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Comment aider mon copain alcoolique ?

Par Ninotchka

Bonjour à tous,

C’est ma première fois sur ce forum et pourtant cela fait plus de 2 ans et demi que je supporte l’alcoolisme de mon copain, avec des hauts et des bas.
Quand on s’est rencontré, il était au plus bas, en pleine dépression, à plus d’une bouteille de whisky par jour avec des bières, du vin, etc. Malgré le caractère indiscutable de la maladie, qu’il a toujours reconnu, j’ai su voir l’homme merveilleux qu’il y avait derrière et nous sommes tombés fous amoureux.

Après une première rupture il y a plus d’un an à cause de propos déplacés envers moi, il a arrêté de boire de l´alcool fort pour ne pas me perdre, pour s’en tenir « seulement » à la bière et au vin. Malheureusement il a compensé par la weed, qu’il fumait sans interruption du matin au soir, alors qu’il s’installait progressivement chez moi.

Cette période a duré environ 6 mois, où il n’était plus jamais agressif certes, mais complètement déconnecté, démotivé. Je lui ai laissé le temps de se rendre compte de la situation par lui-même car lui mettre la pression aurait été pire. Il a fini par avoir le déclic tout seul et a arrêté de fumer pour mon plus grand bonheur, s’est remis au sport et s’est soudainement mis à avoir plein de contrats (il est intermittent du spectacle). Il rayonne, il a meilleure mine et la forme !

Pourtant même si sa situation s’est améliorée, il continue à boire tous les jours, une bouteille de vin ou plus. Je ne sais pas comment l’aider, on est passés par toutes les situations possibles et il considère que je l’ai « sauvé » par mon soutien et ma patience. Sauf qu’il reste complètement dépendant, ayant tendance à abuser en soirée et se mettant parfois dans des situations délicates. Les vacances sont toujours un moment compliqué.

Je ne veux pas lui poser d’ultimatum et même si je sais qu’il est capable de s’en sortir, je ne sais pas comment aborder le sujet frontalement car il esquive toujours. Dois-je lui conseiller d’aller voir son médecin ? Un addictologue ? Je l´aime plus fort que tout et je suis prête à tout pour l’aider mais chaque verre me brise le coeur, il se détruit à petit feu...

Merci d’avance pour vos réponses, et courage à tous dans vos situations respectives !

Ninotchka

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2 réponses


Azalea - 22/09/2018 à 14h37

Pour t'écrire honnêtement, tu t'engages à des années de galères et tristesses... Moi cela fait que 2 ans que je suis en couple avec mon copain, j'ai été au courant de son alcoolisme dès le début comme toi.

Et je ne vois plus l'avenir avec lui comme au début... Je me projette le moins possible pour éviter de souffrir davantage lors de chaque déceptions de sa part avec l'alcool.

Mais tu sais, au début on calcule pas du tout la gravité du soucis!

C'est qu'au fil des mois où ça fini par sentir le "moisi" et qu'on se retrouve dans la mouise qu'on réalise que c'est trop tard, l'attache est là et on l'aime déjà trop pour le quitter et on souffre déjà trop aussi en même temps.

Tu peux lui conseiller de voir un médecin qui peut lui admettre une visite chez un addictologue je pense... Mais ne le materne pas il doit le faire de lui-même!

Même si tu l'aimes, l'amour ne fait pas tout et il faut surtout pas que tu t'oublies dans tout ça...

Ninotchka - 23/12/2018 à 00h57

Merci Azalea pour ta réponse bienveillante qui me touche beaucoup !

Petit update suite à mon message : on s’est installés ensemble dans un nouvel appart depuis 1 mois, et on a eu plusieurs conversations à propos de sa maladie. Il s’en tient toujours au vin mais il a tendance à vraiment abuser (il ne boit jamais la journée, du coup le soir il se « détend »)... Il est de plus en plus lucide sur la situation, il a conscience que ca ne peut plus durer, il commence à comprendre que le piège s’est refermé sur lui et que ça va être dur d’en sortir. Je le soutiens toujours mais je suis ferme, et je pense qu’il est en bonne voie pour aller de lui-même chez un médecin.

J’espère que ce que je considère comme son seul défaut ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir !

Et je souhaite à toutes les femmes qui supportent un conjoint atteint de la maladie de rester fortes happy

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