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Par Profil supprimé

21 réponses


Profil supprimé - 12/11/2018 à 18h58

Bonsoir je suis dans le même cas que vous. Mon conjoint vient de franchir la limite du : je bois juste le week-end à je bois pendant que tout le monde dort... La vie se répète pour moi mon père etait alcoolique je dis bien était car il en est mort il y a 6 ans. Il nous en a fait bavé dans la famille. Jamais violent physiquement mais nous ressentions une violence psychologique de le voir se détruire chaque jour sans pouvoir l'aider. Il était dépressif et ma mère ne l'aidait pas elle passait son temps à le rabaisser le houspiller. Cela l'enfoncait encore plus. J'ai essayé pleins de fois de lui parler mais le mal était déjà ancré. Aujourd'hui j'ai 34 ans mon conjoint que j'ai toujours connu et aimé me fait le coup pour la 1ere fois de boire pendant qu'on est tous au lit avec les enfants. Je suis en colère, je me sens triste et révoltée car je me dis "oh non je veux pas revivre ça !!!" J'utilise des mots durs mais cette fois je me dis que je vais lui attraper le bras en entier au lieu de lui tendre simplement la main et qu'il faut que je l'aide de mon mieux car je ne veux pas qu'il meurt lui non plus.

Profil supprimé - 12/11/2018 à 19h00

Bonjour, en effet je comprends t’es bien votre situation qui a plus ou moins long terme devient invivable ! C’est moi qui boit depuis très très longtemps mon ex mari m’emoechait De boire beaucoup car lorsque je le voyais en état avancé au point que le lendemain il pouvait se réveiller au milieu du salon s’ayant Urine dessus et se rappelant de rien que j’ai finalement divorcé après 18 années de mariage , je n’en pouvais plus . Il y a un an j’ai rencontré un homme merveilleux qui m’a fait prendre conscience que ma consommation d’alcool est excessive et trop régulière . Il m’a gentiment dit que corps allait me lâcher et qu’il aurait aimé que notre histoire dure ! J’ai compris ce qu’il vivait et j’ai arrêté l’alcool et la cigarette mais comme c’est récent j’ai besoin encouragements et voici que je trouve ce site merci la vie et courage à tous

Profil supprimé - 13/11/2018 à 21h46

Bonsoir à tous,

Merci pour ces messages, je me rend compte que finalement nous sommes pas seule ! Et sa fait plutôt du bien blunk!
Je souhaite à tous de trouver le bon moyen pour s’en sortir et surtout de la volonté .

Moi c’est un combat au quotidien .

Il est jeune pourtant mon conjoint il a 31 ans et moi 24 ans et nous accueillons notre premier bébé dans trois semaines, j’espere Que il prendra conscience des choses importantes!!

À bientôt !

Profil supprimé - 14/11/2018 à 23h28

Bonjour je vois ne pas être le seul dans ce cas alors moi dans un premier temps je pensais que c'était moi qui ne la comprenais pas car je n'ai jamais touché à une seul goutte d'alcool mais plus le temps avance et plus cela devient invivable elle perd toute notion avec la réalité et ne veut pas entendre parler alcoolisme j'ai essayé d'être dans la compréhension la discussion mais rien y fait je l'aime plus que tout mais je perd force je ne sais plus quoi faire pour l'aider

Profil supprimé - 15/11/2018 à 23h58

Bonsoir à tous,
je voudrais féliciter Steph121 pour ses efforts. A vous lire, il est évident, qu'en dépit des difficultés et des éventuels cravings auxquels vous serez parfois sujet, vous saurez demeurer abstinent et vous y habituer peu à peu.
SosoM, je suis plus inquiète pour vous car si votre conjoint exprime un déni de sa maladie, le chemin risque d'être encore bien long avant de retrouver une vie normale...
Vous pourriez lui faire remarquer que sa consommation relève de l'addiction et l'inviter à consulter comme je vous l'ai écrit...
Seulement, il me semble que dans le cas de votre conjoint, il lui soit nécessaire que "quelque chose arrive" justement, pour qu'il prenne conscience de la réalité de sa dépendance et des dangers que celle-ci suppose...
Ces derniers sont très nombreux, évidemment...
Tant qu'il refuse l'idée qu'il est malade, vous ne pourrez, je le crains, rien faire pour lui de très efficace...
Ce qui est problématique, c'est que cela risque de générer des conflits entre vous et que votre inquiétude devient une source de souffrance pour vous.
Il est important de ne pas devenir ou rester "co-dépendant" de la maladie de son compagnon. Je vous recommande de vous rendre dans un CSAPA vous aussi : une personne y accueille les proches des malades et leur délivre de précieux conseils ainsi qu'une écoute : il y en existe plusieurs à Lyon. Voici le téléphone de celui situé Croix-Rousse : 04 26 73 25 90
Si vous dépendez d'un autre CSAPA, ils vous indiqueront lequel en fonction de votre adresse.
Il en va de même pour vous tous, proches ou patients alcoolo-dépendants, vous trouverez une véritable prise en charge dans les CSAPA.
Il en existe partout.
Les malades peuvent y rencontrer infirmiers, médecins addictologues, psychologues, psychiatres addictologues et, s'ils le souhaitent, des assistants sociaux.
Il est possible de prendre part à des activités thérapeutiques : relaxation, art-thérapie...
Les proches y bénéficient d'un vrai suivi et d'un soutien auprès d'un infirmier formé à cet effet, afin de contrer le phénomène de co-dépendance qui s'installe dans le couple lorsque l'un des membres de celui-ci présente une addiction.
Voici des renseignements sur les CSAPA : https://intervenir-addictions.fr/vers-qui-orienter/csapa/
Voici comment trouver le CSAPA le plus proche de votre domicile : http://www.drogues-info-service.f...specialisee-ambulatoire#.V_-g7vmLTIU
Je vous adresse - ainsi qu'aux autres lecteurs - une brochure destinée aux proches des malades. http://www.addictionsuisse.ch/fil..._upload/DocUpload/Alcool_proches.pdf (En revanche, ne retenez pas les adresses où trouver de l'aide, c'est en Suisse !)
et http://www.addictionsuisse.ch/fil...user_upload/DocUpload/Vivre_avec.pdf
Un petit article à lire : https://www.santemagazine.fr/sant...-avec-une-personne-alcoolique-171294
Et pour vos proches, s'ils sont ouverts à la discussion : http://shop.addictionsuisse.ch/do...c9aeb1feac814655fcd3b4d75a70d40c.pdf
Personnellement, je ne suis pas sensible à l'approche d'Al anon.
Je vous recommande chaudement les structures de soin que sont les CSAPA.
Courage à vous tous.

