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20 ans de cauchemar: enfant de mère alcoolique.

Par Profil supprimé

Bonsoir à tous,

Le témoignage que je m'apprête à vous livrer, très peu de personnes dans mon entourage le connaît.

Ma mère a 50 ans et est alcoolique depuis bientôt 20 ans. J'en ai trente aujourd'hui et mon petit frère, 26. Nous n'étions encore que des gamins quand notre mère a commencé à boire. D'abord un verre à l'apéritif en rentrant du travail le soir, puis le midi, ensuite deux par repas et la spirale était lancée: avant de partir au travail, pendant et après. Elle cachait son verre et la bouteille dans des endroits insolites, elle rivalisait d'imagination pour nous faire croire qu'elle n'avait pas bu alors que l'air et son haleine embaumaient le pastis.

Le sujet était tabou à la maison comme à l'école. Jamais nous n'en avons discuté avec un professeur ou un ami. Nous vivions ma mère, mon frère et moi avec nos grands-parents. Elle a 4 frères et soeur. Aucun n'a tenté de l'aider.

Nous n'avons pas eu une enfance normale mon frère et moi et pour couronner le tout, nous ne connaissions pas nos pères respectifs. L'adolescence n'a pas été mieux, l'alcoolisme de maman s'est aggravé. J'ai essayé de la faire réagir: la douceur au début, le chantage, les menaces... rien n'a fonctionné. Mais à l'époque je ne savais pas que seule la personne malade peut décider de sa guérison... et que même voir son enfant suppliant ne servirait pas à faire changer les choses...

Je me suis occupée de mon frère et de moi-même comme aurait dû le faire notre mère. A chaque rentrée, je remplissais les papiers de l'assurance scolaire, les documents administratifs fournis par le collège et plus tard au lycée, j'imitais même sa signature. Elle avait tellement bu qu'elle était incapable d'écrire et encore moins de signer les papiers. Je nous faisais à manger. J'aidais mon frère à faire ses devoirs, il me récitait ses leçons et ses poésies. Parallèlement, je menais mes études avec succès (le brevet puis le bac avec mention et enfin la licence pour devenir professeur).

Elle fréquentait un homme pendant toutes ces années. Ses choix n'ont jamais été judicieux en matière d'hommes. Celui-ci n'échappait pas à ce terrible constat. Il n'aimait pas les enfants et nous en particulier. Ma mère est restée quelques années au domicile familial puis quand j'ai eu 20 ans, elle est partie vivre avec lui en nous laissant mon frère alors âgé de 16 ans et moi-même chez notre grand-mère (notre grand-père est décédé quelques mois plus tôt). Elle est partie sans un remord, sans un regard en arrière. Étudiante à ce moment-là, je me suis servie de ma bourse d'études (400€ par mois) pour nous acheter à manger. Je ne lui pardonnerai jamais de nous avoir fait ça ! Nos pères respectifs nous ont abandonné à la naissance et quelques années plus tard, elle nous a abandonné aussi !

D'un autre côté, on a pu bénéficier de soirées tranquilles en famille avec notre grand-mère sans avoir affaire à ses états seconds sauf quand elle revenait en pleurs parfois parce qu'elle s'etait disputée avec son prince charmant et qu'il fallait la consoler avant qu'elle ne nous abandonne une fois de plus et retourne dans ses bras.

Finies les violences physiques comme le fait de nous donner des coups de pied, de nous griffer ou encore de nous lancer des verres à la figure... Mais pas vraiment finies les violences verbales et psychologiques... D'ailleurs à l'heure actuelle, ça n'a toujours pas pris fin... Je vis dans un état de stress permanent.

Quelques années plus tard, elle était reconnue en invalidité et perdait son travail à cause des dommages qu'avait commencé à causer l'alcool sur son corps. Les nerfs étaient touchés. Ses jambes flageollaient. Des béquilles lui furent donner pour l'aider à se déplacer.

