison de me conseiller de rester prudente, car les proches ne peuvent pas remplacer le soutien psychologique. Mais je suis également d'accord avec Muschimu; l'omerta n'est pas une solution....
Bon week.end à vous et bon courage à tous
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