Moderateur - 16/11/2018 à 09h20

Bonjour Demainedtunautrejour,

Waou, merci pour toutes ces ressources.

En fait l'annuaire de Drogues info service est strictement le même que celui d'Alcool info service puisque c'est la même maison qui le fait. Donc ici même voici le lien vers Adresses utiles pour trouver un CSAPA : http://www.alcool-info-service.fr/Adresses-utiles

Nous avons bien entendu une fiche pour le CSAPA de la Croix Rousse, avec géolocalisation : http://www.alcool-info-service.fr/Adresses-utiles/1964

Et nous expliquons où l'on peut se faire aider et par qui dans cet article : http://www.alcool-info-service.fr/alcool/aide-alcool/specialisee

Nous avons toute une série d'articles aussi pour les proches, notamment ceux qui commencent ici : http://www.alcool-info-service.fr...-et-vos-proches/aide/alcoolique-aide

Voilà pour compléter vos informations, merci pour tous d'avoir fait cette compilation.

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 16/11/2018 à 09h35

Bonjour Demainedtunautrejour

Merci pour votre réponse, oui je suis bien consciente de tout cela,
C’est pour cela que j’ai voulus me livrer sur ce site pour essayer de trouver des réponses et des solutions mais quand je me rend compte qu’il n’est même pas au stade de ce rende compte de ce qu’il a je me suis que le chemin sera vraiment très long et je sais pas si j’ai encore la force de vouloir l’aider .

Car quand je vois que je l’aide quotidiennement et qu’il n’y a aucun effort j’ai plus envie parfois!

Merci pour ces adresses
À bientôt

Profil supprimé - 16/11/2018 à 16h50

Bonjour à tous,

merci Demainetunautrejour, je sais qu'il y a aura des moments difficiles et comme j'ai dis sur un autre fil de discussion" C'est à la fin du bal qu'on paie les musiciens!" Donc je m'accroche.

Courage SosoM

Profil supprimé - 16/11/2018 à 18h53

Je vous en prie Steph, je vous le souhaite de tout coeur. J'aimerais tellement que mon compagnon le veuille lui aussi de toutes ses forces, soit convaincu qu'il est mieux pour lui d'être abstinent et surtout que cette abstinence lui sera, peu à peu agréable !
Comme me l'a dit un médecin un jour : "L'alcoolisme est une maladie grave mais on s'en sort, avec du temps, beaucoup de temps !" Et il en est de même des états parfois un peu difficiles qui résultent de l'abstinence lorsqu'elle se prolonge : soignants et anciens malades n'ont cessé de me répéter qu'avec le temps, l'ennui et le vague à l'âme que rencontrent parfois les personnes sevrées, disparaissent (il faut beaucoup s'occuper : bricolage, sport, relaxation, marche, jardinage, peinture, voir du monde, faire ce que vous aimez en plus de votre travail si vous en avez un) et l'intensité des cravings, comme leur fréquence, diminuent considérablement avec le temps (les fortes envies de boire.)
Steph, j'ai remarqué que pour mon compagnon, les choses se passent invariablement comme suit : la première semaine, on est souvent anxieux et déprimé, les deux suivantes sur un petit nuage et les difficultés commencent durant la troisième : les cravings surviennent sans raison, au lever, le matin.
Et là, il ne faut pas paniquer surtout et bien se concentrer sur l'idée que cette envie même très forte, va disparaître à un moment donné ! Ne pas rester sans rien faire ! N'hésitez pas à appeler quelqu'un de confiance voire le service d'addictologie de l'hopital le plus proche afin de parler avec un infirmier par exemple ou bien Alcool-info-services.
Vous pouvez également regarder un bon film, manger ce qui vous fait plaisir (tant pis pour le régime ! blunk ), faire un footing si vous êtes sportif, aller à la piscine, faire la cuisine ou un grand ménage ! Il faut s'occuper et rester positif : vous n'allez pas disparaître, le craving, lui, si !
Rappelez vous que vous êtes désormais sevré. Autant vous aviez "besoin" de boire lorsque vous étiez dépendant à l'alcool, autant une fois sevré, vous êtes parfaitement capable de vous abstenir de consommer même si l'envie est très forte !
L'envie de ne dure jamais plus de quelques heures !
Le soir même : vous serez surpris, heureux, rassuré et fier de ne pas avoir craqué ! Et les fois suivantes, vous saurez que vous pouvez compter sur vous-même !
Ne vous dites pas : "plus une goutte, jamais", "c'est fini pour toujours" c'est trop de pression mais procédez plutôt jour après jour comme je vous l'ai décrit plus haut.
Je ne puis que chaudement vous recommander de consulter dans un CSAPA : vous serez entre de bonnes mains.
Vous êtes dans la bonne voie. Le reste va se faire tout naturellement.

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