24h/24, elle restait chez elle... à boire... toujours plus. Ne vivant plus avec elle, on ne se rendait pas vraiment compte des quantités qu'elle ingérait ni des "bêtises" qu'elle commettait. Elle se baladait toujours avec deux cartouches de fusil de chasse dans son sac et venait nous les montrer pour nous faire du mal en nous disant qu'elle allait se suicider. Ce qu'elle aurait apparemment tenté de faire une fois en avalant des comprimés. Un lavage d'estomac et l'affaire était close. Pas de suivi psychologique derrière.

Depuis, elle ne cesse de nous angoisser en nous appelant pour nous dire que c'est la dernière fois qu'on lui parle parce qu'elle a avalé une boîte de cachets et de se permettre en plus de ça de nous raccrocher au nez après avoir lancé sa bombe... Avant, je courais chez elle, pour me rendre compte que c'était un mensonge, maintenant, non seulement je n'y vais plus mais je ne décroche plus mon téléphone...

Ça s'est mal terminé avec le prince charmant. Elle a fini par déménager à quelques rues de chez moi, dans la même ville. Un deuxième prince charmant a fait son apparition. Pas mieux que le premier, il est alcoolique aussi. Qui se ressemble, s'assemble on dirait...

A 25 ans, je suis partie à l'aventure à l'autre bout du monde pendant plusieurs mois. J'ai quitté la France et quand je suis revenue, elle était méconnaissable. J'ai même pensé qu'elle ne passerait pas le mois. Le médecin l'a envoyée à l'hôpital. Enfin !

Elle faisait un délirium tremens. Elle voyait des papillons géants et des grosses araignées. Elle ne reconnaissait même plus son propre fils. Nous sommes allés lui rendre visite tous les 2 jours avec mon frère. Elle était attachée dans son lit d'hôpital, à moitié nue, portait une couche pour incontinents, les cheveux grisonnants, le corps amaigri au possible, la peau livide, des yeux de folle, vides, qui nous fixaient... Cette image était terrifiante et nous hantera jusqu'à la fin de notre vie. Mon frère pleurait dans mes bras dès qu'on quittait sa chambre. Je me devais d'être forte pour le soutenir. Je ne pleurais qu'une fois seule chez moi.

Elle a été transférée d'hôpital en hôpital pour différents examens. Le neurologue qui s'occupait d'elle ne comprenait pas pourquoi elle restait dans cet état. Il nous avait donné 3 jours au début, puis une semaine, puis 10 jours pour qu'elle sorte de son délire. Pas d'amélioration ! Il a même pensé à un creutzfeldt jakob, la maladie de la vache folle avec une espérance de vie ne dépassant pas l'année.

Finalement au bout de deux mois, elle est revenue à elle, comme ça, du jour au lendemain. S'en est suivie une longue rééducation. Son cerveau est endommagé par l'absorption continue d'alcool depuis des années. C'est irréversible. Des connections nerveuses ont été détruites. Désormais, elle souffre d'une encéphalopathie qui lui cause des pertes de la mémoire récente entr'autres.

Après 8 mois passés à l'hôpital, l'équipe médicale qui la suivait a décidé de son retour chez elle, sans aucun suivi médical ou psychologique.

4 ans après, nous en sommes revenus au même stade qu'avant cet épisode tragique qui a failli lui coûter la vie !

Elle se dispute avec le prince charmant numéro 2, le met à la porte un lundi, m'appelle le mardi pour me le signaler, je vais la voir le mercredi pour constater qu'il est toujours là.
Elle fait des caprices à longueur de temps et nous harcèle si on ne cède pas, jusqu'à en devenir incroyablement méchante et odieuse.

Les gendarmes sont continuellement appelés par ses soins pour mettre ledit prince charmant à la porte de chez elle. Les pompiers sont appelés par le prince charmant ou les voisins.

