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Vos questions / nos réponsesBonsoir,
je suis élève aide-soignante et, dans la cadre d'un de mes modules (un écrit sur la relation/communication avec une personne soignée), je souhaite parler de la représentation que des soignants (de tous services (médecine,chir,psychiatrie ...)) peuvent avoir envers les personnes qui se sentent dépendantes à l'alcool et la conséquence sur la qualité des soins.
Je voudrais ainsi avoir vos témoignages sur l'accueil que l'ont vous a réservé et si vous avez eu l'impression d'avoir été soigné, en bien ou en mal, de manière différente que d'autres personnes soignées n'étant pas concernées par votre problématique.
Merci
Bonsoir,
J'ai 32 ans.
J'ai pris la décision de parler de ma consommation excessive d'alcool à mon medecin traitant en mai 2015. Je suis allé en soins en septembre de la même année et aujourd'hui je suis abstinent. Je veux bien te rapporter mon témoignage si tu le désires , tu as peut-être un questionnaire.
Si mon témoignage peut t'intéresser ce sera avec plaisir.
Bonsoir,
Ancien alcoolique, abstinent depuis bientôt 3 ans, j'ai commencé mon parcours de soin en psychiatrie en raison d'une dépression qui m"avait conduit dans l' entonnoir à glouglou.
L'accueil dans ce premier service m'a surpris par la façon dont j'ai été pris en charge.
Arrivé la veille aux urgence suis passé en dégrisement, avec cachets, perfusion et compagnie sans aucun préjugé du personnel, cela m'a fait chaud au cœur. De retour dans une alcoolémie d'un degré normal, on m'a renseigné sur la suite des événements là encore sans aucune arrière pensée, je me suis senti à nouveau soulagé et ai eu tout de suite envie de me faire soigné. Orienté ensuite en service psychiatrique où la encore on m'a abordé avec respect et ai pu avoir des discutions sympathiques avec le personnel hospitalier et ai petit à petit repris confiance en moi, ce qu'un alcoolique perd en premier. Cela m'a permis de me rendre compte de l'acharnement que ce donne le personnel non pas de vous soigner mais de vous voir guérir, ils ont crus en moi , je ne pouvais donc les décevoir. Après le sevrage dans leur service, je me suis orienté ( en raison de leurs conseils) vers une post-cure pour me débarrasser de cet alcoolisme. La encore, aucun membre du personnel ne m'a jugé (c'était là ma crainte).
Un centre dans lequel il y fait bon vivre et où l'on y suis une convalescence et des cours sur les circonstances et les risques liés à l'alcool. Des activités diverses sont mises en place et une vie en communauté s'instaure . 12 patients concernés du même problème permet des échanges sur la maladie commune et avantages, on sait de quoi on parle et pour une fois on ne se sent pas à l'écart.
Pour répondre à vos questions :
_ Dans les différents services où je suis passé, la représentation des soignants mais aussi du personnel de service était rassurante, encourageante, agréable. La qualité des soins montrait que le personnel était qualifié tant dans sa spécialité que dans les relations humaines.
- J'ai vraiment l'impression d'avoir eu la chance d'être passer dans ces services où les soins (si l'on peut parler de soin à un alcoolique, peu de gens y croient) dont on a pas conscience mais maintenant avec du recul sont d'une qualité admirable. Dommage que je ne puisse pas citer ses différents services mais je me dois de REMERCIER toutes ces personnes qui m'ont accompagné vers cette guérison qui croyez moi y sont pour beaucoup. Presque trois année que j'ai retrouvé une vie normale sans aucune envie, sans aucune pensée d'alcool. Grand merci à eux.
- J'espère ne pas être parti sur un hors sujet. Reste à votre disposition pour plus de précision.
Bonne chance pour l'examen.
Prosper.
Bonjour,
je vous remercie tous deux pour vos témoignages ! malheureusement mes profs se sont rétractés et ne veulent plus que je traite de ce sujet. Je suis assez déçue car c'est un sujet qui me tient à coeur, mais que voulez-vous.
Quoi qu'il en soit, je penserai à votre témoignage, Prosper, si je rencontre une situation similaire à la vôtre dans ma profession d'aide soignante.
Merci encore
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