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Par Profil supprimé

21 réponses


Profil supprimé - 17/11/2018 à 02h46

Bonsoir Soso, que vous dire pour essayer de vous reconforter tout en vous donnant de bons conseils ?... Je ne comprends que trop bien votre désarroi, voire votre désespoir... L'absence d'efforts du patient est la pierre d'achoppement de toute tentative visant à l'aider et l'accompagner... Peut-être convient-il de s'interroger sur les motifs qui expliquent son déni : de quoi a t il peur ? Y a t il eu des personnes alcoolo-dépendantes au sein de sa famille ? Éprouve-t-il un sentiment de honte consécutif à la dépendance qu'il a développée ? Est-il quelqu'un d'anxieux habituellement ? L'inconnu, le futur génèrent-ils chez lui de l'inquiétude ?
Un intervenant extérieur vous enjoindrait à vous concentrer sur vous, soit sur vos propres besoins... Et c'est là tout le problème pour le proche... Il devient un aidant malgré lui, souvent rejeté par son conjoint malade, isolé, il endosse un rôle alors que lui aussi est en souffrance...alors qu'en couple avec la personne qu'il aime et dont il est aimé, il est tout autant heureux... Il faut prendre garde à ce que l'alcoolisme implique comme dysfonctionnement dans le couple... Il déséquilibre le statut de chacun, l'un de retrouvé aidant et doit taire ses besoins et ses désirs, il devient soignant alors qu'il est tout aussi malade si je puis dire, il se sent totalement impuissant alors que l'autre, qui boit, se sent au contraire contrôlé par son partenaire... Chacun culpabilise, dans certains couples, on s'échange violemment des reproches alors qu'en réalité, personne n'est responsable de cette situation, pas même le malade qui exprime le déni de sa maladie, le déni constituant un symptôme de l'alcoolisme... Vous avez, du fait de cette maladie, vous aussi besoin de soins. Le nier, c'est se comporter comme le patient qui ne reconnaît pas qu'il est devenu dépendant et nécessite de ce fait une prise en charge.
Et si, à défaut de dialoguer, vous lui expliquiez après un rendez vous dans un csapa auprès d'un infirmier formé à l'accueil des proches, que vous êtes entrée en soins en raison de sa maladie ? Comment réagirait-il à votre avis ? Je n'ose pas vous interroger sur la manière dont il réagit lorsque vous lui faites état de votre souffrance car ce sujet est trop intime peut être mais je pense que sa réaction est à même de vous renseigner sur ce que vous pouvez entreprendre pour lui et attendre vous, de votre compagnon.

Profil supprimé - 19/11/2018 à 09h37

Bonjour Demainedtunautrejour,

J'ai bien lu votre message et je vous en remercie.

Mon conjoint à une mère complètement alcoolique depuis sa jeunesse, donc sa été un élément déclencheur à boire comme il le fait aujourd'hui, et il y a deux ans il a perdu son grand frère brutalement dans un accident de voiture . Laissant derrière lui deux enfants.... Bref....

Heureusement sa mère habite loin de chez nous donc sa limite un peu les dégâts à ne pas l'a voir boire tout les jours, je suis une femme gentille et respectueuse, mais quand je vois que même sa propre mère ne sait même pas lui dire les choses essentiels je n'ai pas hésité à lui dire ma façon de penser, donc aujourd'hui je ne l'a voit plus et je ne veux plus l'a voir car il est hors de question que notre fils et même lui pour son bien être soit spectateur de tout sa . Même quand il s'agit de la famille parfois il faut faire des choix et j'ai mis du temps à comprendre tout cela.

Le faite d'avoir ensemble un premier enfant et qu'il ne soit pas là pour partager ce moment avec lui ( son frère )le met encore plus mal.

Je serais mauvaise langue de dire qu'il n'a pas fait d'effort car il en n'a fait depuis quelques temps! Mais il y a toujours ce moment ou dans la semaine après 3 jours sans boire il vas acheter une bouteille de Whisky boire plus de la moitié en une soirée ou quand c'est pas cela c'est une bouteille de rosé de 75cl en une soirée...

Lorsque je lui parle de tout cela le dialogue est complètement rompu, j'ai beau crier ou insister pendant des heures je sais plus quoi faire.

Donc oui déjà de supporter cette alcoolisme je suis supporte aussi son deuil .


Et j'ai beau l'aimé très fort il vas falloir faire un choix.

Merci de m'avoir écouté
A bientôt

Profil supprimé - 19/11/2018 à 17h34

Bonsoir,

merci Demainetunautrejour pour tout vos nombreux conseils! C'est vrai que c'est pas évident parfois mais j'en ressent les bienfaits le matin en me levant c'est vrai!

Merci encore et bon courage à vous.

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