Ma vie est un enfer. J'ai trente ans. Depuis 10 ans, je fais subir ce calvaire à l'homme de ma vie avec lequel j'essaie d'avoir un enfant depuis quelques mois... mais la peur de devoir faire endurer ça à mes enfants plus tard me tétanise et le projet est sans cesse repousser... Je sais que je dois vivre pour moi, mais à l'heure qu'il est, je n'ai toujours pas la solution pour me défaire de son emprise malsaine qui me gâche la vie et me détruit à petit feu... Dans mon monde idéal, elle n'existe plus. Elle ne fait partie d'aucun de mes projets. Le mariage? Il faudrait que je la présente aux parents de mon fiancé qui au bout de 10 ans ne l'ont jamais rencontrée. Une folie ! Elle serait capable de les harceler à leur tour ! Une naissance ? Je n'ose imaginer ce qu'elle irait chercher pour me faire chanter pour que je lui amène ses petits-enfants !

Je veux simplement mener une existence tranquille, calme et sereine, loin des problèmes. Je ne veux plus être l'otage de son mal-être et de sa maladie.

Alors, s'il le faut, pour me protéger et protéger ma vie de femme, d'épouse et de mère un jour, je lui dirai adieu et couperai les ponts pour toujours. C'est la seule solution qui s'offre à moi. Elle refuse d'entendre raison...

A l'heure qu'il est, je pense me tourner vers un psychologue pour tenter de me reconstruire car elle m'a vraiment bousillée !

Je vous remercie de m'avoir laissé m'exprimer et j'espère que ce témoignage pourra faire ouvrir les yeux à d'autres malades de l'alcool qui ne comprennent pas le mal qu'ils font autour d'eux et les dommages irréversibles qu'ils causent dans leur entourage...

Anne-Sophie

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8 réponses


Moderateur - 16/09/2015 à 11h30

Bonjour Anne-Sophie,

Merci pour ce témoignage très clair et très fort.

Je ne sais pas si vous attendez des réactions et commentaires mais je ne peux que vous encourager en effet à aller voir un psychologue pour parler de tout ce qui vous est arrivé, vous protéger et vous reconstruire.

Votre mère a rencontré dans sa vie une grande souffrance, s'est réfugiée dans l'alcool et celui-ci a pris le dessus. Cela a débouché sur une forme d'abandon à l'égard de votre frère et vous. Elle a quitté depuis longtemps son rôle de mère et aujourd'hui l'alcool a effectivement fait des dégâts irréversibles. Néanmoins le lien est là et elle reste votre mère. J'espère qu'un jour, avec l'aide de la psychothérapie notamment, vous trouverez la force de lui pardonner et de dépasser tout cela, pour connaître enfin l'apaisement.

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 16/09/2015 à 19h55

Merci pour votre message de soutien. J'ai rendez-vous avec une assistante sociale la semaine prochaine pour mettre en place des aides et une prise en charge de ma mère au quotidien afin de me décharger un peu. J'ai également pris rendez-vous avec un psychologue par le biais du CSAPA de mon arrondissement. J'ai décidé de cesser d'être passive et de prendre soin de moi tout en laissant à des professionnels la responsabilité de prendre soin de ma mère.

Je pense que c'est un premier pas pour que chacun s'en sorte plus ou moins.

J'espère que ça nous sera bénéfique.

Je suis ouverte aux réactions et commentaires d'autres personnes dans ce cas.

A bientôt,

Anne-Sophie

Profil supprimé - 11/10/2015 à 21h58

Bonsoir
J'ai lu avec attention ton post. Je me dis moi qui suit mère d'un enfant que je ne voudrais jamais que mon fils ait un jour l'envie de poster ce que tu as dit... Je n'arrive pas à arrêter, mais ton post m'a fais réagir!! et tu sais des fois on est sans nouvelles de la famille, ou on se coupe, c'est pour le bien de l'un et l'autre.
merci pour ton témoignage, je vais essayer de m'en sortir
bises

Profil supprimé - 13/10/2015 à 21h22

Bonsoir,

Je t'ai lu avec attention. Nous avons le même âge, une expérience actuelle similaire mais j'ai la chance d'avoir un passé moins douloureux que le tien.

Je me suis reconnue dans ce que tu écris .

Comme toi, j'essaye de prendre le recul nécessaire pour protéger mon couple, ma fille et moi même.

Cela fait plusieurs moi que j'ai baissé les bras mais je tente de retrouver un peu de courage pour me lancer dans les même étapes que toi.

Si tu souhaites que nous échangions sur nos expériences, ça sera avec plaisir.

Bon courage

Profil supprimé - 11/01/2016 à 16h05

Bonjour à toutes et tous !
Tout d'abord je tiens à m'excuser auprès des 2 intervenants ci-dessus auxquels j'étais persuadée avoir répondu !

Bien entendu nous pouvons échanger ensemble sur ce fléau ! Guismotte j'espère que tout se passe bien pour toi ! Je suis touchée que mon post t' ait fait réagir ! Car après tout on n'a qu'une vie et qu'une famille !
Toha, je suis là si tu as besoin de parler, de vider ton sac, de pleurer sur l'épaule virtuelle de quelqu'un !

A ce jour, si je reviens sur ce fil de discussion c'est parce que j'ai fini par renvoyer ma mère à l'hôpital ! Quand l'ambulance est venue la chercher, elle a admis devant les urgentistes qu'elle continuait de boire : du pastis au goulot pur ! Mais pourquoi ? Pourquoi fait-elle ca ? Elle s'est retrouvée incapable de leur épeler son nom et s'est trompée de 3 ans sur sa date de naissance ! J'ai omis de mettre des mots sur ce dont elle souffre : encéphalopathie de Gayet-Vernicke et syndrome de korsakhof ! Et elle continue de boire !!!

Rien n'a changé ! Elle est toujours alcoolo-dépendante ! Je pensais que les événements récents l'avaient calmée mais rien n'y fait ! Je suis tombée enceinte malheureusement j'ai fait une fausse couche ! Pendant 1 mois et demie elle était dans un état normal et m'a plus ou moins soutenue, on a même pu passer des fêtes de noël normales et tranquilles... J'aimerai que cette nouvelle hospitalisation lui permette de mettre un terme à tout ça ! J'espère qu'elle bénéficiera d'un réel suivi cette fois !!! Toutes les aides qui existent pour ce genre de cas, elle ne peut pas en bénéficier car elle est trop jeune (51ans dans quelques jours) !
Dernière chance pour elle ! Après je coupe les ponts définitivement ! Comment se relever d'une fausse couche alors qu'on désire plus que tout fonder une famille et voir que l'un des membres de cette famille s'emploie à la détruire ! Je ne vivrai pas une grossesse avec les menaces de suicide que fait planer ma mère sur nos têtes ! Ce n'est pas une vie !

Profil supprimé - 13/01/2017 à 13h31

Bonjour,

Ce post date un peu mais je voulais réagir.
Mon père, mon frère et moi avons subi à peu près la même chose durant plusieurs années avant de découvrir la vérité.
Ma mère a en fait rencontrer un autre homme qui l'a faite sombrer dans l'alcool. Elle a essayé de cacher cette relation pendant 4 ans, mon frère et moi avions bien sûr deviné la vérité mais mon père refusait de la voir.
Ma mère a commencé à rentrer de plus en plus tard et complètement défoncée. Au début, on pensait que son état était dû à un médicament qu'elle prenait et qui donnait les mêmes effets indésirables que lorsque l'on est ivre. Jusqu'au jour où on a commencé à trouver certains comportements bizarres et où mon frère qui n'était même pas majeur à l'époque a décidé de fouiller un peu la chambre. Il a trouvé plusieurs bouteilles en plastiques remplies de rosé. Le doute n'était plus permis. Même mise devant le fait accompli elle niait. Les crises de nerfs se multipliaient, tous les soirs, nous attendions qu'elle rentre à la maison, en se rongeant les ongles de peur qu'ils lui arrive quelque chose. 18h, 19h, 20h,21h, 22h, parfois même 23h ou minuit; nous nous levions à 6h pour aller en cours; allez vous endormir après vous être inquiété pendant des heures.
Un jour, mon père a découvert la liaison toxique qu'elle entretenait avec un autre homme, alcoolique lui aussi, mes parents ont divorcé.
Avant cette situation, j'étais assez proche de ma mère, alors j'ai continué à la voir de temps en temps malgré tout ce qu'elle nous avait fait subir. Sauf qu'elle continuait à boire bien sûr, mais aussi à mentir, parce qu’apparemment alcool rime avec mensonge, et elle en faisait voir de toutes les couleurs à mon père. Je l'ai vue quelques fois, puis j'en ai eu marre de me bousiller la santé pour elle. Je continuais à répondre à ses sms de temps en temps, mais elle m'a appelée fois complètement bourrée. Les gens autour de moi voyaient que cette situation me travaillait beaucoup, ça jouait sur mon moral mais aussi sur ma santé physique. Mon père et mon frère qui avaient coupé les ponts m'ont conseillé de faire de même sans m'y obliger. L'été dernier, je suis partie en vacances avec mon frère qui ne voulait plus entendre parler de ma mère, il ma demander de bloquer son numéro le temps de notre séjour, je ne l'ai plus jamais débloqué depuis ! Je sais qu'elle n'est pas en bonne santé, son entourage la soutien dans sa descente aux enfers, nous avons essayé, mon père, mon frère et moi, de faire tout ce que l'on a pu, mais nous avons échoué à maintes reprises. Alors je préfère avancer sans elle. Aujourd'hui j'ai 24 ans, mon frère en a 20, nous avons tous les 2 un travail et sommes en couple, je viens d’emménager avec mon copain, qui n'a jamais vu ma mère, nous essayons de nous reconstruire, sans elle. Cette histoire a fait beaucoup de dégâts et nous a changés pour toujours je pense. Je fais encore des cauchemars, je pense de + en + à aller voir un psychothérapeute, peut être avec mon frère qui est marqué aussi. J'avoue que j'ai toujours une pincée au coeur le jour de la fête des mères ou de son anniversaire, mais je ne pouvais pas continuer à la voir se détruire et nous détruire sans rien faire, il faut parfois faire des choix, même si ça fait mal;

Profil supprimé - 15/11/2018 à 00h56

J’aimerai juste réagir à une phrase d’un commentaire je crois que dans des situations comme cela le pardon n’est plus envisageable, l’oublis Oui, je suis encore jeune mais je suis sur le chemins de l’oubli j’ai travaillé des années et des années avec des psys j’en ai vu des dizaines mais j’ai compris je ne pourrais jamais oublier le mal que m’a fait ma mère. Là seule chose à faire c’est de m’éloigner d’elle et quand je serais majeure couper les ponts.

Profil supprimé - 15/11/2018 à 20h08

Bonsoir, je sais que cela fait un petit moment qu'il n'y à pas de réaction. Je voulais juste vous souhaiter beaucoup de courage. Je suis aussi une fille d'alcoolique et je me suis également occupé de mon petit frère. J'ai eu le droit aux harcèlement moral et agression physique, aux menace de mort et qu'elle se suicide... j'ai fais une dépression. Dès qu'elle allait s'acheter 'à boire' elle m'achetait à manger. Je souffert de TCA à cause de tout ça. La seule solution pour moi, pour vivre, était de couper les ponts. Et maintenant 3 ans plus tard je vie, avec quelques moments difficile mais je vie.

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